Hip Hop, le monde est à vous
Retour sur les origines du hip-hop, son esprit contestataire et ses expressions de par le monde. Un voyage musical exaltant où l'art rencontre la politique.
C'est dans le Bronx des années 1970 qu'est né le hip-hop. Rapidement, ce mouvement culturel protéiforme, porté par la communauté afro-américaine, trouve dans la musique son expression la plus éloquente : à côté des initiateurs du break dance et des graffeurs, la figure du MC (maître de cérémonie) subjugue les artistes en herbe. "Le rap a commencé avec de simples mots lancés comme ça. Les mots se sont transformés en phrases, les phrases en vers, les vers en paragraphes et la rime était née", se souvient Grandmaster Caz, membre des légendaires Cold Crush Brothers. Dans le sillon des pionniers américains, le hip-hop se répand aux quatre coins du monde.
Pouvoir fédérateur
Des États-Unis au Sénégal en passant par la France, l'Allemagne et la Palestine, Joshua Atesh Litle a sillonné quatre continents à la rencontre d'artistes unis par la passion du hip-hop. D'interviews en vidéos musicales originales - dont certaines n'auraient jamais vu le jour sans l'appui du réalisateur -, ce documentaire au rythme enlevé montre comment, d'un pays à l'autre, les rappeurs en devenir se sont saisis de ce langage protestataire pour mettre en chansons les maux de la société, qu'ils touchent au racisme, à l'intégration, à la guerre ou à la misère. Mais par-delà les problématiques nationales et les différences culturelles, brillamment mises en perspective, c'est le pouvoir fédérateur du hip-hop, érigé en langue universelle - dont témoignent en Cisjordanie le succès de Shadia Mansour ou encore la formation de System Ali, un collectif de rappeurs juifs et musulmans -, qui bat la cadence de ce voyage exaltant où l'art rencontre la politique.
C'est dans le Bronx des années 1970 qu'est né le hip-hop. Rapidement, ce mouvement culturel protéiforme, porté par la communauté afro-américaine, trouve dans la musique son expression la plus éloquente : à côté des initiateurs du break dance et des graffeurs, la figure du MC (maître de cérémonie) subjugue les artistes en herbe. "Le rap a commencé avec de simples mots lancés comme ça. Les mots se sont transformés en phrases, les phrases en vers, les vers en paragraphes et la rime était née", se souvient Grandmaster Caz, membre des légendaires Cold Crush Brothers. Dans le sillon des pionniers américains, le hip-hop se répand aux quatre coins du monde.
Pouvoir fédérateur
Des États-Unis au Sénégal en passant par la France, l'Allemagne et la Palestine, Joshua Atesh Litle a sillonné quatre continents à la rencontre d'artistes unis par la passion du hip-hop. D'interviews en vidéos musicales originales - dont certaines n'auraient jamais vu le jour sans l'appui du réalisateur -, ce documentaire au rythme enlevé montre comment, d'un pays à l'autre, les rappeurs en devenir se sont saisis de ce langage protestataire pour mettre en chansons les maux de la société, qu'ils touchent au racisme, à l'intégration, à la guerre ou à la misère. Mais par-delà les problématiques nationales et les différences culturelles, brillamment mises en perspective, c'est le pouvoir fédérateur du hip-hop, érigé en langue universelle - dont témoignent en Cisjordanie le succès de Shadia Mansour ou encore la formation de System Ali, un collectif de rappeurs juifs et musulmans -, qui bat la cadence de ce voyage exaltant où l'art rencontre la politique.
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