RSS

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Les armées secrètes de l'OTAN


Après la Seconde Guerre Mondiale, la CIA et le MI6 ont mis en place, dans toute l’Europe de l’Ouest, des armées secrètes destinées à être activées en cas d’invasion soviétique. Ces réseaux, dirigés par l’OTAN et souvent adossés à des groupes d’extrême droite, furent appelés Stay Behind. 


Bientôt, de chaque côté du Rideau de Fer, l’Europe s’installait dans le statu quo, et la probabilité d’une offensive soviétique devenait infime. Pourtant, les réseaux stay behind ne furent jamais démantelés. Au contraire, ils allaient user de leur force pour interférer, en temps de paix, dans les processus démocratiques nationaux. Chaque fois que la gauche menaçait d’accéder au pouvoir, le bras armé de l’OTAN pouvait intervenir.




À plusieurs reprises, cet usage de la force est allé jusqu’au terrorisme et la mort de civils innocents. Pire, dans certains cas, les forces de police et les services de sécurité ont préféré protéger les coupables afin de préserver leur capacité de combat. Grâce à ces protections, le réseau Stay Behind a pu jouir du secret le plus total.


Ce film propose de retracer l’histoire de ces réseaux : leur raison d’être, leur fonctionnement, mais aussi la logique qui entraîna leur dévoiement criminel et anti-démocratique. Nous entendons ainsi jeter une lumière nouvelle sur toute une série de meurtres, de trafics et d’exactions dont beaucoup n’ont pas été élucidés, mais qui peuvent être imputés aux armées secrètes de l’OTAN.


Cet éclairage inédit nous permettra de mieux comprendre l’Europe dans laquelle nous vivons. Une Europe en partie fondée sur le mensonge. Une Europe démocratique qui a pu, au nom de la liberté, se livrer à la manipulation, à l’assassinat politique, et au terrorisme d’Etat.








Partie 1 :










Partie 2 :











Partie 3 :







Quelques articles pouvant vous intéresser :


Pas vu, pas pris

Les dissimulateurs

Françafrique, l'argent roi

Françafrique, les raisons d'état

Denis Robert : dix ans et toutes mes dents

Le réseau Gladio, armée secrète d'Europe

Solutions locales pour un désordre global


"Les films d'alertes et catastrophistes ont été tournés, ils ont eu leur utilité, mais maintenant il faut montrer qu'il existe des solutions, faire entendre les réflexions des paysans, des philosophes et économistes qui, tout en expliquant pourquoi notre modèle de société s'est embourbé dans la crise écologique, financière et politique que nous connaissons, inventent et expérimentent des alternatives."


Coline Serreau (réalisatrice du documentaire).


Merci à Lull pour m'avoir conseillé ce documentaire!





Partie 1 :











Partie 2 :











Partie 3 (le début de la vidéo est un arrêt sur image car l’hébergeur bloquait la diffusion d'images (violente) d'abattage d'animaux au début de cette partie là... la vidéo reprend donc au bout de 3min30) :











Partie 4 :











Partie 5 :











Partie 6 :







Voici l'adresse du site Kokopelli : http://www.kokopelli.asso.fr/


Quelques articles pouvant vous intéresser : 


Notre Poison Quotidien

Vers un crash alimentaire

On est ce que l'on mange

Au Vietnam l'agent orange tue encore

Le monde selon Monsanto

Crash pétrolier : Cruel sera le réveil

Biocarburant, le mensonge vert

Oil, smoke and mirror (pétrole et écran de fumée)


Oil, smoke & mirrors (Pétrole et Ecrans de fumées) donne une analyse pertinente de la perception de notre monde présent et à venir au travers de nombreux témoignages mettant en parallèle notre situation énergétique et un évènement majeur qui à marqué notre siècle...


Au travers d’une série d’interviews informées et éloquentes ce documentaire nous met face à une réalité ou plutôt une menace bien réelle. Celle de la fin de l'ère pétrolière. Entre guerre contre le terrorisme et volonté de maîtriser les dernière ressources de pétrole du monde, les Etats-Unis nous esquissent aujourd'hui une partie de leur potentiel, n'en déplaise au reste du monde.

Les intervenants principaux sont : Richard Heinberg : Auteur de "The Oil Depletion Protocol", Julian Darley : Fondateur de l’institut "Post Carbon", Michael Meacher : Parlementaire, et ancien ministre britannique de l’environnement, Colin Campbel : Géologue et membre de "l’Association for the Study of Peak Oil and Gas", Chris Sanders : Economiste politique, membre de "Sanders Research Associates", Paul Roberts : Journaliste, Auteur de "The End of Oil", Nafeez Mossaddeq Ahmed : Analyste politique, auteur de "La guerre contre la vérité", Andreas Von Bülow : Ancien ministre allemand des sciences et technologies, Philip J. Berg : Procureur, membre des "Scholars for 9/11 Truth", Christopher Bollyn : Journaliste de chez "American Free Press", David Shayler : Ancien membre du MI5, Officier du contre terrorisme, Webster Tarpley : Historien, auteur de "La terreur fabriquée, Made in USA".
















Quelques articles pouvant vous intéresser : 


Crash pétrolier : cruel sera le réveil

La grande fraude du réchauffement climatique

America : From Freedom to Fascism


11 septembre : 

Pour les septiques
Des faits, des explications...
Petit rappel
11 septembre : lettre d'un instituteur à Bush et Jacques Lang
Irak de la dictature au chaos
Tell The Truth!


L'histoire secrète du pétrole :

>Le temps des grands rapaces
>Le temps des complots
>Le temps des batailles
>Le temps des premiers craquements
>Le règne despotique des 7 soeurs
>Le temps des magouilles
>Le temps des règlements de compte
>Le temps des scandales et du repli

Manipulation médiatique, Propagande, Censure (FOXNews)


Outfoxed nous fait un exposé sans concession du fonctionnement de la chaine FOX news dont le slogan est : " fair and balance " comprenez juste et impartiale et dont le fonctionnement montre tout à fait le contraire.

La chaîne ultra-conservatrice « Fox News » (appartenant à Ruppert Murdoch) aime bien se présenter comme l’unique média « équitable et objectif ». Or la réalité est loin du compte : l’une des caractéristiques de sa couverture de la campagne, notamment dans les derniers jours avant l’élection, a été l’insistance constante sur le fait que « l’écart entre les deux candidats est minime » et que John McCain « remonte nettement dans les sondages ». L’assurance et la fréquence avec laquelle les présentateurs de la chaîne ont répété leur "propagande" a fini par lui donner vie – au point que les médias français, dont le Monde et le Figaro s’en sont fait écho – alors que rien ne permettait à aucun moment de vérifier l’information.








Partie 1 :











Partie 2 :











Partie 3 :











Partie 4 :









Quelques articles pouvant vous intéresser : 


Vendre la guerre aux américains

Pas vu, pas pris

Denis Robert : Dix ans et toutes mes dents

Les dissimulateurs

Journalisme servile ou opprimé?

Sous le feu des ondes


Troubles du sommeil, difficultés à respirer, maux de tête, risques cancérigènes : les ondes électromagnétiques menacent-elles la santé humaine ? En dépit d'études de plus en plus nombreuses, la science reste divisée sur la question, ce qui alimente une polémique montante.

Au nom du principe de précaution, certains mettent en cause l'attentisme des pouvoirs publics, qu'ils accusent de complaisance envers le puissant secteur de la téléphonie mobile. Mais ils sont en retour taxés de paranoïa, voire d'obscurantisme. Pour nous permettre de faire le tri, cette enquête passe en revue, de façon claire et rigoureuse, les principaux résultats obtenus à ce jour par les chercheurs, en se gardant de prendre parti.



Défiance


Le biologiste Alain Vian a réussi une première scientifique en démontrant que les organismes vivants réagissaient aux ondes, et ce sans transfert d'énergie. Cela est-il pour autant « délétère » ? Selon le neurologue suédois Olle Johansson, qui se bat pour voir l'« hypersensibilité » aux ondes électromagnétiques reconnue, une catégorie de la population au moins souffre de la multiplication des technologies sans fil, notamment de la téléphonie mobile. Dans les champs de la biologie et des neurosciences, une majorité d'études concluent à une augmentation des probabilités de cancer, sans pour autant évaluer le risque avec précision. Au fil d'entretiens avec les scientifiques dont les travaux ont été les plus commentés, cette enquête très documentée fait le point, esquissant en filigrane une réflexion sur la défiance grandissante de la société face à ses industries.



Partie 1 provenant d'une chaine québécoise (car celle d'Arte était supprimée à tout les coups), les 2 autres, par contre, sont d'Arte.




Partie 1 :













Partie 3 :









Quelques articles pouvant vous intéresser : 




On est ce que l'on mange

Le monde selon Monsanto

Tabac, la conspiration

Une vérité sur le cancer

Notre poison quotidien

Prêt à jeter




Un produit usé = un produit vendu ! Tourné aux quatre coins du monde, ce film enquête sur l'obsolescence programmée, concept vieux comme l'industrie mais toujours vivace. Une démonstration aussi implacable qu'éclairante.




                Dans les pays occidentaux, on peste contre des produits bas de gamme qu'il faut remplacer sans arrêt. Tandis qu'au Ghana, on s'exaspère de ces déchets informatiques qui arrivent par conteneurs. Ce modèle de croissance aberrant qui pousse à produire et à jeter toujours plus ne date pas d'hier. Dès les années 1920, un concept redoutable a été mis au point : l'obsolescence programmée. "Un produit qui ne s'use pas est une tragédie pour les affaires", lisait-on en 1928 dans une revue spécialisée. Peu à peu, on contraint les ingénieurs à créer des produits qui s'usent plus vite pour accroître la demande des consommateurs.


Croissance folle

"À l'époque, le développement durable n'était pas au centre des préoccupations", rappelle Warner Philips, arrière-petit-fils des fondateurs de la marque du même nom. Mais alors que les ressources de la planète s'épuisent, rien n'a changé. "La logique est croître pour croître", note Serge Latouche, professeur émérite d'économie à l'université de Paris 11. Tournée en France, en Allemagne, en Espagne, au Ghana et aux États-Unis, nourrie de nombreuses archives et interviews, avec, pour fil conducteur, le test d'une imprimante récalcitrante, cette démonstration minutieuse débusque les avatars de l'obsolescence programmée et leurs répercussions. Elle esquisse aussi d'autres modèles économiques : de la décroissance, prônée par Serge Latouche, à une industrie qui produirait et recyclerait à l'infini, à l'image de la nature. Une investigation passionnante, qui, l'exaspération une fois passée, amorce la réflexion.









Merci à Rémi pour m'avoir conseillé ce documentaire!



Quelques articles pouvant vous intéresser :


Capitalism : A love story

L'Amérique en cessation de paiement

Tabac, la conspiration

Une vérité sur le cancer

Plastiques, alerte aux toxiques

Le monde selon Monsanto

Surplus, la consommation par la terreur

H2Oil

GasLand

La bataille pour l'or noir

America : From freedom to Fascism

La grande fraude du réchauffement climatique

Notre Poison Quotidien








Au cœur de cette enquête , il y a une question fondamentale : comment les produits chimiques qui contaminent notre chaîne alimentaire sont-ils testés, évalués, puis réglementés ?


Au cours des 30 dernières années, le cancer, les maladies neurologiques (Parkinson et Alzheimer) ou auto-immunes, le diabète et les dysfonctionnements de la reproduction n’ont cessé de progresser. Comment expliquer cette inquiétante épidémie, qui frappe particulièrement les pays dits « développés » ? C’est à cette question que répond Notre poison quotidien, fruit d’une enquête de deux ans en Amérique du Nord, en Asie et en Europe.


S’appuyant sur de nombreuses études scientifiques, mais aussi sur les témoignages de représentants des agences de règlementation – comme la Food and Drug Administration (FDA) américaine ou l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) –, le film montre que la cause principale de l’épidémie est d’origine environnementale : elle est due aux quelques 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement, et principalement notre alimentation, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.


Cette grande enquête retrace le mode de production, de conditionnement et de consommation des aliments, depuis le champ du paysan (pesticides) jusqu’à notre assiette (additifs et plastiques alimentaires). Elle décortique le système d’évaluation et d’homologation des produits chimiques, à travers les exemples des pesticides, de l’aspartame et du Bisphénol A (BPA), et montre qu’il est totalement défaillant et inadapté. Elle raconte les pressions et les manipulations de l’industrie chimique pour maintenir sur le marché des produits hautement toxiques. Enfin et surtout, elle explore les pistes permettant de se protéger en soutenant ses mécanismes immunitaires par la nourriture, ainsi que le démontrent de nombreuses études scientifiques (décriées par l’industrie pharmaceutique).



Cette vidéo n'est que le trailer car la diffusion du documentaire se fera le 15 mars 2011 à 20h45 sur ARTE













Quelques articles pouvant vous intéresser : 


Le monde selon Monsanto

Tabac, la conspiration

On est ce qu'on mange

Une vérité sur le cancer

Sucre - Une poudre blanche qui rend accro

Tabac, alcool : poison en vente libre

Vers un crash alimentaire

Le dessous des cartes, les paradis fiscaux






















Quelques articles pouvant vous intéresser : 


Les dissimulateurs

Pas vu, pas pris

L'Amérique en cessation de paiement
Denis Robert

Denis Robert : dix ans et tout mes dents

Capitalism, A love story

La guerre de l'or noir


Comment prolonger l'ère du pétrole ? C'est le défi que tentent de relever les États et les scientifiques engagés dans une nouvelle "guerre" de l'or noir.


Première observation : la production des gisements existants connaît un déclin impressionnant. Il faudrait, pour combler le déficit, trouver 5 millions de barils en plus par jour, l'équivalent de la production de l'Iran ou de l'Irak ! Deuxième constat, tout aussi inquiétant : personne ne connaît exactement l'état des réserves. Les chiffres avancés sont probablement surestimés. Or sans pétrole, tout notre système économique s'effondre : transports, médecine, agro-industrie... Il y a donc urgence à trouver le moyen de mieux exploiter les ressources disponibles et à en découvrir de nouvelles. De laboratoire en laboratoire, de champ pétrolifère en plate-forme de forage, le documentaire fait le point sur les recherches en cours : forages de prospection, méthodes d'extraction plus performantes, étude de la formation des hydrocarbures. Sous la direction de Vladimir Kutcherov, des chercheurs russes affirment en effet que le pétrole n'est pas une énergie fossile, mais se forme en continu dans les profondeurs de la terre. Pour l'instant, les experts occidentaux considèrent cette théorie avec réserve, voire avec hostilité. Et continuent de privilégier la recherche de sites de plus en plus difficiles à exploiter comme l'a montré la catastrophe du golfe du Mexique.







Partie 1 :











Partie 2 :











Partie 3 :










Quelques articles pouvant vous intéresser : 


H2Oil

GasLand

Crash pétrolier : cruel sera le réveil

La grande fraude du réchauffement climatique

Marée noire Golfe du Mexique : BP cache les preuves

BP, les médias et Obama mentent : impossible de colmater le volcan de pétrole

L'histoire secrète du pétrole : 

>Le temps des grands rapaces
>Le temps des complots
>Le temps des batailles
>Le temps des premiers craquements
>Le règne despotique des 7 soeurs
>Le temps des magouilles
>Le temps des règlements de compte
>Le temps des scandales et du repli

Denis Robert

































Quelques articles pouvant vous intéresser : 


Denis Robert : Dix ans et toutes mes dents

Les dissimulateurs

Pas vu, pas pris...

Denis Robert : Dix ans et toutes mes dents


Article source d'Agoravox écrit par Denis Robert





Note pour mes amis et les amis de mes amis qui ont la mémoire embrouillée et me demandent des détails sur les jugements de la cour de cassation qui viennent de tomber. D’abord vous dire qu’ils mettent un terme à une longue bataille judiciaire et qu’ils m’enchantent.

Depuis dix années que Révélation$ est sorti (28 février 2001), de nombreuses plaintes ont été déposées contre mon éditeur, les chaînes qui ont diffusé mes films, de nombreux journaux et contre moi. Une soixantaine en tout, dans plusieurs pays, en comptant les procédures pénales et les constitutions de partie civile.
Parmi ces plaintes, une dizaine émanait de la Banque Générale de Luxembourg et une vingtaine a été lancée par la Menatep une banque russe liée à la mafia. Je peux dire que globalement j’ai gagné tous ces procès.
La Chambre de Compensation luxembourgeoise Clearstream a diligenté une grande partie des autres procédures. Leur stratégie a été essentiellement basée sur la calomnie, une extrême mauvaise foi, le harcèlement, l’acharnement et l’intimidation.

Cette stratégie, loin du droit, échoue lamentablement aujourd’hui, pour laisser place à la justice et au journalisme. Une victoire sans tambour, ni trompette. Une victoire gravée dans le marbre. Un souvenir de victoire bientôt. Peu importe. Cette décision ouvre d’intéressantes perspectives. Clearstream ne pourra plus faire comme avant…
Une vingtaine de plaintes ont été déposées par la multinationale en France, en Belgique, au Luxembourg, occasionnant des centaines de visites d’huissiers à mes domiciles. Passé les limites, je ne compte plus.

J’ai perdu quelques procès (en particulier pour des interviews à des journaux, je pense à Sud Ouest ouVSD). J’en ai gagné (Nouvel Obsle Point, « Tout le monde en parle » sur France 2). J’aurais pu et j’aurais dû, si j’avais eu les moyens financiers, aller systématiquement pour toutes ces procédures jusqu’à la Cour de Cassation. Je ne l’ai fait que pour trois d’entre elles. Les plus importantes à mes yeux, puisque ces procédures concernaient les deux livres originelles « Révélation$ », la « Boîte Noire » et « Les dissimulateurs », mon premier documentaire sur l’affaire.

Passons sur « Clearstream l’enquête » qui a occasionné une condamnation symbolique (mais onéreuse en frais de procédure) à Luxembourg, pour nous intéresser au reste…
Pour « Révélation$ » et « Les dissimulateurs » (mon premier documentaire diffusé en février 2001), j’ai été condamné en diffamation à hauteur d’un euro symbolique de dommages et intérêts en mars 2004, puis (en appel) à 1500 euros en octobre 2008, sans compter les frais de procédure.

Pour « La Boîte Noire » (sorti en octobre 2002), Clearstream a été déboutée et condamnée à me verser 3 500 euros de dommages et intérêts en première instance. Devant la Cour d’Appel (Paris, octobre 2008), j’ai été condamné à 1500 euros, sans compter les frais de procédures et de publication des décisions.
Je me suis pourvu en cassation. J’ai pris cette décision contre l’avis de nombreuses personnes, dont mon éditeur, Les Arènes et la chaîne Canal + qui ont refusé de poursuivre les procédures. Je ne les accable pas. De leur place, il leur était sans doute difficile d’aller au bout de la bataille à mes côtés. Certains auraient lâché avant.
Dans les jours qui ont suivi les décisions de la Cour d’appel, Clearstream a acheté une page dans le Monde pour proposer une transaction qui consistait à accepter ces condamnations contre la non-exécution des arrêts. En gros, le non paiement des sommes auxquelles j’étais condamné.

Il était impensable d’accepter un tel compromis, de renier mon travail, mon enquête. Il était indispensable sur les principes qui fondent ce que doit être le journalisme, de me battre jusqu’au bout pour obtenir une décision reconnaissant le droit. J’étais prêt à aller jusqu’à la Cour Européenne des Droits de l’Homme s’il le fallait.

Je savais ce que j’avais vu et fait. J’avais intégré les enjeux de cette bataille. Un système financier sain au départ a été dévoyé, ouvrant d’incroyables possibilités de dissimulation. Mon enquête était, est, restera fondée. Mes écrits reposent sur des documents, des courriers, des listings, des microfiches, des témoignages filmés. Des éléments suffisamment probants qui ont permis de mettre à jour des comptes non publiés produisant de l’opacité, un système d’effacement de traces de transactions, la probabilité très forte d’une double comptabilité, des liens présumés entre Clearstream et l’Eglise de scientologie, l’hébergement de banques mafieuses, l’utilisation de Clearstream pour la mise en œuvre d’opérations occultes, l’absence totale de transparence et de contrôle, la complicité des auditeurs, le licenciement du personnel qui refusait de procéder à des manipulations comptables et de publier des bilans de fait maquillés… Mon enquête et la simple lecture de mes documents montraient, montrent que cette firme abritait plus de 6000 comptes ouverts dans des paradis fiscaux. Parmi ces comptes, des sociétés off shore, mais aussi des filiales de banques respectables. J’ai révélé que des multinationales pétrolières, agroalimentaires ou industrielles avaient également ouvert des comptes discrets à Clearstream. J’en passe et des dizaines.

Au delà du coup de projecteur sur cette firme, l’ensemble de ce travail explicitait les dérives inquiétantes du système financier international et révélait les contours d’une finance véritablement parallèle.

J’en savais beaucoup et je ne voulais pas me taire. Je restais persuadé que les juges de la Cour d’Appel ne m’avaient pas jugé comme il le fallait au vu des éléments du dossier.

L’appui de mes amis du comité et des mille huit cent quatre vingt six personnes ayant soutenu ce qui devenait un combat de longue haleine ont été déterminants.

Canal plus et mon éditeur ont été condamnés à mes côtés, mais Clearstream s’est retournée systématiquement vers moi. Le but n’était pas tant l’argent que la volonté de m’étouffer financièrement, de m’empêcher de poursuivre mes recherches et de me défendre.

Le moment de bascule a été l’affaire pénale dite « Clearsteam 2 ». Celle mettant en cause Dominique de Villepin.
Clearstream s’est constituée partie civile dans cette procédure concernant les listings truqués. J’ai été mis en examen pour vol et recel en fin d’année 2006. Dès lors sans que je m’en rende compte, la suspicion a changé de camp. Les communicants de la firme et leurs avocats ont habilement utilisé cette seconde procédure pour influencer les juridictions dans les procès qui m’étaient faits.

Clearstream me présentait comme le pivot de cette nouvelle affaire qui n’avait aucun lien avec les litiges nous concernant. Tenter de ridiculiser mon travail ne suffisait plus, il fallait pratiquer l’amalgame et la confusion.
Combien de fois ai-je entendu les avocats de la firme ou des journalistes malveillants se moquer de « mes erreurs », m’appeler le « falsificateur » ou le « conspirationniste ». Tout cela a joué. Comme ont dû jouer les articles fielleux écrits par des procureurs à moustaches, des éditorialistes à deux balles, des concierges du net. Je sais, je ne devrais pas. Mais bon. Je pense aussi à certains politiques qui m’avaient épaulé et qui soudainement ont baissé les yeux.

J’ai arrêté mon blog. J’ai arrêté le contact frontal. Je suis resté zen. J’ai attendu que ça passe. J’ai été relaxé en janvier 2010. Cette décision pénale est définitive.

Pour le reste, j’ai attendu que des magistrats jugent, tranquillement. Loin du tumulte. C’est ce qui vient de se passer.

La Cour de cassation est la plus haute instance judiciaire française. Le dernier recours avant la Cour européenne des droits de l’homme. Je l’avais envisagé.

Chacun des trois arrêts qui me libère aujourd’hui et accable Clearstream est rédigé dans des termes clairs, précis et sans ambiguïté. La Cour de Cassation « autorise » les propos et les imputations contenues dans mes deux livres et mon documentaire.

La Première Chambre Civile de la Cour de Cassation, se fondant sur l’article 10 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, a rendu trois arrêts qui sonnent le glas à mes ennuis et ouvrent des brèches importantes chez ceux qui m’attaquaient.

C’est fondamental. Ça fera jurisprudence.

Les arguments retenus par la Cour de Cassation sont intégralement ceux développés par mes défenseurs Michel Zaoui et Bénédicte Litzler au cours de ces dix années. Pour des raisons de procédure, nous nous sommes adjoint un avocat à la Cour de Cassation, Denis Carbonnier. Il s’est aussi battu à nos côtés. Il s’agit d’une reconnaissance de la qualité de leur travail et du mien.

La Cour de Cassation a annulé mes trois condamnations du 16 octobre 2008 pour diffamation. Elle a explicitement reconnu « l’intérêt général du sujet » et le « sérieux de mon enquête ».
Tout le monde peut maintenant citer partout ce que j’avais écrit.

Dix ans pour mesurer l’aveuglement du dirigeant de Clearstream qui a porté plainte à l’origine contre moi. Ses successeurs n’ont pas démontré plus de clairvoyance puisqu’ils ont régulièrement relayé et encouragé ces plaintes.
Je ne sais pas ce que deviendront les informations contenus dans mes livres et mes films. Je ne sais pas ce que les Allemands qui ont racheté Clearstream en 2002 (suite à mon enquête) et qui ont forcément constaté ces dérives ont fait. La justice luxembourgeoise étant peu équipée pour traiter ces sujets et la justice européenne encore défaillante, je crains que le combat pour mettre un peu de rationalité et de contrôle dans cette banque des banques soit encore long. Pourtant ici plus qu’ailleurs, la question de la régulation du capitalisme se pose. Je rappellerai ce chiffre : Clearstream a annoncé en 2010 plus de dix trillions d’euros de valeurs enregistrées dans ses comptes. Dix mille milliards d’euros.

Pour revenir aux arrêts de la Cour de Cassation, toutes les demandes de Clearstream à mon encontre sont définitivement rejetées. Ils sont condamnés à me verser la somme de 9 000 euros au titre des frais de procédure et à me rembourser le montant de mes précédentes condamnations aujourd’hui annulées.

En ce qui concerne le préjudice financier et moral subi par moi pendant ces années, les trois affaires sont renvoyées devant la Cour d'Appel de Lyon. Je vais demander réparation aux dirigeants de la firme.
Par leur harcèlement, leur entêtement, leurs mensonges, leur acharnement judiciaire, Clearstream et ses communicants sont responsables de dix années à bien des égards perdues.

La crise financière étant passée par là, on voit bien les raisons politiques et financières qui les ont amenés -par tous les moyens- à me faire taire. Ils n’y sont pas parvenus.

Au final, toute mon enquête est entièrement validée. Les arrêts sont définitifs et sans recours pour Clearstream.
Merci du fond du cœur à tous ceux qui m’ont soutenu. Et vous êtes nombreux. Je ne me suis jamais senti seul ou angoissé pendant ces années. Et ça je vous le dois.












Quelques articles pouvant vous intéresser : 


Les dissimulateurs

Pas vu, Pas pris...

L'Amérique en cessation de paiement
Capitalism, A love story

La grande fraude du réchauffement climatique

Crash pétrolier : Cruel sera le réveil

Denis Robert

Tabac, la conspiration





Tabac, retenez votre souffle... titre original de ce film documentaire. Je pense qu'il n'y pas grand chose à ajouter.












Quelques articles pouvant vous intéresser : 




Sucre : une poudre qui rend accro

On est ce que l'on mange






Une vérité sur le cancer


Partie 1 :











Partie 2 :










Quelques articles pouvant vous intéresser : 





On est ce que l'on mange

Tabac, alcool : poison en vente libre

Cocaïne & stimulant : la mécanique du plaisir

Opiacé et tranquillisant : du plaisir à la dépendance

Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...