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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Agences de notation, les nouveaux maîtres du monde ?


Après Standard & Poor's en début d'année, la deuxième agence de notation Moody's, basée aux Etats-Unis, vient de dégrader la France. Le 19 novembre 2012, pour la seconde fois, le triple A a été perdu. Le 5 août 2011, coup de tonnerre : les Etats-Unis étaient dégradés par Moody's. 

Mais les agences de notation demeurent auréolées de mystère pour le grand public. Seuls leurs noms sont familiers. Qui sont-elles au juste, que font-elles concrètement ? Une mission de sénateurs français enquête sur les agences de notation entre Paris, Londres et Bruxelles. A New York, dans le quartier de Wall Street, puis à Pékin auprès de l'agence de notation Dagong, les investigations se poursuivent.







La vérité sur… la décadence du quartier d'affaires de La Défense


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Les grandes tours de l'ouest parisien ne trouvent plus preneur. Voici les raisons de cet inattendu déclin.

Vue du quartier de La Défense. (SIPA)
Vue du quartier de La Défense. (SIPA)

Depuis six mois, sur le parvis de la Défense se joue un concours du meilleur VRP. Trois candidats, plus gradés que d'ordinaire : Joëlle Chauvin, présidente d'Aviva Investors, Serge Grzybowski d'Icade et Christophe Cuvillier d'Unibail-Ro-damco. Au coude-à-coude pour placer leurs tours dernier cri : Carpe Diem, Eqho et Majunga.
Plus de 200.000 mètres carrés de bureaux rutilants commercialisés d'un coup ! Nos trois dirigeants-VRP rivalisent donc de promesses alléchantes. Carpe Diem joue la carte écologique et collecte la pluie pour arroser ses jardins suspendus. Eqho surfe sur la mode du campus et en promet une version verticale. Majunga choisit le luxe et offre "terrasse et patio à chaque étage, application iPhone dédiée et conciergerie 5 étoiles".

Peur justifiée du vide

Problème, ces bijoux d'architecture et de technologie sont vides. Un agent immobilier s'alarme : "Le réservoir de bureaux disponibles à la Défense a explosé de 74% en six mois, à plus de 400.000 mètres carrés. Quatre ans de stock !" Et ce n'est pas fini. Selon la Cour des comptes, d'ici à 2018 émergeront encore 400.000 mètres carrés de bureaux si les tours D2, Air², Trinity, Phare ou Hermitage pointent leurs nez comme prévu.
Dans une note du 9 octobre, les analystes en immobilier de DTZ alertent : "Triste record pour l'offre immédiate." Le taux de vacance n'a jamais été si haut depuis 2008, à 10%. Chez Cushman & Wakefield, on l'évalue même à 15% dans un an. Du jamais-vu !
Un malheur n'allant jamais seul, l'offre de seconde main abonde. A l'image de la Coface qui a lâché cet été sa tour éponyme pour aller à Bois-Colombes, voilà 30.000 mètres carrés libérés. SFRabandonne début novembre la tour Séquoia pour Saint-Denis, encore 55.000 mètres carrés).
La Société générale – qui garde ses tours jumelles et la tour Granite, dont elle est propriétaire – libère progressivement ses immeubles-satellites, comme la tour Pacific, au profit de son nouveau site à Val-de-Fontenay. Soit 53.000 mètres carrés de plus. Et GDF Suez menace de vider les lieux. Ce qui ferait encore 70.000 mètres carrés.
Ultime ingrédient de ce marché des grands open spaces qui dévisse : "Les demandes de plus de 10.000 mètres carrés ne courent pas la dalle", reconnaît Serge Grzybowski. Du coup, on loue à la découpe et on discute. Tout plutôt qu'une tour vide. Eqho coûtera ainsi 8 millions d'euros par an à Icade s'il ne trouve pas d'utilisateur. L'investisseur avait prévu de la louer par tranches de 30.000 mètres carrés: "On descend jusqu'à 5.000 mètres carrés !" Même topo pour Majunga : "Ce n'est pas officiel, mais on peut présenter à Unibail des prospects pour 10.000 mètres carrés", confirme un agent.

Chute prévisible des loyers

Côté loyer, les immeubles de seconde main accusent une chute de 9% de leurs tarifs. Si le loyer affiché dans le flambant neuf demeure de bonne facture, les petits cadeaux se multiplient. Jacques Bagge, directeur chez Jones Lang LaSalle, est catégorique : "Les propriétaires préfèrent s'asseoir sur deux ans de loyer en échange d'un engagement sur neuf ans !" 
Franchise de loyers par-ci, mesures d'accompagnement par-là, aide au déménagement… Les négociateurs les plus durs obtiennent jusqu'à 30% de remise ! Il est loin le temps où Cœur Défense touchait 800 euros du mètre carré. Un consultant en immobilier prévoit un retournement : "Le jour où Unibail, qui tape en haut du panier, a annoncé le loyer officiel de Majunga à 550 euros, je me suis inquiété." Le signal est donné : les loyers vont chuter.
Cela suffira-t-il à réamorcer la pompe ? Pas sûr. Les petites surfaces pour petits utilisateurs ne sont pas faciles à vendre non plus. Jacques Bonifay, qui dirige Transatel, un petit opérateur MVNO, témoigne : "J'ai pratiqué la tour Areva et ses 46 étages. J'étais un anonyme. On ne me laissait pas entrer quand j'oubliais mon badge. Si la climatisation ne marchait pas, Transatel n'était pas prioritaire." Depuis, il ne brigue que de petites tours.

"Même les camions de pompiers ne s'y retrouvent pas"

Quant aux grandes entreprises, elles regardent en dehors du "boulevard circulaire". "Aujourd'hui, les prospects comparent.", constate Serge Grzybowski. Outre Saint-Denis et son attractivité low cost, il y a dans Paris intramuros des projets en cours aux surfaces et aux tarifs similaires à ceux de la Défense, les défauts en moins.
Car le premier quartier d'affaires européen n'en est pas dépourvu, même si "l'enquête de satisfaction menée auprès des travailleurs et des résidents de la Défense était très bonne", reconnaît Jean-Yves Durance, qui préside l'Association des utilisateurs de la Défense (Aude).
Surprenant quand on connaît le stress que procure toute visite à la Défense: transports en commun saturés, bouchons sur un boulevard qui reste une énigme, signal GPS qui ne fonctionne pas sur la dalle… "Même les camions de pompiers ne s'y retrouvent pas", admet le préfet des Hauts-de-Seine, Pierre-André Peyvel.
Femmes enceintes, handicapés ou cyclistes s'abstenir: rampes décrépies, dalle fissurée, escaliers roulants en panne et fractures de béton infranchissables. Le touriste égaré déchante aussi : le toit de la Grande Arche est inaccessible depuis des mois faute… d'ascenseur !
Et Jacques Pancera, dirigeant d'Europrestim, propriétaire des Collines de l'Arche, le constate : "Depuis que j'ai quitté la Défense pour l'Etoile, je reçois trois fois plus de visites." C'est en partie l'effet du millefeuille administratif qui gouverne la Défense, maintes fois dénoncé par la Cour des comptes ou l'inspection générale des Finances.

Entre 300 et 500 millions consacrés à la rénovation

Assis sur un département, une région, deux communautés de communes et six collectivités locales de tous les bords politiques, le quartier d'affaires est une opération d'intérêt national, sous l'égide de l'Etat.
Résultat : si ce sont bien les collectivités qui touchent le "pactole" des taxes aux entreprises – près de 180 millions d'euros, selon le dernier calcul de l'Aude –, ce sont les établissements publics Epadesa et Defacto qui sont chargés d'aménager et d'entretenir les lieux. Et qui se disputent – jusque devant le tribunal administratif – les moyens dont ils disposent, la recette des parkings et les droits à construire…
Problème, le coût de la rénovation de la Défense tourne entre 300 et 500 millions d'euros. Une facture qui explique que les tours poussent comme des champignons. Encore faut-il qu'elles trouvent preneur.

Histoire des services secrets français - Mitterrand et ses espions


Toute la vie politique de François Mitterrand est marquée par sa relation douloureuse et méfiante avec les services secrets et de renseignement. Leurs succès – comme l’affaire Farewell – ne le convaincront jamais vraiment, mais leurs échecs provoqueront – comme l’affaire Greenpeace – des scandales si énormes que son pouvoir s’en trouvera mis à mal.






Global Gâchis











Amour et sexe sous l'occupation











Food, Inc.




La promesse des matériaux innovants


Le carbone supplante peu à peu l’acier et l’aluminium dans l’industrie aéronautique, car sa légèreté permet une économie de carburant considérable. La société Airbus l'utilise pour produire son nouveau long courrier constitué à plus de 50 % de matériaux composites, à base de cet élément miracle, qui séduit aussi le secteur automobile. 

Les constructeurs doivent en effet revoir à la baisse le poids de leurs véhicules pour réduire les émissions de CO2. Mais les pièces en carbone sont coûteuses et les processus de production automatisée n’en sont qu’à leurs débuts. Les diodes électroluminescentes organiques (Oled) font, elles aussi, l’objet de recherches poussées. Ces sources lumineuses recyclables, produites écologiquement, convertissent presque 100 % de l’électricité consommée en lumière. Le directeur de l’Institut Fraunhofer pour les microsystèmes photoniques s’est donné pour mission de les produire en série. Enfin, les plastiques biodégradables pourraient contribuer dans le futur à la préservation de la planète et de ses ressources. L’emploi de matières premières alimentaires comme l’amidon de maïs ou de pomme de terre augmente dans la production de plastiques, ce qui soulève des questions éthiques alors que des millions de personnes dans le monde souffrent de la faim. Les scientifiques cherchent donc une alternative, et suivent une piste : les tiges des plantes.




Les États-Unis et le Japon partenaires dans la falsification de l’histoire


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Qui ne connaît pas Oliver Stone ? Douze fois nominé aux Academy awards, ce célèbre producteur, volontaire durant la guerre du Vietnam avant de se lancer dans le cinéma, a notamment remporté l’Oscar du meilleur scénario adapté (Midnight Express), les Oscars du meilleur film et celui du meilleur réalisateur (Platoon) et l’Oscar du meilleur réalisateur (Né un 4 juillet). 

Il s’est aussi engagé depuis 2008 avec l'historien Peter J. Kuznick  dans la réalisation de « the Untold History of the Unites States » (l'histoire cachée des États-Unis), une série documentaire pour la télévision en dix épisodes sur les événements de l’histoire américaine au XXème siècle, qui raconte la seconde guerre mondiale, les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki, la guerre froide, la guerre du Vietnam et la lutte contre le terrorisme. Tout comme la série, le livre éponyme de 750 pages est disponible dans le commerce depuis peu. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les deux hommes, qui ont signé, au retour d’une conférence de douze jours au Japon, un long article intitulé « The U.S. and Japan: Partners in Historical Falsification », n’en ont pas fini avec les sujets qui dérangent. 


« Être à Hiroshima et à Nagasaki le jour anniversaire du lancement de la bombe atomique a été une expérience intense pour nous et aussi un rappel particulièrement fort car mystifier le passé est fondamental pour perpétuer l'Empire. C’est un projet auquel collaborent les États-Unis et le Japon depuis soixante-huit ans ». Comme l'écrivent les auteurs, les élites des deux pays ont sans doute bénéficié de cette relation symbiotique. Jusqu'à ce que le Japon soit récemment dépassé par la Chine, les États-Unis et le Japon ont été les deux économies dominantes. Ces deux pays font partie des cinq pays ayant les dépenses de défense les plus élevées au monde. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le Japon a été au cœur de la politique en Asie et le moins qu’on puisse dire, c’est le pays du soleil levant le lui rend bien. En plaçant les bombardements atomiques d’août 1945 au centre de leurs analyses des empires américain et japonais post conflit, les auteurs affirment que presque tout ce que les jeunes Étasuniens et Japonais apprennent sur la guerre est exactement le contraire de ce qui s’est passé.

Les auteurs nous racontent à vrai dire l’histoire des États-Unis d’une façon très différente de celles auxquelles nous avons été habitués. Trois mythes sont pour eux à la base d’une manipulation sans précédent :

  • la bonne guerre menée par des États-Unis se sacrifiant pour les autres pays,
  • l’Amérique au cœur vaillant allant délivrer l’Europe,
  • la guerre froide est la conséquence de l’expansion territoriale soviétique et de l’hostilité envers l’Occident capitaliste.

En ce qui concerne le premier mythe, les auteurs expliquent comment le monopole atomique a pu faire naître aux États-Unis ce sentiment de supériorité qui les pousse à vouloir imposer leur volonté au monde. Suite aux deux bombardements mortifères, des responsables américains ont rapidement apporté une version des faits qui justifiait ces actes barbares. Il a ainsi été expliqué au monde médusé par ce crime à grande échelle que les bombes avaient été larguées avec une certaine forme de clémence dans le but de finir la guerre au plus vite, en évitant une invasion qui aurait coûté selon Truman un demi-million de vies humaines... Les États-Unis n'auraient finalement pas eu pas d’autres choix. C’était pour les vainqueurs un acte juste, presque humanitaire si l’on peut dire... Il suffit d’imaginer tous ces Japonais qui auraient été tués dans une invasion des troupes étasuniennes.

En réalité, le Japon était déjà à quatre pattes et à la recherche d'une reddition acceptable depuis le mois de mai 1945. Les bombardements atomiques n'étaient ni plus ni moins qu’une tentative étasunienne pour hâter la fin du Japon avant que les Soviétiques ne reçoivent les restes du pays vaincu, et ce en violation des accords de Yalta. Bien plus grave de conséquences pour l'histoire de l'humanité, il fallait montrer aux Soviétiques que les États-Unis pouvaient être dépourvus de tout scrupule lorsque la défense de leurs intérêts était en jeu. Il a fallu une dextérité extraordinaire pour que les média et les institutions éducatives n’opposent aucune contradiction à la version officielle.

Le second mythe touche à la Seconde guerre mondiale. Les États-Unis ont bravement gagné la guerre alors que, comme le rappelait Churchill, les Soviétiques ont fait face durant quasiment toute la durée de la guerre à la machine de guerre allemande. Les soldats de Staline ont dû affronter plus de deux cents divisions quand les Américains et les Britanniques n’en affrontaient qu’à peine une petite dizaine… Les généraux Eisenhower et Marshall étaient en réalité furieux de voir l’Oncle Sam jouer à la marge, de devoir défendre les intérêts britanniques en Afrique du Nord, en Méditerranée et en Birmanie plutôt que de devoir se battre frontalement avec les Allemands. Au moment du débarquement de Normandie, qui est concomitant de la naissance du fameux mythe, les Soviétiques ont depuis longtemps déjà inversé le cours de la guerre.

Enfin, le troisième mythe consiste à faire croire que la guerre froide était le fruit de l'expansion territoriale soviétique et de l’hostilité envers l'Occident capitaliste. En fait, Truman a mis moins de deux semaines pour détruire la vision qu’avait Roosevelt d'un monde multipolaire basé sur la collaboration entre les États-Unis et l'URSS. Commença alors, inévitablement, une longue période de méfiance et d'hostilité réciproque.

Étonnamment, la façon dont la Seconde guerre mondiale est enseignée aux étudiants japonais est trompeuse et malhonnête. Au Japon aujourd'hui, on commence à aborder les questions du massacre de Nankin et de l'esclavage sexuel des femmes coréennes, mais il y a une totale absence de débat sur la brutalité et les assassinats aléatoires imputables à l'agression japonaise impériale en Asie durant cette période. Peu de gens savent que plus d’un million de Vietnamiens ont péri au cours de la brève occupation japonaise. Tout aussi peu de gens connaissent les atrocités commises par l’Empire du Soleil levant en Indonésie, en Malaisie, aux Philippines, à Taiwan ou en Birmanie, frappant indistinctement hommes, femmes ou enfants.

Le subterfuge continua après la guerre. Lors des procès de Tokyo, on ne retint pas les accusations contre les dirigeants japonais pour le massacre aérien de Chinois et de civils d’autres nationalités, de façon à ce qu’on ne puisse faire aucun parallèle avec les bombardements incendiaires américains contre les Japonais ou avec des crimes de guerre encore plus graves que constituent les bombardements atomiques. Les États-Unis ont effectivement amnistié ou simplement libéré des dizaines de criminels de guerre de première catégorie, dont bon nombre ont continué  à exécuter les ordres de l'Amérique après la guerre, comme Matsutarō Shōriki, le fondateur du Nippon TV et Président du Yomiuri Shimbun, un journal de tendance conservatrice vendu quotidiennement à plus de dix millions d’exemplaires. Il a étroitement collaboré avec la CIA et l'USIA. Citons également Nobusuke Kishi, qui est allé jusqu’à devenir premier ministre du Japon en 1957. Il a notamment contribué au maintien des bases américaines au Japon. Le cas d’Eisaku Satō est édifiant à plus d’un titre. Prix Nobel de la paix en 1974 pour avoir officiellement mené une politique pacifiste opposée à la prolifération nucléaire, la déclassification de documents confidentiels montre en 2008 que Satō avait demandé aux États-Unis de se préparer à mener une attaque nucléaire contre la Chine en cas de conflit avec le Japon. On apprit aussi en 2010 qu’il avait signé plusieurs accords secrets avec Washington, l’un permettant aux navires américains de faire escale au Japon, et l’autre aux États-Unis de stocker des armes nucléaires à Okinawa Hontō… ce que contredisaient les principes antinucléaires forgés par l’intéressé lui-même.

L’État que Martin Luther King décrivait comme « le plus grand avocat de la violence dans le monde » continue de remplacer la diplomatie par la force en s’accrochant à la conviction que la puissance produit le droit. Les bombardements atomiques de 1945 ont paradoxalement évité aux États-Unis une condamnation universelle. Comme le déclare non sans arrogance l’ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright : « Si nous devons utiliser la force, c’est parce que nous sommes l’Amérique ; nous sommes la nation indispensable. Nous nous tenons droits et nous voyons plus loin dans l’avenir que les autres pays, et nous voyons les dangers qui nous menacent tous. Je sais que les soldats américains sont prêts au sacrifice pour défendre la liberté, la démocratie et le mode de vie américain ».

L’histoire est écrite par les vainqueurs, c’est un fait. Les États-Unis en ont jusque-là joué et abusé, allant jusqu’à nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Il est intéressant de constater que la version officielle qu’ils nous ont jusqu’ici imposée est de plus en plus battue en brèche. L’histoire continue sa marche mais le modèle étasunien est singulièrement ébranlé. Perdant toute crédibilité, les États-Unis semblent être bel et bien rentrés dans la phase crépusculaire de leur Empire.

Ces voleurs qui doivent 600 milliards d’euros à la République


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L’écœurement : voilà ce qui a inspiré à Nicolas Dupont-Aignan son livre Les voleurs de la République. Enquête sur les parasites fiscaux, véritable brûlot lancé contre la fraude fiscale, l'escroquerie... et le laisser-faire de l’État.
Le député souverainiste, candidat à la présidentielle de 2012, est parti à la traque de tous ces « pilleurs de bien public ». Il raconte dans son livre toutes ces réunions du mardi après-midi, à l'Assemblée Nationale, où il auditionne ceux qui participent au système en cause. Affaire trop immense pour être combattue seul, Sherlock Holmes fait équipe avec son Watson, Alain Bocquet, député-maire de Saint-Amand-les-Eaux. L'un est gaulliste, l'autre communiste : et pourtant, les deux députés ne cachent pas leur « dégoût » et leur« colère » devant une fraude qui se trafique sous leurs yeux.
Le chiffre donne le vertige, comme la réalité qui se cache derrière. Selon Nicolas Dupont-Aignan, ce sont bien 600 milliards d'euros que les contribuables français cachent à l'étranger. Les récupérer, ce serait réduire d'un tiers notre dette publique. Chaque année, le manque à gagner est de 60 milliards, ce qui correspond au premier budget de l’État, celui de l’Éducation Nationale.
Comme si la fraude ne suffisait pas, voilà que certains s'adonnent à l'escroquerie, en l’occurrence à l'escroquerie à la TVA sur les quotas de carbone. Déjà un milliard d'euros serait passé par-là.

L'incurable mal français
L’écœurement est légitime. Surtout, raconte l'auteur, que ces pratiques ont lieu alors que le gouvernement dépouille de plus en plus les français (sur les retraites, la sécu, les allocations, etc.), le tout pour« grappille[r] quelques dizaines de millions d'euros ici et là ». L'intérieur du gouvernement se voit lui aussi infliger un carton rouge. NDA pointe ces « élites politico-économiques [qui] créent d'autant plus d'impôts nouveaux qu'ils sont les premiers à s'en exonérer ». Il n'épargne pas non plus les anciens chefs d’État « qui se font payer 100 000 euros l'heure par des banques aux pratiques douteuses ». (Allusion à Nicolas Sarkozy ?)
Comment ne pas penser au Mal Français d'Alain Peyrefitte quand il écrit que tout est cause d'un« laisser-faire des gouvernements successifs et [de] l'esprit de démission qui imprègne les élites françaises »  !Et quand il ajoute que l’État cherche systématiquement à « concilier les contraires et à ne pas froisser les puissants »  !

Les faux-semblants
Comment tuer l' « ennemi » ? Certainement pas au moyen des discours des bureaucrates, qu'ils soient parisiens ou bruxellois. « Il faut, insiste NDA, aller au contact des enquêteurs, des policiers et des douaniers », ceux-là qui les premiers sont confrontés à la réalité de la vaste escroquerie.
L' « ennemi » est d'autant plus redoutable qu'il a un « double visage  »  : celui du banquier à la cravate bien nouée, ou celui du mafieux international, qui fait dans le crime, le trafic d'armes ou le trafic de drogue. Leur monde est un monde fait de circuits parallèles sinueux, de sociétés suspectes à la sombre opacité, de toutes choses qui ne rejoignent qu' « un seul but, [celui] de profiter du système ».
Seuls des « moyens exceptionnels », comme ceux qui ont été décidés par les États-Unis, peuvent endiguer le vol fiscal. Point de timidité, mais de la rigueur punitive. Les français, conclut Nicolas Dupont-Aignan, doivent se mobiliser autour de ce « nouveau civisme ». Et qui l'aura lu sera une flèche à son arc.
Les Voleurs de la République. Enquête sur les parasites fiscaux, par Nicolas Dupont-Aignan. Fayard, 263 p., 17 €

Nouvelle législation européenne sur le commerce des semences


Source de l'article


Le 6 mai 2013, la Commission européenne a présenté un ensemble de propositions aux nouvelles règles d’enregistrement des semences. L’objectif "annoncé" est de simplifier les règles de commercialisation des graines afin de garantir la productivité de la filière agro-alimentaire. Mais à quel prix ?

« Selon José Bové la nouvelle proposition de règlement sur les semences présentée aujourd’hui par la Commission européenne est contreproductive et dangereuse. De nombreux scientifiques et des agences des Nations Unies comme la FAO tirent la sonnette d’alarme. La biodiversité est en danger. Les multinationales ont focalisé leurs efforts sur la création de plantes à haut rendement, mais qui sont fragiles. Elles ne peuvent subsister que dans un environnement artificialisé dépendant des engrais chimiques et des pesticides, donc du pétrole. source

En réduisant les droits des paysans à ressemer leurs propres semences, en durcissant les conditions de reconnaissance des variétés par des petits entrepreneurs indépendants, en limitant la circulation et l’échange de graines entre associations et entre planteurs, la Commission européenne balaye 10.000 ans d’histoire agricole. Le nombre incroyable de variétés végétales dont nous disposons aujourd’hui repose sur le travail de sélection de 400 générations de femmes et d’hommes, et sur la transmission de cette connaissance à la génération suivante. source

Cette nouvelle législation vas renforcer la mainmise des plus grands groupes mondiaux qui "confisquent" les semences naturelles appartenant à l'humanité entière.
Elle aurait dû être plutôt présentée par les lobbyistes de Monsanto et "compagnie" qui ont tenu la plume utilisée pour rédiger ce texte dans l’ombre.

Selon les chiffres d'affaires les 10 plus grandes multinationales de la semenciers du monde ont contrôlé 67 % du marché en 2007 et 73% du marché en 2009 de la semence planétaire. source

Quel est l'enjeu financier du commerce des semences et qui encaisse les bénéfices ?
En 2009 l’industrie des semences représentait 20 milliards de dollars.

Vente de semences 2007 en million de dollar US - % de la propriété du marché mondial des semences

1.Monsanto (US) - $4.964m - 23%
2.DuPont (US) - $3.300m - 15%
3.Syngenta (Switzerland) - $2.018m - 9%
4.Groupe Limagrain (France) - $1.226m - 6%
5.Land O' Lakes (US) - $917m - 4%
6.KWS AG (Germany) - $702m - 3%
7.Bayer Crop Science (Germany) - $524m - 2%
8.Sakata (Japan) - $396m - <2 br="" style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">9.DLF-Trifolium (Denmark) - $391m - <2 br="" style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">10.Takii (Japan) - $347m - <2 br="" style="border: 0px; margin: 0px; padding: 0px;">Top 10 Total - $14.785m - 67% [du marché mondial des propriétaires de semences]


Vente de semences 2009 en million de dollar US - % de la propriété du marché mondial des semences ::source
1.Monsanto (US) - $7.297m - 27%
2.DuPont (US) - $4.641m - 17%
3.Syngenta (Switzerland) - $2.564m - 9%
4.Groupe Limagrain (France) - $1.252m - 5%
5.Land O' Lakes / Winfield Solutions (US) - $1.100m - 4%
6.KWS AG (Germany) - $997m - 4%
7.Bayer Crop Science (Germany) - $700m - 3%
8.Dow AgroSciences (USA) - $365 - 2%
9.Sakata (Japan) - $491m - 2%
10.DLF-Trifolium A/S (Denmark) - $385m - 1%
Top 10 Total $20.062m - 73% [du marché mondial des propriétaires de semences]


Depuis plusieurs décennies les multinationales de l’industrie agro-alimentaire et chimique, en tête de liste la multinationale MONSANTO, essayent de prendre le contrôle sur les semences dans son ensemble. Monsanto poursuit une politique d'achat massive de sociétés semenciers dans le monde avec le but de retirer de la vente progressivement les semences naturelles (NON OGM) puis les remplaçant par ses variétés génétiquement modifiées (brevetées) ce qui est beaucoup plus rentable pour cette multinationale (facteur de bénéfice : entre 2 à 4). La société Monsanto a contrôlé en 2009 à elle seule 27 % du marché des semences commerciales et 90 % du marché des semences de soja.
http://www.alimenterre.org/ressourc...

Le contrôle de Monsanto sur les variétés de semences a été renforcé par l'utilisation du droit des brevets et voila ce que nous amène tout droit au cœur du sujet de cet article.

Depuis deux ans la commission Européenne travaille sur la nouvelle réforme de la législation européenne sur le commerce des semences.

Après des mois de discussions internes, la Commission Européenne (DG SANCO) a finalement publié sa dernière proposition de Règlement (la 4ème version), le 6 mai 2013. 

DG SANCO est le acronyme pour la Direction Générale pour la Santé et les affaires des Consommateurs au niveau Européen.

Le dossier se trouve maintenant entre les mains du Parlement Européen et du Conseil de l’Union Européenne.

Au Parlement Européen, c’est la Commission Agriculture qui est chargée d’examiner ce dossier, sous le rapport du député italien Silvestris (parti de Berlusconi).
Celui-ci doit avoir déposé son rapport pour le 24 octobre 2013 (la semaine prochaine).

La Coordination Européenne Via Campesina (ECVC) dénonce cet incroyable cadeau fait aux brevets et titres de propriété de l’industrie agro-alimentaire, l’agression violente que cette proposition représente contre les droits des agriculteurs et des jardiniers, et le contrôle bureaucratique qui s’y retrouve renforcé, et dont le seul résultat ne peut être que de définitivement tuer la biodiversité. Le résultat obtenu est donc l’inverse des raisons invoquées par la Commission pour réformer la législation existante, à savoir une nécessité de simplification administrative et de protection de la biodiversité.
source

La législation européenne sur le commerce des semences prévoit une réforme écrite par et pour l’industrie semencière.

La Comission Européene
La commission Européenne est censé, en principe, de jouer un rôle central de garant envers « l’intérêt général » de l’UE, ce qui fonde son monopole de l’initiative législative. Au sein des systèmes politiques démocratiques, la Commission européenne possède cette originalité de représenter « l’intérêt général » tout en n’étant pas directement issue du Parlement européen, élu, lui, au suffrage universel.

Ceci signifié que les "commissaires" qui siègent à la commission Européenne ne sont pas élus et échappent ainsi au contrôle démocratique par les peuples Européen et du fait s'occupent peux ou pas du tout l’intérêt général mais plutôt celui des multinationales ! Ils sont sous influence directe des 15.000 lobbyistes qui siègent à Bruxelles. Le lobbyistes sont les représentants des multinationales qui façonnent grâce à leur pouvoir financier notre législation européenne ignorent l’intérêt général !

Sur la route vers les semences tout OGM ?

Un subtil changement dans la définition de la « variété » et du critère de « distinction », pour faire maintenant référence au « génotype », et non plus seulement aux « taxons botaniques », va permettre à l’industrie semencière de créer des centaines de variétés « nouvelles » absolument identiques entre elles sur le plan botanique, mais « différentes » sur le plan génétique.

L’obtention de Droits de Propriété Intellectuelle (COV : Certificat d’Obtention Végétale) sur les variétés va donner un accès direct au Catalogue Officiel, ce qui va finir d’opérer la confusion totale entre régime de Droits de Propriété Intellectuelle et régulation du marché des semences.

L’industrie semencière aura la possibilité de réaliser les examens et tests officiels obligatoires elle-même (pour l’enregistrement des variétés au Catalogue et la certification des semences), sans avoir à passer par l’administration, au moyen d’une « habilitation officielle » préalable.

« Dans cette proposition, la Commission Européenne laisse la porte grande ouverte à la commercialisation sans restriction de plantes brevetées. Ces dernières vont évidemment se disséminer et venir polluer tous les champs, sans distinction. Le texte de loi est fait de telle façon, que c’est le paysan qui a été pollué qui devra payer une amende à l’industrie (remarque : on reconnaît la signature de Monsanto), comme s’il lui avait volé des semences. Alors que c’est cette dernière qui devrait porter la charge de la décontamination des champs des paysans... C’est d’autant plus grave que la plupart de ces plantes brevetées sont des OGM cachés. », a dit Andrea Ferrante, membre du Comité de Coordination de l’ECVC. source

Pour faciliter encore ce processus d’appropriation du vivant par l’industrie, la liste de tous les producteurs qui ressèment une partie de leur récolte (les « semences de fermes ») pourra directement lui être donnée par les états membres, qui en disposeront sous prétexte sanitaire, et pourront ainsi réclamer des taxes aux paysans. Pour la toute première fois, absolument tous les agriculteurs seront contrôlés.
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Sur le fond, la proposition de réforme est tout à fait inacceptable au regard de la préservation de la biodiversité et de la libération de nos semences de variétés anciennes, patrimoine de tous.
L'association Kokopelli ( maintes fois attaquée en justice par la société Graines Baumaux) invité les citoyens français d'envoyer une lettre aux députées Européennes ( vous pouvez trouver une lettre type ici ) pour protester contre ce nouveau projet de législation.

Le Réseau Semences Paysannes dénonce cette agression violente contre le droit des agriculteurs, des jardiniers, des consommateurs et des générations futures d’accéder librement à l’immense biodiversité végétale généreusement offerte par le travail de centaines de générations de paysans. source
"Au prétexte de simplification, cette proposition place toutes les semences sous le contrôle direct de l'industrie et de ses brevets", dénonce le Réseau Semences Paysannes. Dans un communiqué publié mardi 7 mai 2012, il qualifie le texte de "hold-up sur les semences, soigneusement caché sous des centaines de pages de jargon réglementaire". Car, explique le réseau, l'office communautaire qui délivre les titres de propriété intellectuelle sur les variétés sera directement chargé du catalogue qui conditionne l'accès au marché des semences. En outre, un suivi électronique des échanges de semences en Europe, géré par l'administration au nom de la sécurité sanitaire, pourrait servir à poursuivre les agriculteurs qui utilisent des graines protégées ou leurs propres variétés de ferme. source

Privatisation des savoirs traditionnels

Une autre bataille se livre actuellement entre l’Autorité nationale de la biodiversité indienne et le géant agroalimentaire Monsanto. Ce dernier a utilisé – sans autorisation – une dizaine de variétés locales d’aubergines pour développer l’aubergine Bt, génétiquement modifiée, afin de produire un insecticide. Cette aubergine, protégée par un brevet, pourrait privatiser le travail millénaire et les savoirs ancestraux des populations qui ont permis la sélection de variétés adaptées aux besoins locaux. « Les communautés ne vont pas rester assises à regarder le matériel génétique qu’eux et leurs ancêtres ont fait évoluer, remplir les poches d’entreprises ou d’entités privées », promet Vandana Shiva.
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"On va favoriser la détention de toutes les semences et de toute la chaîne alimentaire par les grandes multinationales…" source

Q : Quelles seraient les conséquences principales si des plantes brevetées, pas seulement des OGM, inondaient l'Europe ?

R : Guy Kastler (G.K.) : 90% des grandes productions agricoles aux Etats-Unis sont des champs transgéniques. C'est-à-dire qu'ils ont un tel avantage avec la puissance du brevet pour toute interdire qu'en une quinzaine d'années ils se sont emparés de la totalité du marché. Ce sont deux ou trois entreprises. Le problème c'est que le brevet se déplace d'un champ à l'autre. Donc si un paysan est contaminé par une plante brevetée, sans qu'il ait eu le choix, il est en infraction, la firme peut attaquer le paysan. C'est arrivé au Canada : Percy Schmeiser, un petit paysan qui a toujours fait ses semences a été contaminé par un camion de graines de Colza qui s'est déversé au bord de ses champs, et il a fait faillite. Monsanto l'a poursuivi, et la cour suprême du Canada a dit 'je ne veux pas savoir d'où vient la propriété de Monsanto mais le gène de tolérance à l'herbicide est la propriété de Monsanto, et Monsieur Schmeiser l'a multiplié'. Alors que le paysan n'utilisait même pas de Roundup, n'avait aucun intérêt à avoir ces plants ! Les lois françaises et européennes permettent ce genre de poursuites. Aujourd'hui, un agriculteur contaminé par des semences brevetées n'a pas le droit de les garder, et si il a des plants brevetés dans ses champs sans les avoir payés et qu'il a un contrôle, il est en tort. On a l'exemple de l'Espagne dans les régions Aragon et Catalogne où il y a du maïs transgénique : toutes les variétés locales de maïs des producteurs bio ont disparu !
http://www.tv5.org/cms/chaine-franc...

Q : Le nouveau cadre réglementaire permettrait de plus facilement faire rentrer des plantes brevetées en Europe ?

R : G.K. : Oui, bien entendu, le but des multinationales est de faire rentrer leurs variétés instables dans le catalogue. Aujourd'hui, le brevet amène de nouvelle techniques comme la mutagenèse, la biologie synthétique. Le nouveau cadre juridique du matériel hétérogène leur offrirait cette possibilité de faire rentrer légalement ces nouvelles techniques en Europe.
http://www.tv5.org/cms/chaine-franc...

Q : Quels sont les plus grands risques que cette futur réglementation ferait peser sur l'agriculture ?

R : G.K. : C'est la main-mise de quelques multinationales sur la totalité des semences. Avec la puissance du brevet et la contamination, mais aussi les contrôles. Aujourd'hui il n'y a quasiment plus personne à la répression des fraudes, ce service public est quasiment liquidé, il n'y a qu'à voir ce qu'il s'est passé avec la viande de cheval dans les lasagnes. On demande aux entreprises de faire elles-mêmes leur auto-contrôle, sous contrôle officiel. Ca veut dire qu'on impose des procédures bureaucratiques, du personnel qualifié comme les qualiticiens. Les grosses entreprises ça ne leur pose pas de problèmes et ne leur coûte rien, elles le font déjà. Mais les petites entreprises ne peuvent pas embaucher un qualiticien, un paysan dans ses champs ne fait pas de la bureaucratie avec de l'enregistrement internet tout le temps, les analyses coûtent trop cher parce que les lots de marchandise sont trop petits… Donc ce système d'auto-contrôle sous contrôle officiel favorise la grande distribution et les très grosses entreprises et va éliminer tous les petits distributeurs et tous les petits producteurs de France. Avec ce système là, en plus du brevet, on va favoriser la détention de toutes les semences et de toute la chaîne alimentaire par les grandes multinationales…source
"Cette loi stoppera immédiatement le développement professionnel des variétés de légumes pour les jardiniers amateurs, les producteurs bio, et les petits maraîchers", a dit Ben Gabel, qui cultive des légumes et est le directeur du catalogue des semences naturelles. "Les jardiniers amateurs ont des besoins réellement différents – par exemple ils jardinent manuellement, n'ont pas de machines et ne peuvent ou ne veulent utiliser des pulvérisations chimiques. Il n'y a pas de moyen pour enregistrer les variétés qui conviennent à un usage domestique car ils ne répondent pas à des critères stricts de l'Agence pour la diversité des plantes, qui ne s'occupe que d'approuver le genre de semence utilisé par les agriculteurs industriels". source

Comme on peut le soupçonner, cette idée est la "solution finale" de Monsanto, DuPont et autres corporations de semenciers qui ont depuis longtemps admis que leur but est de dominer complètement toutes les semences et cultures de la planète. En criminalisant la culture privée de légumes – transformant ainsi les jardiniers en criminels – les bureaucrates de l'UE peuvent enfin céder le total contrôle de l'approvisionnement alimentaire à de puissantes corporations comme Monsanto. source

Une nouvelle loi a été adoptée aux États-Unis qui « protège Monsanto »

C’est une petite clause de cinq lignes, très loin d’être anodine. Elle a été introduite dans la loi budgétaire pour l’agriculture, qui vient d’être adoptée par le Congrès américain.
Que dit ce paragraphe ? « Dans le cas où une décision [d’autorisation d’une culture] est ou a été invalidée ou annulée, le ministère de l’Agriculture doit, nonobstant toute autre disposition de droit, sur simple demande d’un agriculteur, d’un exploitant agricole, ou d’un producteur, immédiatement accorder une autorisation temporaire ». Concrètement, cette clause permet au ministère de l’Agriculture de ne pas prendre en considération d’éventuelles décisions de justice interdisant, par exemple, certains types de cultures OGM. source

N'oublions pas que cette loi risque d'être transposé dans un futur proche dans le droit Européens. Une autre porte s'ouvre bientôt aux multinationales qui est celle du Grand Marché Transatlantique, accord commercial entre l'Europe et les Etats-Unis, qui doit entrer en vigueur en 2015.

Cette nouvelle réglementation des semences est contre nature car elle est orienté vers une agriculture qui ignore les fondamentaux d'une agriculture millénaire. Les nouveau textes ignorent par exemple la  et la vie dans les sols. Claude Bourguignon insiste sur le fait qu'on ne peut pas interpréter correctement un sol si on prend pas en compte les paramètres de la physique, de la chimique et de la biologique. Les produits chimiques répandu sur les champs et sur les plantes ont été introduite par les multinationales pour augmenter les rendements agricoles mais ses engrais chimiques ont un énorme inconvénient de minéraliser les sols. En France on est passe de 4,0% de matière organique à 1.3% à cause des produits chimiques .... Les agriculteurs entrent dans in cercle infernal, ils sont obligé de répandre de plus en plus d'engrais pour compenser la mort des sols....
BIODIVERSITE
Vidéo : Vie et mort des sols, par Lydia et Claude Bourguignon

NON, à la confiscation des semences naturelles par les multinationales.

Vous pouvez également signer cette pétition en ligne

sources ::

http://gazette-des-jardins.les-foru...

http://kokopelli-semences.fr/campag...

http://www.alimenterre.org/ressourc...

http://www.reporterre.net/spip.php?...

http://agriculture.eelv.fr/semences...

http://www.legrandsoir.info/regleme...

http://www.seed-sovereignty.org/PDF...

http://www.seed-sovereignty.org/PDF...

http://www.senat.fr/europe/textes_e...

http://www.liberterre.fr/agricultur...

http://www.alternativesante.com/cap...

http://www.arte.tv/fr/ue-touche-pas...

http://www.google.fr/url?sa=t&r...

http://www.bastamag.net/article2435.html

http://ec.europa.eu/dgs/health_cons...

http://www.tv5.org/cms/chaine-franc...

http://www.prorussia.tv/Le-potager-...

http://www.tsnoy.be/2013/05/07/regl...

http://www.lafranceagricole.fr/actu...

Une histoire de coeur



Le cœur est l'organe le plus symbolique du corps humain. Il a longtemps été perçu comme le lieu de toutes nos émotions, le centre même de notre être. Puis, la médecine moderne a entrepris de le remettre à sa place : pour elle, le cœur n'est qu'une simple pompe – une pompe brillante, certes, mais rien de plus. 

L'être humain est gouverné par sa tête, siège de la pensée et de la prise de décision. Non par le cœur. Dans ce documentaire, David Malone se demande quand et pourquoi nous avons commencé à voir le cœur comme un organe simplement mécanique. Il poursuit son investigation auprès des scientifiques qui sont aujourd'hui en train de changer de point de vue. Il interroge les toutes dernières avancées de la science moderne concernant la structure du cœur, ses capacités et son rôle. Des découvertes qui pourraient inverser la tendance et permettre au cœur de reprendre sa place traditionnelle au "centre" de l'humain...



Formation professionnelle, le grand détournement



Chaque année, la France dépense 26 milliards d'euros pour former ses salariés et ses chômeurs. Mais une partie de ces sommes est gaspillée voire détournée. 

En immersion durant neuf mois dans le milieu de la formation professionnelle, le journaliste Benoît Bringer met au jour une vaste escroquerie au sein d'un parti politique, d'une organisation patronale et d'une grande enseigne de jardinage : les millions destinés à former les salariés de cette entreprise se sont évanouis dans la nature. Organismes fictifs ou même dérives sectaires, derrière les 82 000 établissements de formation recensés en 2013 se cachent des réalités diverses. Quant au système de contrôle des fonds, il a été mis en cause en 2012 par la Cour des Comptes. A ce jour, seuls 13 % des fonds bénéficient aux chômeurs.



Vidéo ici : http://www.youtube.com/watch?v=4Tna8VQv5sI



Les lourds dossiers du light



Le light pèse lourd dans le marché agroalimentaire. Ce documentaire démasque pour vous les arnaques de l'allégé...








Du Chlordécone dans les lasagnes ? Ah non, dans les bananes


Source de l'article écrit par Jean-Jacob Bicep, Député européen




Je méconnais les règles de la physique médiatique, mais assurément elles existent. Comment expliquer sinon, que certaines nouvelles pèsent des tonnes et que d’autres pèsent moins qu’une plume ? Pourquoi par exemple, un tel engouement des rédactions sur « la crise des lasagnes de cheval » et à peine un bruissement d’ailes sur le dossier du chlordécone ? Le trébuchet médiatique est terriblement injuste.

« Chlordé… quoi ? », me direz vous ? Chlordécone. Une molécule contenue dans le pesticide pulvérisé sur les plants de banane en Guadeloupe et Martinique des années durant, empoisonnant ainsi la terre de ces îles. il s’agit de l’un des plus grands scandales environnementaux de ces dernières années, qui malgré les efforts inlassables des lanceurs d’alerte, n’a pas encore entraîné une réponse forte de la part des pouvoirs publics.
Résumons. Le chlordécone appartient aux tout premiers insecticides mis sur le marché, comme le DDT ou le lindane. Très vite, leur nocivité est avérée. En 1976, les Etats-Unis interdisent le chlordécone, et dès 1979 l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare le pesticide « possiblement cancérogène pour l’homme et perturbateur endocrinien ».

Liberté de polluer pour les Békés


Mais voilà : suite à des cyclones qui causèrent d’importants dégâts pour les bananeraies des Antilles, les planteurs de banane réclament du chlordécone pour lutter contre le charançon. En 1981, le ministère de l’Agriculture accède à leur demande. La société Laurent de Laguarigue, grosse plantation béké martiniquaise, rachète le brevet. La pollution peut continuer. Des études accablantes [PDF] conduisent cependant le gouvernement à interdire l’utilisation du chlordécone en1990.

Mais comme, visiblement, la liberté de polluer est inscrite dans la déclaration des droits de l’homme et du béké, les planteurs obtiendront encore pourtant deux dérogations successives leur permettant d’utiliser le funeste pesticide jusqu’en 1993. Avec des conséquences dont la gravité doit heurter la conscience. Jugez-vous mêmes.

Une contamination pour plusieurs siècles


Entre 1973 et 1993, l’utilisation du pesticide a entraîné la contamination des sols, des récoltes et des nappes phréatiques. La partie de la population qui cultive ses propres légumes n’est pas épargnée, et les expositions persisteront pendant plusieurs siècles.

Et ce n’est pas sans conséquence sanitaire pour la population. Le fait d’avoir été exposé au pesticide est associé à un risque augmenté de développer le cancer de la prostate, ’’notamment chez les personnes possédant une concentration en chlordécone supérieure à 1 microgramme par litre de sang’’ selon un article publié dans la revue Journal of Clinical Oncology.

Retard de développement des enfants


L’Inserm et l’Institut de recherche sur la santé, l’environnement et le travail (Irset) sur la cohorte Timoun(enfant, en créole) a permis de suivre, avec le CHU de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), 1 042 femmes et leurs enfants depuis la grossesse. Elle a mis évidence « une association significative » entre l’exposition prénatale au chlordécone et une baisse de la mémoire visuelle et de la motricité fine des enfants observés. En langage courant, on parlerait de retard de développement causé par le pesticide. Quel parent accepterait tranquillement une telle révélation ?

Qu’on me pardonne alors, la question qui va suivre, mais elle mérite d’être posée, tant on a parfois l’impression, que, éloignées des yeux du législateur, Guadeloupe et Martinique sont tenues en lisière des droits les plus élémentaires.


Sera-t-il nécessaire, pour enfin attirer l’attention de l’opinion et des pouvoirs publics sur la situation environnementale et sanitaire de la Guadeloupe et de la Martinique, de mettre du chlordécone dans les lasagnes ?

Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...