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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Censure : les médias ont retardé l’exportation de la "révolution espagnole"


Article provenant de site d'Agoravox



 


Depuis plus d'une semaine il se passe en Espagne des évenements inédits dans l'histoire des démocraties occidentales. Le peuple se réunit, occupe les principales places publiques dans plus de 60 villes pour dénoncer les manipulations politiques liées au système représentatif pas vraiment démocratique selon eux.

Vous n'en aurez sûrement pas entendu parler en France, et cela est tout à fait normal.
Les mass médias se musellent et forment une sorte de néo-censure qui empêche certains sujets de faire la une des journaux et donc de faire réfléchir la population.

Je ne sais pas si cette censure, si cet "oubli", ce manque d'information est décidé par un groupe de journalistes haut placés ou si les journalistes savent ce qu'ils peuvent aborder et ce qu'ils doivent éviter afin de ne pas fâcher le système qui leur donne de si belles vies.

Ainsi, le monde médiatique s'est décidé à taire de manière très brutale le mouvement de contestation espagnol pourtant comparable à ce qu'il s'est passé en Tunisie ou en Egypte.

Peut-être que sans morts et sans violence l'information n'intéresse pas les médias. En tout cas de la même manière que sur le mouvement espagnol, les médias avaient attendu plus de deux semaines avant de diffuser l'information sur ce qui se passait en Tunisie, en effet face à l'ampleur du phénomène ils n'avaient plus le choix.

Je vais vous montrer comment les médias ont étouffé et étouffent encore le mouvement espagnol, qui nous touche si directement car il dénonce un système qui est aussi le notre, la démocratie représentative.

Google actualité est un excellent outil qui permet de rechercher des artciles par sujet.

L'affaire DSK et ses dérivés : 9 000 articles

Le volcan Islandais(en deux jours seulement) : 700 articles

Mouvement des "indignados"(pour plus d'une semaine) : 500 articles (plus de 6 000 articles en espagnol)
Les médias traitent donc de manière totalement arbitraire des différents sujets.

Comme on pouvait s'y attendre, ils mettent en avant tous les évenements qui ne demandent pas de réflexion de fond ou qui ne remettent pas en cause le système actuel.

Ainsi les catastrophes (quand elles ne sont pas nucléaires), les accidents, les meurtres et les scandales personnels politiques sont adorés des médias. Ils permettent d'occuper le terrain de l'information et d'étouffer d'autres sujets qui pourraient nuire au système médiatico-politico-financier.

Un autre exemple montre bien la capacité qu'ont les médias à faire la vie politique :

L'affaire DSK a fait monter au créneau des associations féministes qui se battent contre le machisme et le sexisme. Résultat, samedi 21 mai toute la journée les médias ont relayé l'appel des féministes à manifester le dimanche 22 mai : résultat 3000 personnes.

A Paris(Bastille), et dans une dizaine de villes française, depuis Jeudi des centaines de personnes se réunissent et campent par solidarité avec le mouvement espagnol et pour réclamer une vraie démocratie. Ils étaient plus de 500 samedi à Paris, sans aucune publicité médiatique. Et bien sûr aucun média n'a fait état du rassemblement excepté quelques médias alternatifs.

Voilà pour la certaine censure subie par le mouvement espagnol.

Mais il y a encore un autre problème, quand les mass médias parlent de ce mouvement, ils oublient de dire l'essentiel. Ce n'est pas qu'un mouvement contre le chômage ou contre la crise, c'est surtout un mouvement réclamant une vraie démocratie (Democracia Real Ya !), et n'appelant pas à voter ou prendre parti. Alors quand BFM TV fait un mini-reportage ou après avoir ommis l'essentiel, elle finit par : "Les espagnols pourront donc aller s'exprimer demain dans les urnes", on ne peut se dire que c'est du journalisme.

Les médias ont un pouvoir énorme et sont coupable, avec notre système politique, de bien des maux de notre société, ils aliènent la population, font des amalgames, mentent, censurent, ne donnent pas la parole aux citoyens.

Pour cela, une solution, écrire des articles sur des sites participatifs, sur un blog ou ailleurs, ou alors créer de nouveaux sites ou journaux d'information.

Sinon recherchez sur twitter ou facebook pour trouver les prochains rendez-vous de soutien au mouvement. (Toulouse, Bordeaux, Poitiers, Marseille, Paris, Nice, Lyon, Montpellier, Nancy, Perpignan, Toulon, Rennes, Nantes) #Spanishrevolution #Frenchrevolution #Globalcamp

"Don't blame the media, be the media"



Article en lien direct avec cette actualité : Alain Cotta & Yvan Blot : la démocratie directe existe-t-elle ?
 

Fukushima : Confinement médiatique rétabli !


Article source d'Agoravox


Deux mois se sont écoulés depuis le début de la catastrophe et nous n’en voyons pas la fin. Au contraire, tout porte à croire que la contamination va continuer de longs mois et que TEPCO n’est pas en mesure de maitriser les rejets radioactifs dans l’environnement. Pendant ce temps le gouvernement nipon est aux abonnés absents.


LETTRE OUVERTE AUX JOURNALISTES PROFESIONNELS.

TEPCO vient de reconnaître que la situation des réacteurs 1 3 et 4 de Fukushima sont bien aussi critique que ce que disait Michio Ishikawa, expert de l'institut japonais de technologie nucléaire dans une émission à la TV Japonaise.




Pour résumer la situation, le combustible nucléaire a entièrement fondu dès les premiers jours dans les 3 réacteurs, formant un magma à plus de 2000°C qui a coulé au fond de la cuve de confinement.


C’est ce magma qu’on nomme corium.


Tchernobyl : corium durci


Il est certain que les enceintes de confinement des réacteurs n’ont pas pu contenir l’énorme quantité de gaz qui s’est formés lors de ces fusions, provoquant la rupture par explosion de la partie supérieure de la barrière de confinement des réacteurs.

C’est d’ailleurs ce qui a permis l’arrosage des réacteurs par hélicoptères car l’eau ne traverse pas par magie les enceintes de confinement contrairement à ce que suggérait TF1 dans une infographie poussant le f… de gueule à des altitudes stratosphériques.




Une fois le corium au fond de l’enceinte de confinement, il ne peut être refroidi que de façon superficielle car il se forme une croute qui l’imite l’action de l’eau.

L’eau au contacte avec le corium est fortement contaminée à l’uranium, plutonium, cobalt, césium à des niveaux extrêmement élevés.

Le césium, à l’état de gaz remonte à la surface de l’eau et s’échappe de la centrale avec les vapeurs d’eau contaminant l’air en permanence.

En dessous de lui, le corium ronge lentement le béton et fini par percer l’enceinte de confinement par le bas cette fois, ce qui explique les fuites à répétition que TEPCO détecte par l’abaissement du niveau de l’eau injectée dans la cuve.

Les problèmes que TEPCO doit résoudre sont donc par ordre de panique :
- Refroidir le corium avant qu’il ne s’échappe dans les sous-sols de la centrale (ce que les russes ne sont pas parvenus à faire à Tchernobyl.)

- Refroidir le corium avant qu’il ne passe sous la centrale et n’atteigne la nappe phréatique (Ce que les Russes on fait à Tchernobyl)

- Se débarrasser des 100 à 200 000 tonnes d’eau très contaminées sans les balancer à la mer (objectif non tenu jusqu’ici, le Pacifique étant de plus en plus contaminé)
- Faire cesser l’émission de gaz contaminé dans l’atmosphère (ce pour quoi aucune action n’est encore envisageable).


maintenant


Michio Ishikawa, explique qu’une entreprise privée n’est pas capable de mener une telle action. Il assimile la situation de TEPCO à un épisode de la guerre avec la Russie quand le gouvernement impérial avait ordonné à la flotte marchande nippone d’attaquer la marie russe.

Il explique aussi que TEPCO ne s’occupe que des problèmes périphériques, comme ramasser les débris sur le site pour les mettre dans des conteneurs ou rétablir la lumière dans des salles de contrôle devenues inutiles.
On comprend que seule une réaction « à la soviétique » permettrais d’arrêter la lente mais sûre progression des coriums hors du confinement.

Or le gouvernement japonais est dans le déni. Toutes les mesures de contamination des sols effectuées montrent aujourd’hui que les vents n’ont pas soufflé dans la direction du large comme le disait la propagande rassurante du gouvernement.

Les « taches de léopard » formes une trainée qui pointe vers le nord-ouest bien au delà de la zone de 20 km d’évacuation.


Contamination des sols


Des milliers de gens continuent de vivre dans ces zones hautement contaminées sans que personne au gouvernement n’ose prendre les mesures d’urgence nécessaires.

On comprend mieux pourquoi le conseiller nucléaire du premier ministre a démissionné il y a 10 jours.
L’intérêt médiatique est retombé, laissant ces population à leur sinistre sort et cachant l’aggravation inéluctable de la pollution qui se produit en ce moment même loin des caméras, au fond des cuves éventrées de Fukushima.

Il y a de quoi désespérer devant autant d’indifférence criminelle.

Il est allucinant que ce ne soit que dans les média alternatifs qu'on trouve encore des articles sur cette tragédie. Les journalistes mainstream on fait retomber sur FUKUSHIMA une chappe de plomb bien plus étanche qu'un enceinte de confinnement.

Car enfin ce qui se joue ici, ce ne sont pas les entorses à la loi que se permettent quelques élites vicelardes trousseuses de bonnes.

Les conséquences se comptent par million de cancers parmi la population de la région et un risque majeur de contamination durable de l'environnement maritime qui va affecter tous les habitants des rives du pacifique.
Si TEPCO continue de se débarasser des ses tonnes d'eau hautement contaminées dans l'océan, des zones cotières entières vont devenir inhabitables pour des centaines d'années.

Rester indiférent à regarder le gouvernement japonnais jouer la montre au lieu de sonner le tocsin et de remuer les opinions pour faire pression sur les décideurs est une complicité de crime contre l'humanité.
Nous avons le devoir de demander des comptes et de mettre la pression.

Messieurs les journalistes REVEILLEZ-VOUS !

Vous êtes pire que des lâches, vous êtes de sinistres imbéciles !

La propagande n'arrete pas les bequerels et vous en aurez votre dose, vous et vos enfants et vos petits enfants.

Qu'imaginez vous ?

Alors bougez-vous, bon sang, et justifiez ce titre dont vous vous gobergez tant.

[...]


Fukushima, le mensonge organisé


Article source de Olivier Cabanel

 


Un tragique feuilleton se déroule sous nos yeux, dans l’indifférence générale des médias, qui préfèrent commenter la maternité de l’épouse du chef de l’état, que de s’intéresser à la situation et au mensonge organisé dans le monde du nucléaire japonais.

 Pour ceux qui s’étonneront à la lecture de ces lignes du décalage énorme qu’il y a entre la réalité, et ce que les médias traditionnels veulent bien dire, il faut découvrir avant toute chose le témoignage d’Eisaku Sato, ancien préfet japonais, qui explique de quelle façon la politique du secret est mise en place, au Japon, dans le domaine du nucléaire.

« Il ne faut pas parler, il faut garder le silence » ce sont des mots qui reviennent régulièrement dans la bouche des techniciens du nucléaire. « S’ils se mettaient à parler aux médias, il y aurait de très grandes protestations et on devrait fermer la centrale, et ça ils le détesteraient »

Il témoigne : « pour les dirigeants de Tepco, ce qui compte c’est la tranquillité, pas la sécurité ».

Devant la difficulté d’obtenir des renseignements sur le fonctionnement des centrales, Eisaku Sato va s’appuyer sur une loi votée en 2000, laquelle permet de témoigner en gardant l’anonymat.

Il obtient 22 courriers émanant du personnel de la centrale, lesquels dénoncent divers disfonctionnements, et défauts techniques : « on s’inquiète beaucoup de fissures dans l’enveloppe du réacteur, mais il y a aussi des fissures dans le moteur de la turbine, personne n’a mentionné l’explosion qui s’est produite en juin 1998 dans la centrale de Fukushima Daiichi, au réacteur n°3  ». lien

On apprend donc seulement aujourd’hui ce qui s’est passé il y a 13 ans.

Aujourd’hui Tecpo reconnait avoir falsifié le rapport dénonçant les dégâts provoqués sur deux réacteurs par cet accident.

Dès lors, il est aisé de se rendre compte que l’on ne peut pas mettre toutes les responsabilités de la catastrophe de Fukushima sur le dos du Tsunami, et qu’il nous faut nous armer de vigilance et prudence pour traiter les informations que Tepco veut bien donner, car comme le dit l’ex-Préfet, l’autorité nucléaire et l’état japonais protège ses intérêts, par la dissimulation et le mensonge.

Sur cette vidéo, on voit de quelle manière Tepco donne aux médias toutes les 3 heures des informations plus ou moins floues, d’une voix neutre, afin d’occuper l’espace médiatique.

Michio Kaku, physicien nucléaire de premier plan, affirme que le cauchemar de Fukushima n’est absolument pas fini, et que c’est une bombe sur le point d’éclater à tout moment, persuadé que le gouvernement Japonais ment continuellement. lien

Ce qui est sur, c’est qu’aujourd’hui, comme l’explique Hidehiko Nishiyama, porte parole de NISA (agence de sureté nucléaire) ils ne savent plus ce qu’il faut faire, comme on peut le découvrir dans cette vidéo publiée le 13 mai.

Autre mensonge dévoilé : 5 heures après le séisme du 11 mars, le combustible du réacteur n°1 avait totalement fondu (lien), les températures avoisinant les 2800 degrés centigrades, alors que Tepco a continuellement donné pendant des semaines des chiffres farfelus oscillant entre 30 et 50% en ce qui concernait la dégradation des réacteurs.

C’est d’ailleurs ce qu’affirmait des le 12 mai Dominique Leglu. lien

Le 12 mai, Tepco ne disait pas avoir menti, mais seulement s’être «  trompé ». lien

Ce qui est encore plus grave, c’est que nous savons aujourd’hui que c’est l’ensemble des 3 réacteurs dont la fusion est constatée, que le sous sol du bâtiment n°1 est inondé d’eau radioactive, que l’eau des unités 2 et 3 fuient dans la mer, que les cuves des réacteurs sont percées, que le niveau de radiation se trouve entre 1000 et 2000 mSv/heure, niveau extrêmement dangereux pour les travailleurs qui voudraient se risquer dans ces zones. lien

Cette fusion totale des trois réacteurs ne s’est donc pas passée au mois de mai, mais dès le 11 mars, mais ce n’est que le 17 mai 2011, soit 66 jours après, que Tepco finit par l’admettre.

C’est Mr Hosono, assistant du premier ministre Japonais, a raconté dans le détail ce qui s’est passé : le réacteur n°1 à connu la fusion totale 6h après la rupture du système de refroidissement, le réacteur n°2 a suivi, 29 minutes après, et le réacteur n°3, 14 minutes après celui-ci.

Encore mieux, Haruki Madarame, président de l’agence de sécurité nucléaire était parfaitement au courant de la situation des le début, ce qui ne l’avait pas empêché d’assurer, le 12 mars « qu’aucune enceinte de confinement n’était percée ».

On sait aujourd’hui que les enceintes de confinement des 3 réacteurs ne sont plus que des passoires. lien
La presse japonaise à confirmé le 16 mai que les réacteurs 2 et 3 sont en fusion. Les niveaux de césium 134 et 137 sont plus de 2000 fois supérieurs à la norme (près de l’entrée d’eau du réacteur n°3), (lien) et une fuite d’eau radioactive dans l’océan, pour le même réacteur, en césium 134 est 32 000 fois supérieure à la norme. lien

Aujourd’hui, de très fortes concentrations de plutonium ont été découvertes à près de 50 km du site accidenté, alors qu’il était convenu d’affirmer que les lourdes particules du plutonium ne retombaient que dans l’immédiate proximité de l’explosion. lien

Il ne faudrait pas pour autant oublier le réacteur 4 qui penche dangereusement du coté ou il pourrait tomber. lien

En attendant, le seuil mortel est atteint à l’intérieur du site de Fukushima. lien

L’historique de la situation est sur ce lien.

Pour la centrale d’Hamaoka, l’exploitant CEPC (Chubu Electric Power Company) connait aussi des déboires, ayant découvert la présence de 400 tonnes d’eau de mer dans le condensateur, et qu’une partie de cette eau est dans le réacteur. lien

Récemment, l’un des ouvriers qui est allé travailler en milieu hostile, dans une zone très irradiée de Fukushima, est mort, suite à un « malaise », mais Tepco assure que cela n’a aucun lien avec les radiations. lien

Un 3ème ouvrier est décédé le 16 mai. lien

Le plus étonnant, c’est la lenteur de la part de l’exploitant à prendre les bonnes décisions.

En effet, deux bons mois se sont écoulés, et c’est seulement maintenant que Tepco envisage de construire un sarcophage sur l’ensemble des bâtiments de Fukushima (lien) alors que la centrale continue de polluer la planète entière depuis plus de deux mois. lien

Par ailleurs, à Kawamata, et à Iliate, des habitants ont été évacués, direction les camps de réfugiés, et 7000 habitants devraient l’être aussi d’ici la fin juin. lien

Le 6 mai, on a pu constater que la pollution nucléaire a largement dépassé la zone des 30 km autour du site, atteignant maintenant les 80 km au-delà de Fukushima, et des milliers de japonais vivent encore aujourd’hui dans cette zone dangereuse. lien

La contamination au Césium 137 y atteint les 14,7 millions de Bq au m2, alors qu’à Tchernobyl, ceux qui vivaient dans des zones mesurées à 555 000 Bq avaient été expulsés depuis longtemps de la zone polluée. lien

Ailleurs dans le monde, le doute s’est installé au sujet des centrales nucléaires de chaque pays, comme en Allemagne par exemple, ou on affirme que 7 centrales devraient être bientôt fermées, suivant l’avis des experts, chargés par le gouvernement allemand d’évaluer les risques de l’énergie nucléaire. lien

En France, malgré l’attitude intransigeante du chef de l’état, qui continue, malgré les évidences, de croire au nucléaire dur comme fer, Christophe de Margerie, le directeur de Total, retire ses billes de l’EPR de Penly et préfère investir dans le solaire. lien

A Bugey, l’une des plus vieilles centrales française, l’ASN (l’autorité de sureté nucléaire) dénonce la dégradation des conditions de sécurité : un départ de feu s’est produit récemment, et de l’eau radioactive a été déversée à plusieurs reprises dans la zone des réacteurs.

Le chef de la division de l’ASN, Grégoire Deyirmendjian, affirme sans sourire « si nous devions décider la fermeture d’une centrale, nous le ferons  ». lien

Déclaration surprenante, alors que André-Claude Lacoste, président de l’ASN estimait il y a peu qu’il « n’y a aucune raison de fermer quelque centrale que ce soit en France ». lien

Sarközy joue double jeu : en affirmant qu’il est « prêt à fermer les centrales pas sures », (lien) mais il refuse de faire expertiser les centrales française par des experts indépendants, et à limité le cahier des charges des expertises, excluant que l’attentat terroriste soit pris en compte, (lien) tout comme la chute d’un avion de ligne sur un réacteur nucléaire, sachant pertinemment que ce risque est réel, et que nos centrales n’y résisteraient pas. lien

En attendant, d’étranges lumières apparaissent ici ou là, sans autres explications, même si certains évoquent HAARP, ou plus prosaïquement des transformateurs en feu ? (Liens 1, 2, 3) ou des phénomènes atmosphériques.

De son coté, Jean-Pierre Petit, tout comme de nombreux autres scientifiques, s’inquiète (lien) de cette situation, sur laquelle les médias font aujourd’hui largement l’impasse,, préférant se passionner pour une naissance à l’Elysée. lien

Car comme aurait pu dire mon vieil ami africain : « le nucléaire, c’est l’énergie du désespoir »
Merci aux nombreux internautes qui par les informations qu’ils m’ont fait parvenir ont permis cet article.

Fukushima : Contamination radioactive de la chaîne alimentaire planétaire


Article source provenant du site Kokopelli


- La traduction de cet article en Espagnol est disponible sur le site de Liberterre.

- Dans la même rubrique, voir “Nouvelles récentes de Fukushima” et voir “Articles récents sur Fukushima sans langue de bois”.
En août 1945, alors que le Japon s’était militairement effondré, la mafia globaliste des prédateurs militaro-industriels initia la 3 ème guerre mondiale en détruisant les vies de centaines de milliers de civils Japonais en l’espace de quelques secondes. Les deux bombes atomiques, lâchées sur Hiroshima et Nagasaki, annonçaient une guerre totale et génocidaire à l’encontre de l’humanité entière avec la radioactivité comme arme de destruction massive. Le désastre nucléaire de Fukushima-Daiichi constitue une crise aiguë dans cet empoisonnement radioactif chronique de l’espèce humaine, et de toute la biosphère, qui perdure depuis 66 ans.
Aujourd’hui, sept semaines après le tsunami du 11 mars 2011, la situation des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi se dégrade inexorablement. Le 28 avril, TEPCO annonçait que la radioactivité ambiante était de l’ordre de 1220 millisievert/heure, ce qui correspond à quasiment 10 millions de fois la dose radioactive artificielle admissible en France (1 millisievert/année). TEPCO, réputé pour ses mensonges outranciers depuis le début de la crise, commence à préparer le monde entier à l’éventualité, plus que probable, de son incapacité à contrôler cette catastrophe nucléaire en 9 mois, ainsi que son carnet de route le stipulait. Certains réacteurs sont en fusion totale (et ce, depuis le premier jour), les fuites sont permanentes, les risques d’explosion sont plus que plausibles, etc, etc. Alors que les émissions d’isotopes de césium 137, de strontium 90, d’iode 131, de plutonium 239… contaminent en permanence l’atmosphère et l’océan, la presse Occidentale, aux ordres de la mafia globaliste, qualifie la situation de stable, ou d’ailleurs ne la qualifie plutôt pas, afin de ne pas paniquer les foules et surtout de ne pas courroucer le gang nucléaire. La situation est effectivement stable: la pollution radioactive de Fukushima pourrait durer de longues années à moins que de nouvelles explosions catastrophiques lui confèrent une tournure beaucoup plus abrupte. Le nord du Japon aurait déjà dû être évacué. A quand l’évacuation de Tokyo et de la totalité du Japon?
Aux USA, le plutonium 238 et le plutonium 239 sont apparus à partir du 18 mars: en Californie et à Hawaï, ils furent respectivement 43 fois et 11 fois plus élevés que le niveau maximal répertorié durant les 20 dernières années. En mars, l’eau de boisson de San Francisco contenait 181 fois la dose admissible d’iode 131. Le 4 avril, l’eau de pluie de Boise dans l’Idaho contenait 80 fois la dose admissible d’iode 131 ainsi que du césium 137. En début avril, le taux de césium 137 dans les sols, près de Reno dans le Nevada, était 30 fois supérieur à la dose admissible. Egalement en avril, on a retrouvé dans de très nombreuses régions des USA, du césium 134du strontium 89, du strontium 90 et même de l’américium et du curium. Tous ces isotopes radioactifs se sont également déposés en Europe et si on ne les trouve pas, c’est qu’on ne les cherche pas.
Avant la fin de l’année 2011, tous les sols de la planète seront inexorablement contaminés par l’irradiation quotidienne et permanente des réacteurs de Fukushima. Il en sera de même pour les océans et les nappes phréatiques. C’est alors que les isotopes radioactifs de Fukushima vont entamer un long processus de bioaccumulation en remontant les divers échelons de la chaîne alimentaire. En 2012, la totalité de la chaîne alimentaire planétaire sera radioactive et donc hyper-toxique pour la santé humaine.
Mais pas de panique! L’alimentation humaine est déjà issue d’un environnement éminemment toxique et l’agriculture chimique moderne constitue, intrinsèquement, une arme de destruction massive de par sa capacité à produire, en masse, des aliments hautement empoisonnés. La mafia globaliste adore la diversité, surtout la nécro-diversité des stratégies d’empoisonnement de l’humanité et de la biosphère. La sainte trinité de leur théologie de l’annihilation se décline comme suit: Cancer, Mutation, Stérilité ou, selon la terminologie usitée dans les nombreux ouvrages du Professeur cancérologue – et lanceur d’alerte -Dominique Belpomme, des pathologies CMR, à savoir Cancérigènes, Mutagènes et Repro-toxiques.
La troisième guerre mondiale nucléaire, lancée en 1945, s’est dotée de tout un arsenal d’armes génocidaires:
- Des réacteurs nucléaires. Ils sont au nombre de 450 environ et leur finalité première n’est pas de produire de l’énergie “civile” mais bien plutôt de produire du plutonium à usage militaire. On sait pertinemment, depuis les années 70, que la filière nucléaire n’est pas rentable: elle consomme plus d’énergie qu’elle n’en produit et la facture n’inclut évidemment pas les centaines de milliards de dollars, ou d’euros, liés à la gestion des accidents et des pathologies permanentes qu’elle génère. La finalité primordiale des centrales nucléaires, dans le monde entier, est de produire du plutonium et de l’uranium appauvri à des fins de destruction humaine. (Nous renvoyons les lecteurs à un rapport de la CIA, récemment présenté sur le site de Next-up, qui met parfaitement en exergue les triangulations “au plutonium” entre la France (EDF, Cogema/Areva, CEA), le Japon et les USA. Toutes les centrales nucléaires émettent en permanence de la radioactivité: en termes techniques, elles fuient. De nombreuses études le prouvent. Il n’est que d’étudier la carte des régions où le cancer du sein et le diabète prévalent aux USA: ces régions se situent toutes dans un rayon de 150 km autour d’une centrale nucléaire. Une telle étude comparative serait impossible en France pour la bonne raison qu’il n’existe pas de région qui ne soit pas sous les fuites (et donc sous la déflagration-détonation potentielle) d’une centrale nucléaire! La France est le pays le plus nucléarisé au monde grâce à une entente parfaite entre tous les gouvernements qui se sont succédés (de toutes couleurs politiques confondues) depuis 1956 et le gang nucléaire (EDF, Cogema/Areva, CEA).
- Des déchets radioactifs. Jusqu’en 1982, ce sont “officiellement” 100 000 tonnes environ qui furent plongées, dans des containers en béton, au plus profond des océans. Mais, en fait, pas si profondément dans la mesure où certains réapparurent, au gré du tsunami de 2006 en Indonésie, pour venir s’échouer sur les côtes de la Somalie, provoquant la mort rapide des pécheurs de ce pays. Quel est l’impact des déchets radioactifs sur la vie marine de la planète Terre? Ni vu, ni connu. Depuis une trentaine d’années, les déchets radioactifs sont “retraités”: mais que l’on se rassure, les fonds de pension nucléaires n’ont pas été engloutis dans le plus grand hold-up financier de l’histoire humaine qui prévaut depuis 2008. Les déchets radioactifs jouissent d’une retraite prospère et paisible dans des ogives nucléaires (il en existe encore quelques dizaines de milliers dans l’air, dans les mers et sur terre), dans le combustible MOX (contenant 7 % de plutonium) des centrales nucléaires de France et du Japon; parfois, ils se baladent sur les routes de l’Europe et parfois même encore ils se prélassent dans des piscines sur les terrasses de certains réacteurs nucléaires. En attendant la Vague!
- Les bombes à “uranium appauvri”. Elles sont qualifiées de “bombes sales des riches” par Paolo Scampa. Contrairement à ce que la sémantique pourrait laisser entendre, elles constituent des armes terrifiantes de destruction massive. L’opération “humanitaire” en Libye, orchestrée par l’OTAN et les USA – et dont la finalité est de voler le pétrole, l’or et les ressources financières du peuple Libyen (et de déstabiliser la zone) – a déjà lâché des milliers de bombes à uranium appauvri, dites de quatrième génération, sur le territoire Libyen. Les bombes à uranium appauvri ont été utilisées pour la première fois par Israël dans la guerre du Kippour (octobre 1973) contre l’Egypte. Elles furent ensuite utilisées au Liban, par Israël, et en ex-Yougoslavie, en Irak, en Afghanistan et en Libye par les USA et diverses “coalitions” Occidentales. Elles furent également utilisées par Israël à Gaza (enquête de l’association ACDN). Les bombes à uranium appauvri génèrent cancers, mutations et stérilités dans ces pays-mêmes ou chez les militaires participant aux opérations humanitaires. Ainsi, aux USA, une étude a porté sur 631 174 militaires vétérans de l’Irak: 87 590 souffrent de pathologies musculaires et osseuses, 73 154 souffrent de pathologies mentales, 67 743 souffrent de pathologies indéfinissables, 63 002 souffrent de pathologies gastro-intestinales, 61 524 souffrent de pathologies neuronales, etc, etc. Nous convions tous les promoteurs de l’atome civil et nucléaire à consulter les sites internet présentant des photos d’enfants difformes (et c’est un euphémisme) nés en Irak, en Afghanistan, à la suite des guerres humanitaires et libératrices, ou en Ukraine, à la suite de Tchernobyl. Les bombes à “uranium appauvri” libèrent des isotopes dont la demie-durée de vie est de 2,5 milliards d’années, c’est à dire qu’il en subsistera encore dans 24 milliards d’années.
- Les “essais” nucléaires. Contrairement à ce que la sémantique pourrait laisser entendre, ce sont des explosions en bonne et due forme. Depuis 1945, il y en a eu plus de 2050 dans l’atmosphère et dans le sol. La plus grosse fut de création Russe et sa puissance fut de plus de 3000 fois celle d’Hiroshima. En 1963, voyant que le Président John Kennedy souhaitait faire voter une loi interdisant ces essais atomiques dans la Nature, la clique militariste US en fit exploser 250 en une seule année, à savoir presqu’un par jour.
- L’agriculture moderne chimique. Cette agriculture recouvre la quasi totalité des pays Occidentaux et une grande partie des pays dits émergents ou en voie d’occidentalisation. Elle utilise des fertilisants de synthèse et toute une panoplie d’armes de guerre – les pesticides – destinées à lutter contre les champignons, les herbes, les insectes, les nématodes, etc, et qui sont qualifiées de fongicides, d’herbicides, d’insecticides, de nématocides, etc. Cette agriculture de guerre, ou agriculture mortifère, produit des aliments-poisons qui génèrent une pléthore de pathologies cancérigènes, mutagènes et repro-toxiques. D’ailleurs, un agronome a autrefois comparé les fertilisants agricoles, de la chimie de synthèse, à des mini bombes atomiques à usage agricole – ou plutôt, sous couvert d’usage agricole, à but génocidaire. L’agriculture moderne chimique a également recours à des semences modifiées génétiquement par Monsanto, et autres multinationales criminelles. Ces semences chimériques, et les récoltes qui en sont issues, peuvent également être considérées comme de mini-bombes qui sèment le chaos dans l’organisme humain et animal ainsi que de nombreuses études récentes l’ont prouvé.
- L’industrie chimique. En sus de produire des cocktails de poisons pour la “paysannerie”, cette industrie a créé des dizaines et des dizaines de milliers de produits chimiques dont la majorité, pour employer l’expression consacrée, sont de véritables bombes. Certains de ces produits chimiques possèdent des appellations diverses et variées: vaccins, remèdes allopathiques, adjuvants alimentaires, sucres de synthèse, etc, etc.
- Les technologies de la communication, de la prévention médicale et de la “lutte anti-terroriste”. Dans ce fourre-tout high-tech, nous pourrions mentionner la téléphonie mobile de troisième et de quatrième générations, les systèmes WIFI, les radioscopies à usage médical, les body-scanners dans les aéroports, etc. Nous renvoyons le lecteur à une étude récente duSuisse Daniel Favre sur les pathologies des abeilles issues des interférences électromagnétiques de la téléphonie.
Pour résumer cette situation génocidaire, les psychopathes déments et criminels ont recours à deux types d’opérations spéciales pour détruire le génome humain et éradiquer une grande partie de l’espèce humaine. La première consiste à générer de la contamination radioactive directe par le biais de technologies nucléaires: essais nucléaires dans l’atmosphère et dans le sol, réacteurs nucléaires civils, réacteurs nucléaires militaires pour la recherche et la production de plutonium, bombes à uranium appauvri et non-gestion des déchets radio-actifs. La seconde consiste à ruiner le système immunitaire par une contamination radioactive indirecte, sournoise et quotidienne: aliments-poisons, vaccins, remèdes allopathiques, téléphonie mobile, etc, etc.
Et pour couronner le tout, le Codex Alimentarius, créé en décembre 1961 sous l’égide de l’OMS et de la FAO, constitue la cerise, haute en couleur mais létale, sur le gros gâteau nucléaire. On ne peut qu’admirer le raffinement de la stratégie de la mafia globaliste: depuis 1945, le complexe militaro-industriel détruit l’humanité et la biosphère tout en mettant en place une organisation internationale, le Codex Alimentarius, qui est supposée protéger les peuples. Et que fait le Codex Alimentarius pour protéger les peuples: il prend ses ordres des multinationales biocidaires pour imposer les semences chimériques, les fertilisants de synthèse, les pesticides, etc, et pour imposer, à terme, “l’irradiation” (radioactive) de tous les aliments!
Répétons, une nouvelle fois, que le Codex Alimentarius dépend de l’OMS, une branche du machin Onusien, qui pourrait tout autant s’appeler l’Organisation pour les Mutations et la Stérilité. Rappelons que les mafieux de l’OMS ont signé un traité secret de non-agressivité, en 1959, avec les mafieux de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique). Lacapacité de nuire de l’AIEA est grandissime. Ces criminels osent encore parler de quelques dizaines de décès, ou au plus de quelques milliers, à la suite de Tchernobyl, alors que le rapport de l’Académie Nationale des Sciences, paru aux USA en novembre 2009, affirme qu’entre 1986 et 2004, ce sont 950 000 personnes qui sont décédées, dans le monde, des suites de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Et nous sommes en 2011.
L’imposition inexorable du Codex Alimentarius, depuis 1961, va aboutir, à très court terme (c’est demain) à la suppression pure et simple de tous les compléments alimentaires et de toutes les plantes médicinales qui permettent à l’humanité de se protéger, ou de se soigner, des effets destructeurs de la radioactivité ou de toute autre forme de pollution agricole, médicale ou industrielle. L’interdiction de ces substances entraînera, faut-il le préciser, la suppression de la majorité des alternatives médicales, et c’est bien sûr ce que souhaite l’OMS totalitaire qui tente, depuis des dizaines d’années, de criminaliser toutes ces thérapies dites alternatives. L’OMS préfère promouvoir, pour traiter le cancer qui est devenu “épidémique”, la chimiothérapie et la radioactivité: on vit une époque formidable.
La boucle est bouclée. La mafia globaliste empoisonne l’humanité et, par le biais du Nécro-Codex Alimentarius, l’empêche de se soigner avec des thérapies alternatives et naturelles. Cela fait de nombreuses années que nous avons lancé l’alarme mais cela roupille dans les chaumières. Le Canada a déjà fait passer son décret C 51. Deux états des USA viennent de faire passer des lois criminalisant toutes les thérapies alternatives. La semaine passée, dans l’Oregon, la FDA (le Ministère de l’agriculture et de la santé aux USA) a lancé un raid, protégé sur ses arrières par 80 policiers lourdement armés, sur une petite société en activités depuis plus de 20 ans, Maxam Nutraceutics, produisant des “compléments alimentaires” pour soigner l’autisme (devenu endémique aux USA et en Europe grâce à la pollution radioactive et aux vaccins au mercure). Quant à l’Union Européenne, fidèle à ses fondement totalitaires et anti-démocratiques, elle se moque éperdument des peuples et roule pour les multinationales et le gang nucléaire: sous peu, elle aura fait passer à la trappe tous les compléments alimentaires et toutes les plantes médicinales, de même que toutes les préparations naturelles utilisées par les techniques d’agro-écologie. Et c’est cette même Union Européenne qui vient de multiplier les doses admissibles de radioactivité, dans les aliments, de 20 fois sous prétexte qu’il vaut mieux consommer des aliments radioactifs plutôt que de faire face à des pénuries alimentaires.
Le seuil minimal de radioactivité est une vaste escroquerie scientifique. Rappelons que, selon les experts en endocrinologie, il n’existe pas de dose minimale de contamination radioactive et que, de plus, les contaminations provoquées par de faibles doses sont souvent plus destructrices, pour le foetus humain, que les contaminations provoquées par de fortes doses.
Que faire? Dans un premier temps, mettre en place des techniques de décontamination des sols. Après Tchernobyl, il était interdit de vendre des fromages en Autriche; cependant, on s’aperçut rapidement que les fromages produits par des agriculteurs bios utilisant, depuis de nombreuses années, des apports de roches volcaniques (les zéolites) étaient strictement exempts de radioactivité. En effet, toutes les roches volcaniques de la famille des zéolites sont réputées pour leur capacité de bloquer les métaux lourds et les particules radioactives. Le futur de l’humanité passera par l’agriculture écologique. En effet, la première ligne de défense, à l’encontre des métaux lourds et de la radioactivité, c’est une vie microbienne prospère dans les sols et la présence d’humus et d’oligoéléments indispensables à la nutrition harmonieuse des plantes. Cette première ligne de défense est strictement absente dans la majorité des sols Européens qui sont morts, stérilisés, oxydés et dont les produits alimentaires ne font que générer, dans le corps humain, des radicaux libres facteurs de dégénérescence.
Il existe également des techniques de décontamination ayant recours à des champignons ou à des plantes pour “fixer” la radioactivité. Il n’est pas aisé de transformer un jardin ou un champ en champignonnière mais, par contre, il est beaucoup plus facile d’y planter des espèces végétales telles que le tournesol et le chanvre/cannabis. Certaines études ont mis en valeur que ces deux espèces végétales avaient été utilisées avec succès à la suite du désastre de Tchernobyl. La question reste de savoir comment recycler les plantes de décontamination. On pourrait proposer d’en organiser des collectes qui seraient expédiées vers l’Elysée ou vers les sièges d’EDF ou d’Areva. Le grand avantage du chanvre/cannabis, en tant que plante décontaminante, c’est qu’il permet aussi de confectionner des cordages très solides!
Car franchement, les peuples de la Terre en auront bien besoin de ces cordes le jour où ils érigeront des Tribunaux Planétaires pour juger tous les psychopathes et sociopathes, et les crapules en tous genres, qui ont transformé cette belle planète en une poubelle toxique et radioactive.
En effet, la première phase de décontamination serait, en toute logique, une phase de décontamination du tissu social car il ne sert à rien de décontaminer la biosphère si les prédateurs militaro-industriels continuent de l’empoisonner avec entrain. La décontamination du tissu social est un impératif urgent si l’on veut aider l’espèce humaine à passer le cap de cette extinction présente. Les prédateurs militaro-industriels doivent être neutralisés par tous les moyens imaginables. C’est alors qu’il sera possible de stopper toutes les centrales nucléaires, d’interdire l’agriculture chimique, de condamner toutes les multinationales biocidaires, d’éliminer toute la presse globaliste, de mettre fin au hold-up financier…
En bref, il nous faut promouvoir une insoumission totale aux Autorités qui fonctionnent dans un vide intégral d’autorité morale et spirituelle, le Nouvel Ordre Mondial. Lorsque leurs valets d’Etat seront neutralisés, les multinationales s’effondreront car elles ne subsistent que grâce à la corruption généralisée.
C’est cette corruption qui permet à TEPCO, au gouvernement Japonais et aux diverses Autorités Occidentales de mentir effrontément en prétendant que la situation à Fukushima est stabilisée et qu’il n’existe aucun danger radioactif pour les peuples de la planète qui sont maintenus, de force, dans l’ignorance la plus crasse. En France, qu’en est-il des ONGs auto-déclarées anti-nucléaires? Le Réseau Sortir du Nucléaire renvoie ses lecteurs vers le New-York Times pour des infos sur le statut des “réacteurs endommagés” de Fukushima. Soyons sérieux, les réacteurs ne sont pas endommagés, ils sont détruits et il serait plus authentique d’orienter les lecteurs anglophones vers des blogs dédiés à cette problématique plutôt que vers la grande presse US. On en viendrait presque à se demander pour qui roule le Réseau Sortir du Nucléaire depuis qu’ils en ont éjecté Stephan Lhomme qui vient de créer son propre Observatoire du Nucléaire. Quant à Greenpeace, les platitudes, sur son site, concernant Fukushima, sont pathétiques: la transcription des communiqués du gouvernement Japonais ne constitue pas de l’information, c’est de l’intox. Rappelons que Greenpeace, tout autant que le Réseau Sortir du Nucléaire, ont cautionné l’immense farce du Grenelle de l’Environnement, ce qui est déjà tout un non-programme nucléaire!
C’est en fait l’Association Next-up qui tente le plus sérieusement de présenter des informations, au jour le jour, en France. Nous conseillons aux lecteurs, également, le site de Jean-Pierre Petit dont les dossiers techniques et scientifiques sont toujours magnifiquement étayés. Quant à la Criirad, elle n’a pas présenté de nouvelles récentes depuis son communiqué du 12 avril. On conçoit aisément qu’il n’est pas facile pour de petites associations, sans moyens financiers, de tenter de percer le mur opaque du secret qui a été érigé autour de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi: ce n’est pas un sarcophage de béton qui a été érigé autour des réacteurs de Fukushima, c’est un sarcophage quasi-impénétrable de mensonges et d’intox. Qui a évoqué la forte probabilité qu’une explosion nucléaire, et non pas une explosion à l’hydrogène, a eu lieu dans le réacteur 3? Personne à part quelques physiciens ou ingénieurs nucléaires qui ne pratiquent pas la langue de bois: Leuren MoretArnie GundersenChris Busby… Et aujourd’hui, 29 avril, le professeur Toshiso Kosako, mandaté par le gouvernement Japonais le 16 mars en tant que conseiller spécial nucléaire, vient d’annoncer sa démission, les larmes aux yeux, parce que, dit-il, «le premier ministre a ignoré les lois». Mais peut-être ne les connait-il pas?
La finalité de ce court article n’est pas de fomenter la peur ou la dépression: elle est de promouvoir la mise en place de techniques de dépollution et d’encourager les peuples à déclarer ouverte la chasse aux prédateurs militaro-industriels, la source toxique de tous leurs maux.
La crise de Fukushima, et la contamination subséquente de l’intégralité de la chaîne alimentaire planétaire, constituent une nouvelle invitation à oeuvrer en co-évolution avec la Terre-Mère. Il ne reste que peu de temps.
Dominique Guillet. Le 29 avril 2011.
Depuis 1999, l’Association Kokopelli lutte pour la Libération des Semences et de l’Humus. Nous nous engageons, présentement, à faire des recherches et à établir des protocoles au bénéfice des jardiniers afin de les aider à vivre et àcontinuer de jardiner dans un monde contaminé par la radioactivité. Toutes nos fiches techniques seront présentées sur le site ou sur le blog de l’association.

Into Eternity (Bande annonce)


Source : L'express


Le documentaire pose la question du nucléaire sur le long terme.

A Onkalo, en Finlande, on creuse actuellement le premier site mondial de stockage permanent - et non surveillé - de déchets radioactifs. 6 kilomètres de galeries, allant jusqu'à 500 mètres de profondeur, devrait accueillir nos résidus énergétiques avant d'être scellées pour plus de cent mille ans et traverser ainsi plusieurs civilisations, guerres, épidémies, âges glaciaires [...].

Sous la forme (amusante) d'un documentaire adressé au futur, Michael Madsen interroge les scientifiques responsables de ce projet et développe une réflexion détonante, imaginant le nucléaire comme le feu prométhéen de notre époque. [...] Into Eternity pose la question du nucléaire à long terme. Et le documentaire donne le vertige. D'autant que ce site n'accueillera qu'une infime partie des 300 000 tonnes de déchets radioactifs mondiaux, sans compter la consommation énergétique en expansion de l'Inde ou de la Chine.























Documentaire entier ICI

La crise, ce n’est pas pour tous !


Article source de Réforme aujourd'hui
Ecrit par Albert Ricchi.


L’écart ne cesse de se creuser entre les très hauts salaires (1700 cadres dirigeants touchent en moyenne 1,7 million d’euros par an) et la grande masse des rémunérations qui constituent la base de la pyramide salariale.
Si cet écart grandit d’année en année, c’est bien sûr parce que les uns augmentent régulièrement dans de fortes proportions tandis que les autres se voient appliquer un pourcentage d’augmentation qui dépasse rarement le taux annuel d’inflation, notamment pour le tiers de l'ensemble des salariés qui touche un salaire inférieur à 1,3 SMIC et la moitié qui touche entre 1,3 et 2 fois le SMIC...

Le journal Les Echos a publié il y a quelques jours le palmarès annuel des rémunérations des dirigeants du CAC 40. Les chiffres astronomiques avancés par le journal montrent, s’il en était besoin, que les grands patrons français ne connaissent pas la crise.
En tête, Michel Rollier, gérant de Michelin, a reçu 4,5 millions d’euros au titre de l’année 2010. La deuxième place revient à Frank Riboud, PDG de Danone (4,4 millions d’euros). Bernard Arnault, PDG de LVMH, complète le podium, avec une rémunération de 3,9 millions d’euros. Citons encore quelques-uns des noms qui figurent dans la suite du classement : Jean-Paul Agon (L’Oréal), Maurice Lévy (Publicis), Christopher Viehbacher (Sanofi-Aventis), Philippe Varin (PSA), Gérard Mestrallet (GDG Suez), Christophe de Margerie (Total) se situent au-dessus du seuil des 3 millions d’euros !
La rigueur ne semble plus à l’ordre du jour. Ces dirigeants ont vite oublié les serments faits au plus fort de la crise et les « bonus » (rémunération variable s’ajoutant chaque année au salaire fixe) qui sont repartis à la hausse. Ainsi Louis Gallois (EADS) ou Frédéric Oudéa (Société Générale) avaient fait savoir qu’ils renonçaient à leurs primes mais toucheront cette année de confortables bonus supérieurs au million d’euros. Et l’on peut même parier que Carlos Ghosn, récemment mis en difficulté par la grotesque affaire d’espionnage du groupe Renault et contraint de renoncer à sa part variable pour sauver sa tête, ne s’imposera pas longtemps un tel régime.
Se garder une poire pour la soif
Les salaires (part fixe et part variable) sont loin de constituer la seule source de revenu des grands patrons français. S’y ajoutent généralement de juteuses retraites additionnelles, servies par l’entreprise à ses anciens dirigeants. Les Echos indiquent par exemple que Ben Verwaayen, patron d’Alcatel-Lucent ou Henri de Castres, PDG d’AXA, bénéficieront d’une pension complémentaire équivalente à 40% de leur rémunération.
Il faut mentionner également les « parachutes dorés », ces indemnités mirobolantes grâce auxquelles même les patrons désavoués par leur conseil d’administration peuvent partir les poches pleines. Un code de bonne conduite mis au point par le MEDEF propose de plafonner le montant de ces indemnités, qui ne devrait pas dépasser deux ans de rémunération, soit entre 2 et 5 millions d’euros. Mais seule une quinzaine d’entreprises du CAC se sont alignées sur cette norme, pourtant peu contraignante…
Autre source de revenu : le cumul des postes d’administrateurs. Une récente étude du cabinet Heidrick & Struggles montre que la France détient le record européen en la matière : 6,5 membres (soit environ la moitié d’un conseil d’administration du CAC 40) siègent en même temps dans au moins trois autres CA (contre 4 membres en Allemagne et 3 au Royaume-Uni). En France, les PDG eux-mêmes pratiquent ce cumul, qui leur permet non seulement d’entretenir leurs réseaux mais aussi de toucher des jetons de présence et de bénéficier souvent de pensions (55 000 euros par an en moyenne pour un ancien administrateur).
Prototype de ces grands patrons cumulards, Henri Proglio qui dirige EDF et siège au CA de CNP assurances n’a abandonné le CA de Véolia Environnement que contraint et forcé. Quant à Carlos Ghosn, il aime souligner la modicité du salaire que Renault lui verse : 1,2 million d’euros seulement ! Mais il se garde bien de rappeler que Nissan, dont il est également PDG, lui a versé un autre salaire plus élevé (6,8 millions d’euros pour 2009-2010), qui s’ajoute ainsi au premier !
Nouveaux cadeaux fiscaux
Les grands patrons français peuvent ainsi affronter la crise l’esprit léger et les poches lourdes (salaires fixes, bonus, retraites, parachutes dorés, jetons de présence accumulés). Ils ont d’autant moins de raisons de s’en faire que Nicolas Sarkozy fait tout son possible pour contenter ses amis les plus fortunés et éviter toute atteinte à leur patrimoine.
François Baroin, ministre du Budget, propose ainsi un allégement de l’ISF qui ne toucherait plus que les variations annuelles du capital (et non le stock total de capital) et qui ne s’appliquerait qu’aux patrimoines supérieurs à 1,3 million d’euros (contre 800 000 euros aujourd’hui), libérant ainsi plus de la moitié des assujettis à l'ISF.
Ce projet de nouvelle réforme de la fiscalité a été validé le 11 mai dernier en Conseil des ministres. Elle prévoit que l’allégement de l'ISF et la suppression du bouclier fiscal coûteront 1,7 milliard d'euros.
Le ministre assure que cette réforme sera autofinancée. Il avance une hausse de la fiscalité sur les successions et une taxe supplémentaire pour les revenus de plus de 2 ou 3 millions d'euros, qui sera anecdotique. Pire, le gouvernement compte sur la lutte contre la fraude fiscale pour équilibrer ses comptes mais on ne voit pas pourquoi cet argent devrait servir à baisser l’ISF…
En pratiquant ainsi, le gouvernement reconnaît par là même son erreur, démantelant de nombreux points du « paquet fiscal » qui ne l’avaient pas été… et va sans doute à nouveau s’empêtrer dans de nouvelles mesures prises à la va-vite pour récupérer ce 1,7 milliard …
Pendant ce temps, les salariés, eux, doivent se contenter de miettes. Comment qualifier autrement la prime « Sarkozy ». Les entreprises ayant augmenté les dividendes de leurs actionnaires seraient obligées de verser une prime à leurs salariés. A première vue, l’idée paraît plutôt favorable en imposant une meilleure répartition des bénéfices de l’entreprise.
Mais premier bémol : celle-ci ne touchera que les entreprises de plus de cinquante salariés ayant versé des dividendes, soit seulement 3 millions de personnes ! Deuxième bémol : il faut que ces entreprises aient augmenté leurs dividendes, ce qui est absurde : Total par exemple, a prévu de verser environ 5 milliards d’euros à ses actionnaires cette année alors que son taux de dividendes n’a pas progressé. Les salariés de la richissime multinationale ne toucheraient donc aucune prime. Enfin, le montant de la prime ne sera pas imposé par l’Etat mais devra être négocié au sein des entreprises. Vu l’état du dialogue social en France, bien rares seront les salariés qui pourront bénéficier d’une prime significative.
Elle va pousser aussi les salariés à espérer que leur entreprise augmente les dividendes et donc à être solidaires des actionnaires. Elle entretient la confusion entre revenu et salaire. Et c’est une nouvelle niche fiscale : les primes déjà versées pourront être étiquetées « prime dividendes » et bénéficier ainsi de l’exonération de cotisations sociales prévue dans cette proposition.
Celle-ci n’a en fait qu’un seul but : faire croire que le gouvernement fait une politique sociale. Certes, Laurence Parisot s’ébroue en répétant sur tous les médias son opposition à cette prime Mais cela permet surtout à Nicolas Sarkozy de faire semblant de tenir tête au MEDEF.
Gageons que le peuple français ne se laissera pas prendre à cette nouvelle comédie…

Photo Creative Commons : C'est la crise par alter1fo (http://www.flickr.com/photos/alter1fo/2996210203/)

Pierre Faillant De Villemarest : Les sociétés secrètes


Pierre Faillant De Villemarest était un ancien résistant et ex-membre des services secrets français spécialiste de l'espionnage soviétique. Il est mort le 22 février 2008 à l'âge de 85 ans.






La stratégie du choc


Article source de Mécanopolis



En 2007, Naomi Klein publiait La Stratégie du choc. Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d’état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plongent chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger


S’il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c’est Milton Friedman, Prix Nobel d’économie en 1976. Friedman, soutenant l’ultralibéralisme, conseilla aux hommes politiques d’imposer immédiatement après une crise des réformes économiques douloureuses avant que les gens n’aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. Naomi Klein la qualifie de stratégie du choc. En utilisant de nombreuses images d’archives, Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.









Dette US : Prêts pour le grand plouf du $ ?


Article source d'Agoravox 



La Chine menace. Le congrès grogne. Les agences de notation jouent les Cassandres. L'UE se tait. Les USA sont au bord d'un gouffre financier, en slip de bain. S'appretent-ils réellement à plonger ?
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Et hop !
Ca y est, la Chine commence à se douter qu’il y a anguille sous monolithe.
Il a tout de même fallu l’évocation par l’agence de notation Standard & Poor’s de l’éventualité de la dégradation de la note de la dette des USA.
La Chine, premier détenteur de cette dette, a pressé les Etats-Unis d'adopter des "mesures responsables" en vue de protéger les investisseurs par la voix du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Hong Lei.
A leur tour, les représentants du congrès US commencent à se demander si la dette colossale des USA détenue par la Chine ne représenterait pas une menace pour leur sécurité nationale.
La semaine dernière, le président de la commission de la Défense de la Chambre des représentants, le républicain Buck McKeon, a publié un projet de loi de finance du Pentagone pour l'exercice 2012 - lequel débute le 1er octobre 2011 - en y insérant une mesure réclamant au Pentagone et au Renseignement américain de déterminer le danger stratégique que représente  la dette américaine envers la Chine.
Voici donc que les militaires et le renseignement US sont conviés à entrer dans la danse de la crise monétaire mondiale qui se prépare.
Il ne faut pas se tromper sur la portée diplomatique de cette mesure, dont le principal destinataire est de tout évidence le gouvernement chinois : il signifie, « continuez à nous parler de la dette et elle deviendra un enjeux de sécurité nationale entre nous »
La Chine, qui détenait fin août 2010 un total de 868,4 milliards de dollars de bons du Trésor américains (chiffres officiels américains), cherche depuis à baisser son exposition en dollars mais le processus est lent, les acheteurs ne se bousculant plus au portillon. Le rythme des investissement chinois hors de son territoire a dépassé les 50 milliards de dollars par mois, dans une course effrénée à la concrétisation de cette masse de papier vert qui va faire face à 3 risques majeurs cette rentrée :
Crise de la dette souveraine US.
Crise du budget national US.
Crise monétaire du $.
Le congrès a relevé il y a peu le plafond légal de la dette US à 1.900 milliards de $ afin de ne pas mettre le gouvernement fédéral en défaut de payement.  Mais ce sursis ne règle en rien le problème principal :  Les USA ont, depuis 2008, considérablement augmenté leur dette tout en bénéficiant d’une réduction du montant des intérêts de cette dette !
Comment ce paradoxe a-t-il été rendu possible ?
 Par l’abaissement historique des taux d’intérêts sur les bonds du trésor US (parts sur la dette).
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Dette US
En bleu la dette. En rouge les intérêts.
Et quand il ne s’est trouvé plus grand monde pour acheter ces bons du trésor US, c’est la FED qui s’est mise à les acheter massivement et à deux reprises (QE1 et QE2) pour maintenir leur taux artificiellement bas.
Or les principaux acheteurs de la dette US ne sont plus preneurs : Le Japon a une crise sur les bras, la Chine diversifie, la zone Euro lutte contre des crises internes.
La QE2 arrive à son terme en juin 2011 et l’annonce de Standard and Poor’s nous donne un avant gout de ce que les marchés feront : ils ne voudront pas acheter les bons du trésor US.
A ce moment la FED devra choisir si elle vole à nouveau au secours de l’oncle Sam ou si elle laisse le « libre marché » faire décoller les taux d’intérêts auxquels oncle Sam pourra emprunter à l’avenir.
Or, avec un tel niveau d’endettement , les USA se verraient rapidement incapables de financer l’explosion des intérêts à rembourser.
La suite est prévisible, l’Allemagne l’a connue après 1918 : l’hyper inflation de la monnaie.
Évidemment cette hypothèse est un scénario catastrophe pour l’ensemble des gros détenteurs de fonds en $, au premier rang desquels la Chine.
Chine et USA jouent donc à « je te tiens, tu me tiens par la barbichette ». Si la Chine cesse d’acheter des bonds du trésor US comme en a menacé Zhou Xiaochuan, le gouverneur de la banque centrale chinoise, le dollar risque de chuter dans l’abime et la Chine d’y perdre d’avantage de plumes que les USA.
Dans cette guerre des nerfs, évoquer l’entrée dans le jeu du pentagone et du renseignement n’est pas anodin.
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Pays classés par risque financier
Coucou ! Qui vient après la Grèce, l’Irlande et le Portugal ?
Les échéances approchant, la situation ne pourra sans doute pas rester à l'équilibre longtemps. La rentrée 2011 sera un moment délicat à négocier pour l'économie mondiale afin d'éviter un plongeon incontrolable du $.
A moins que le grand plongeon soit déjà planifié par Washington où de nombreuses voix parlent déjà de la monnaie mondiale qui devrait replacer le $ comme référence internationnale dans un ordre mondial nouveau.
Alors, prêts pour la grand plouf ?




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Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...