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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Eau et chlore : un mélange qui fait tousser…


Article source d'Agoravox

Après une alerte sur les conséquences du chlore pour les bébés nageurs, de nouvelles études sur l’eau des piscines incitent à la vigilance pour les nageurs adultes. Mais que faut-il penser du chlore dans l’eau que nous buvons ?
On pensait que la natation était bonne pour le souffle. En réalité, l’eau chlorée impacte négativement notre appareil respiratoire, si l’on en croit une équipe de chercheurs de Lille 2 qui a publié ses travaux dans la revue Journal of Allergy and Clinical Immunology.

Au contact de la peau ou de la transpiration, le chlore génère des sous-produits dont on sait qu’ils peuvent être nocifs. Résultat : les nageurs professionnels développeraient des affections pulmonaires qui les rendent vulnérables aux allergènes, aux pollens et aux poussières.


Des symptômes identiques à ceux observés chez les patients atteints d’asthme léger.

« 50 à 65% des nageurs faisant de la compétition seraient sensibles aux allergènes les plus communs, alors que seule 29 à 36% de la population générale est allergique », explique Valérie Bougault, l’auteure de cette étude.

Les chercheurs ont aussi constaté une modification des tissus pulmonaires chez un groupe de nageurs réguliers, ce qui renforce a responsabilité des résidus chlorés dans l’irruption de pathologies asthmatiques.

Pour éviter ces problèmes respiratoires, les auteurs conseillent d’éviter les piscines qui dégagent une trop forte odeur de chlore.

Rappellons que de précédents travaux menés par l’Université de Louvain* montraient que les bébés nageurs subissaient « un risque de bronchiolite presque doublé par rapport aux autres enfants ».
Là encore, des sous-produits de désinfection - les particules de chloramines – étaient mises en cause : elles irritent les poumons des bébés en cours de formation jusqu’à l’âge de 6 ou 7 ans.

Le chlore dans l’eau du robinet

Si l’inhalation de résidus chlorés (chloramines, triahalométanes, bromates) peut impacter nos voix respiratoires, que se passe-t-il lorsque nous ingérons ces produits en buvant l’eau du robinet ?
Bizarrement, les seuils de teneur en chlore sont trois fois plus élevés en France qu’au Canada ou aux USA. Pour protéger le réseau d’eau d’une attaque bio-terroriste, le seuil maximale de chloration de l’eau est passé de 0,1 mg/L à 0,3 mg/ L en 2009.

Ce qui laisse une marge considérable aux distributeurs qui injectent du chlore dans l’eau tout au long du trajet de distribution. C’est pour cela qu’en 2007, l’l’INVS avait constaté un doublement des concentrations d’un résidu chloré - le triahalométane - entre la sortie de l’usine de traitement et l’arrivée de l’eau au robinet du consommateur.

L’année dernière, l’Institut Pasteur de Lille et WWF confirmaient ces écarts entre les teneurs officielles mesurée à la sortie du centre de traitement et les teneurs réelles mesurées chez à la sortie des robinets des consommateurs.

Résultats : chez « 40% à 65% » des consommateurs, « l’eau contient des résidus chlorés ou bromés de sous-produits de désinfection » en quantité significative, révélait WWF dans son rapport sur l’eau.

On a même constaté des dépassements de la norme fixée par l’OMS dans le Morbihan et en Martinique. Sur le littoral Ouest (Finistère, Côtes d’Armores et Loire Atlantique), les teneurs de l’eau en résidus chlorés frôlaient le plafond sanitaire établit par l’OMS.

Des résidus « potentiellement cancérigènes »

Or on sait qu’une exposition prolongée à une eau chargée en résidus chlorés (notamment les trihalométanes) augmente significativement les risques de cancer.

Les autorités sanitaires canadiennes, proposent une synthèse des travaux scientifiques internationaux menés sur la question. Parmis des dizaines d’étude, les experts canadiens s’appuient principalement sur deux études épidémiologiques :

- une étude canadienne qui constate une augmentation des cancers de la vessie et du côlon chez les sujets ayant consommé de l’eau chlorée pendant trente-cinq ans ou plus.

- une étude américaine menée en Californie qui pointe un risque accru d’avortement spontané chez les femmes enceintes qui buvaient de grandes quantités d’eau de robinet à forte teneur en THM.

Au vu des risques connus, l’exposition de vastes populations à des résidus chlorés véhiculés par l’eau du robinet est-elle une fatalité ? Pas vraiment. Car si la chloration de l’eau a permis d’éradiquer le choléra et de nombreuses autres maladies, il existe aujourd’hui d’autres méthodes de traitements par ozone ou rayons UV.

Or en France, la chloration est devenue l’alpha et l’oméga du traitement de l’eau, probablement car c’est la solution la moins coûteuse.

Mais alors que différents travaux scientifiques établissent les risques de cancers associés à l’eau chlorée, nous tolérons des teneurs en chlore trois fois supérieures à celle en vigueur aujourd’hui en Amérique du Nord ou en France avant 2009.

Et si l’on s’inspirait des pratiques allemandes ou 90% de l’eau distribuée ne contient pas de chlore ?

* Etude publiée dans l'European Respiratory Journal, concernant 430 enfants âgés en moyenne de 5-6 ans.





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Comment Contourner la Censure sur Internet?


Article source de BugBrother écrit par Jean-Marc Manach (journaliste)



La liberté d'expression ne peut être réduite au fait de pouvoir s'exprimer, et ne serait rien sans le droit de lire...

Cela fait 10 ans maintenant que, en tant que journaliste, je tente de documenter la montée en puissance de la société de surveillance, et donc des atteintes aux libertés, et à la vie privée. Mais je n'avais jamais pris conscience de l'importance de ce "droit de lire", pour reprendre le titre de la nouvelle de Richard Stallman, le pionnier des logiciels libres. Lorsque je l'avais lu, à la fin des années 1990, elle me semblait relever de la science-fiction. 10 ans plus tard, elle n'a jamais été autant d'actualité.

La lecture de Comment contourner la censure sur Internet, ouvrage mis en ligne cet été (et disponible en عربي, english, español, français, русский & Tiếng Việt), m'a démontré à quel point la liberté d'expression ne se résumait pas au fait de pouvoir s'exprimer : comment pourrait-on librement s'exprimer s'il est impossible, ou interdit, de librement s'informer ?

Ce travers de pensée relève probablement, pour le Français que je suis, de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui, dans son article XI, stipulait que "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme" :

"Tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté, dans les cas déterminés par la Loi."

Les auteurs de la Déclaration universelle des droits de l'Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 10 décembre 1948 à Paris, avaient pourtant tout compris, eux qui précisaient, dans son article 19 que :

"Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit."

Dans leur introduction, les auteurs de Comment contourner la censure sur Internet précisent, à ce titre, que l'intellectuel libanais Charles Habib Malik, qui fut l'un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l'homme, avait décrit de son adoption par l'ONU comme suit :

"Je sais maintenant ce que mon gouvernement s'est engagé à promouvoir, viser et respecter. Je peux m'agiter contre mon gouvernement et, s'il ne parvient pas à respecter son engagement, j'aurai avec moi le monde entier pour me soutenir moralement et je le saurai."

Or, et comme le soulignent les auteurs du manuel :

"Il y a 60 ans, lorsque ces mots ont été écrits, personne n'imaginait la façon dont le phénomène global qu'est Internet étendrait la capacité des gens à chercher, recevoir et transmettre des informations, pas seulement à travers les frontières, mais aussi à une vitesse hallucinante et sous des formes pouvant être copiées, éditées, manipulées, recombinées et partagées avec un petit nombre ou un large public, d’une manière fondamentalement différente des moyens de communication existants en 1948."

Ces derniers temps, j'ai été amené à croiser des fonctionnaires qui, travaillant dans des ministères, n'avaient pas le droit d'accéder à Facebook, Twitter, Youtube ou Dailymotion, et donc aux endroits où, précisément, les internautes se moquaient ouvertement de l'action de leurs ministres respectifs... J'ai aussi croisé des militaires dont l'accès au Net était très sévèrement limité, alors même que leur métier de communiquants reposait notamment sur leur capacité à se connecter...

Nombreux sont ceux qui, tant dans les services publics (administrations, écoles, bibliothèques, etc.) que dans les entreprises privées, n'ont pas le droit d'accéder à tels ou tels sites web, et sont donc interdits de s'informer, même et y compris lorsqu'il s'agit pourtant de emplir la mission qui leur a été confiée, sans parler de tous ces étudiants et élèves qui ne peuvent s'informer sur le cancer du sein ou le travail du cuir au motif que les mots-clefs "sein" et "cuir" relèveraient de la pornographie... sans oublier, bien sûr, tous ceux qui, internautes de pays moins démocratiques, voient leur Net encore plus censuré.

De fait, les nombreux trucs, astuces et techniques permettant de contourner la censure sur Internet sont d'autant moins l'apanage des seuls pays non-démocratiques que l'un des tous premiers sites web à oeuvrer en la matière, Peacefire.org, fut créé en 1996 par Bennett Haselton, un étudiant américain, pour expliquer comment contourner les "filtres parentaux"...


Faites donc tourner... ne serait-ce que parce que, et comme le rappellent les auteurs de Comment contourner la censure sur Internet, "Filtrer mène à surveiller" :
"Ceci va des parents regardant par-dessus l'épaule de leurs enfants ou vérifiant les sites visités depuis leur ordinateur, aux sociétés surveillant les e-mails de leurs employés, en passant par les agences chargées de faire respecter la loi qui demandent des informations aux fournisseurs d'accès Internet, voire saisissent votre ordinateur comme preuve d'activités "indésirables"."
La question reste donc aussi de savoir en quelle mesure votre fournisseur d'accès à l'internet (FAI), votre employeur, prestataire de service (y compris public, en bibliothèque, université ou école) pourrait d'aventure estimer que vos lectures seraient "indésirables"...




A toutes fins utiles, et parce que cela montre à quel point des gens motivés peuvent, en peu de temps et à peu de frais, sinon changer la face du monde, tout du moins contribuer notablement à en infléchir les paradigmes, il n'est pas anodin de noter que cet ouvrage, et mode d'emploi, a été écrit, en mode booksprint ("session de travail intensif autour d'un objectif défini, dans un temps limité"), par 8 personnes qui ont "travaillé ensemble de manière intensive pendant 5 jours dans les belles montagnes de l'État de New York aux États-Unis" (voir la vidéo)... #respect

Vous pouvez également suivre leurs actualités via leur profil Facebook, leur compte Twitter, ou encore voir leurs vidéos, traduites en français sur dotSub, aini que le site contournerlacensure.net/ que les traducteurs de la version en français ont monté pour l'occasion (et qu'ils en soient remerciés).
Et si vous vous intéressez vraiment à la sécurité informatique, je ne saurais que trop vous conseiller de lire ce "Guide d’autodéfense numérique", très complet et même tellement précis que, pour l'instant, il se focalise essentiellement sur le fait de sécuriser son ordinateur... "non connecté".

D'un point de vue plus pratique, vous pouvez également opter pour Tails, un Live-CD ou live USB (autrement dit : un système d'exploitation sur lequel vous pouvez démarrer depuis votre lecteur de CD-Rom, ou depuis une clef USB, et qui vous permet d'utiliser n'importe quel ordinateur sans y laisser de traces) et dont le but est explicitement de "préserver votre vie privée et anonymat".


Voir aussi :
 

Il est interdit d’interdire (le Net)
Un fichier de 45M de « gens honnêtes »
Pourquoi le FBI aide-t-il les terroristes?
Pour en finir avec la culture de la peur
Peut-on obliger les policiers à violer la loi ?
Le gouvernement Sarkozy veut censurer internet
10 ans après, à quoi ont servi les lois antiterroristes ?




> LE LIVRE ICI <





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Attention : massive manipulation du prix des métaux précieux


Article issue du site de François M., LesNouvellesInternationales publié initialement sur Les7duQuebec



Note personnelle : Bon, c'est un vieil article écrit par François Marginean qui date du 17 novembre 2010 mais il est tellement d'actualité que je n'ai pas pu m’empêcher de le ressortir.



 
Par François Marginean

Image Flickr par digitalmoneyworld, Uncle Kick-Kick et Heaven360

Ceci est une des plus grandes histoires de fraude économique de la décennie. Une autre de plus. Il y a eu Enron, l’affaire Bernard Madoff, la crise des saisies immobilières, l’assouplissement quantitatif et les autres, sans oublier le dollar US qui est manifestement mûr pour une dévaluation catastrophique.

Il s’agit de l’impressionnante fraude et la manipulation qui a lieu dans les marchés des métaux précieux, dont particulièrement l’or et l’argent, par des institutions financières majeures. Une histoire un peu complexe qui sera ici expliquée en termes simples et compréhensibles. C’est d’une importance capitale puisque cette fraude a le potentiel de causer un massif effondrement économique.

Depuis un bon moment déjà, plusieurs observateurs et experts aguerris avaient de sérieux doutes que les prix de l’or et de l’argent étaient vastement manipulés. Cependant, grâce à un témoignage d’un très courageux informateur, la manipulation éclatante des marchés mondiaux des métaux précieux est maintenant exposée publiquement. Elle révèle aux yeux de tous l’incroyable corruption du système financier mondial. La U.S. Commodity Futures Trading Commission (CFTC) est une agence indépendante du gouvernement américain qui est chargée de la régulation des bourses de commerce, où se traitent les matières premières et qui a pour mission de protéger les usagers des marchés ainsi que le public de la fraude, manipulation et pratique abusive.

Mais il se trouve que la Commodities Futures Trading Commission s’est assis sur de solides évidences que l’élite bancaire manipule grossièrement les cours du prix des métaux précieux depuis au moins quelques années. Bien qu’ils aient reçu des informations claires et sérieuses à ce propos, ils n’ont absolument rien fait avec celles-ci. En novembre 2009, Andrew Maguire, un ancien opérateur des marchés de l’argent métallique (trader) de Goldman Sachs, rattaché au bureau de Goldman Sachs à Londres, avait contacté la CFTC pour signaler une manipulation illégale du marché de l’argent par les opérateurs de marché de JPMorgan Chase.

Avant de poursuivre, il est important de comprendre comment le marché des métaux précieux fonctionne. Plus de 95% des transactions de métaux précieux sur les marchés mondiaux sont des échanges de titres en papier et non de métaux physiques en tant que tel. C’est-à-dire que moins de 5% des détenteurs d’or ou d’argent possèdent physiquement ces métaux, sous forme de barres, de pièces de monnaie ou autres, alors que les autres 95% ne détiennent que des titres, des documents attestant qu’ils possèdent une certaine quantité d’or ou d’argent dans les coffres-forts d’une banque quelconque quelque part. Or, il a maintenant été révélé que la majorité de ces métaux précieux transigés ne sont pas appuyés par de véritables réserves physiques et tangibles. Depuis longtemps, la plupart des gens ont assumé que le London Bullion Market Association (LBMA), le plus vaste marché d’or au monde, possédait suffisamment de réserves réelles pour garantir les « dépôts d’or » pullulant les banques majeures de la LBMA.

Mais ce n’est pas le cas. En fait, les gens commencent à réaliser qu’il existe bien peu d’or réel dans le système de la LBMA. Lorsque les gens pensent qu’ils achètent de « l’or » ou de « l’argent », ils ne font qu’acheter des morceaux de papier attestant qu’ils possèdent ces métaux. Mais est-ce vraiment le cas ? Il semble que non. Soutenant cela, Jeffrey Christian de CPM Group a confirmé lors d’audiences publiques de la CFTC que les banques de la LBMA ont effectivement émis cent fois plus de titres d’or qu’il n’existe réellement de lingots d’or physique.

Oups.

Qu’arriverait-il si tout le monde décidait de vendre ou de prendre possession de leur or ? Cela pourrait s’avérer être une catastrophe. En même temps, cela pourrait aussi être une arme redoutable entre les mains de la population pour punir et envoyer un puissant message au cartel des banquiers privés qui sont les artisans et les profiteurs de cette crise économique mondiale. De véritables terroristes économiques. Mais on y reviendra plus tard.

Le fait est que, de nos jours, la plupart des transactions sur le London exchange ne sont que du papier contre du papier. Les petits et grands investisseurs le savent, les banques centrales qui sont les plus grands acheteurs nets ces derniers mois sont tout aussi conscients que ce papier ne vaut rien. Alors, on assiste présentement à une nouvelle ruée vers l’or et les autres métaux précieux qui enflamme la planète entière. Les gens achètent ces métaux parce qu’ils sont une vraie commodité, un lieu où traditionnellement les gens se réfugient lorsque l’économie s’effondre ou que le dollar américain chute en valeur. Plus la monnaie fiduciaire perd de sa valeur, plus les gens se précipitent vers ces valeurs sûres, entrainant un effet de domino dangereux. C’est la raison pour laquelle les prix des métaux précieux sont manipulés à la baisse : pour éviter cette course folle vers les portes de sortie et entrainer un effondrement catastrophique des monnaies fiduciaires, dont l’important dollar américain. Cette facette sera abordée plus en détails sous peu.

Pour l’instant, il serait nécessaire de souligner que ce n’est pas vraiment le prix des métaux précieux qui augmentent, mais bien la valeur de la monnaie fiduciaire qui chute. L’inflation est une taxe cachée, car elle est le résultat d’une dépréciation de la monnaie fiduciaire et de la contraction de la masse monétaire. Il faut donner davantage de ces billets de papiers pour acheter les mêmes produits.

Le constat est qu’il y a des milliers de clients autour du globe qui pensent détenir d’énormes dépôts en or et en argent métallique sur lesquels ils paient des frais d’entreposage et pourtant, ces dépôts ne sont qu’imaginaires – la seule chose qu’ils possèdent vraiment est une pile de documents en papier.

Andrew Maguire expliquait cette situation de cette façon : « sur 100 clients qui se présentent, il y en a seulement un qui pourra réellement mettre la main sur son or ou argent. En d’autres mots, il y en a aura 99 qui repartiront les mains vides ; et sans de nouveaux fonds arrivant dans les marchés, le seul fait de demander possession de cet or ou argent va créer un défaut de paiement ». (Source)

Qu’est-ce qu’un défaut de paiement ? Voici une définition assez claire :

Le défaut de paiement désigne le fait qu’une entreprise ou un pays (NDLA : ou une banque, institution financière) ne soit pas en mesure d’honorer une partie ou la totalité de ses engagements envers un tiers.
Le défaut de paiement de la part d’une entreprise peut entrainer la faillite de celle-ci.

Conséquemment, il est simplement impossible pour la LBMA de remettre tout cet or et argent qu’ils doivent aux propriétaires de ces contrats. Sans doute, cela représente un gigantesque problème. Le pire est que ce type de situation n’est pas sans précédent. Par exemple, Morgan Stanley a dû verser plusieurs millions de dollars en 2007 pour régler les poursuites judiciaires qui les accusaient d’avoir prélevé des frais de stockage auprès de 22 000 clients propriétaires de lingots d’argent qui n’existait pas.

Adrian Douglas, est l’éditeur de MarketForceAnalysis.com et membre du conseil d’administration du Gold Anti-Trust Action Committee (GATA). Il estime qu’il y a jusqu’à 50 000 tonnes d’or inexistant qui aurait été vendu. Ceci, explique-t-il, « est l’équivalent de toutes les réserves minières d’or à travers la planète qui reste à exploiter, ou encore, l’équivalent de 25 ans de production minière d’or ». Le système fractionnaire bancaire est donc aussi à l’oeuvre dans les marchés des métaux précieux et cette fraude pourrait totaliser 5 trillions de dollars ($5000 milliards). Soudainement, la fraude de $50 milliards de Madoff parait minuscule.

Adrian Douglas analysait dans cet article les données de la LBMA provenant de leur propre site Internet et il a calculé qu’environ 20 millions d’onces d’or sont échangés à chaque jour. Il cite Paul Mylchreest qui a fait une analyse détaillée de ces données sur les échanges quotidiens d’or sur les marchés de Londres et il en est venu à la conclusion que 2134 tonnes d’or transigeaient par jour. Ce chiffre est énorme puisqu’il c’est 346 fois plus d’or qui est extrait quotidiennement dans le monde.

Et cela, c’est sans parler des faux lingots d’or découvert par des fonctionnaires à Fort Knox, aux États-Unis, qui est censé être l’or du Trésor américain. Des millions de lingots d’or se sont avéré être des faux ! Ils contenaient des noyaux de tungstène avec seulement un revêtement externe d’or véritable. Ce phénomène de lingots d’or avec un coeur de tungstène ont fait leur apparition en Allemagne, tel que rapporté par les médias allemands et américains, mais aussi en Chine et en Angleterre. Et que dire de cet or qui rouille en Russie ?

Est-ce que quelqu’un essaie de faire peur aux petits investisseurs dans le but de les tenir loin de l’or pour les pousser vers les marchés boursiers, maintenant que nous nous dirigeons vers une autre vague de cette crise économique mondiale ?




Manipulation du prix des métaux précieux

William Murphy, le président du Gold Anti-Trust Action Committee (GATA), a été invité à témoigner. GATA a compilé des données sur la manipulation des marchés de l’or et de l’argent pendant un bon moment déjà.

Quand on lui a demandé une preuve solide de la manipulation, Murphy a publié une bombe bien gardée par un informateur qui avait envoyé des courriels à la CFTC en expliquant comment les traders de JPMorgan ont truqué le marché de l’or pour ensuite s’en vanter. Le dénonciateur, un commerçant de Londres de métaux précieux nommé Andrew Maguire, avait des preuves assez accablantes contre le cartel, mais le panel du CFTC était visiblement réticent à en apprendre plus et ne demandait rien d’autre à ce sujet.

Maguire a expliqué à la CFTC la manière dont s’y prenaient les commerçants d’argent chez JPMorgan Chase et leur a révélé qu’ils se vantaient ouvertement de leurs exploits – y compris la façon dont ils envoient un signal à l’avance au marché afin que d’autres négociants puissent réaliser un profit au cours des épisodes de compression des prix.

Les traders sauraient reconnaître ces signaux et faire de l’argent en misant sur la baisse du cours des métaux précieux, aux côtés de JPMorgan Chase. Maguire a expliqué à la CFTC qu’il existe des manipulations systématiques du marché au moment des expirations des contrats, ainsi que lors d’autres moments stratégiques.

Le 3 février dernier, Maguire a envoyé un avertissement deux jours à l’avance par courrier électronique à Eliud Ramirez, qui est le chercheur principal pour la CFTC, à propos d’un événement de manipulation des marchés qui était pour se produire.

Maguire a averti Ramirez que le prix des métaux précieux serait supprimés lors de la publication des données de paie non agricoles, le 5 février. Comme la manipulation des marchés des métaux précieux se déroulerait le 5 février, Maguire envoyé des courriels supplémentaires à Ramirez, lui expliquant exactement la nature de ce qui se passait.

Ce n’était pas seulement le fait que Maguire avait prédit que le prix de l’argent serait forcé à diminuer qui surprend le plus, c’est surtout le niveau de précision qu’il a été en mesure de communiquer à la CFTC qui a été le plus spectaculaire. Il avait averti la CFTC que le prix de l’argent, peu importe l’état du nombre d’emplois, se retrouverait en dessous de $15 l’once. Au cours des deux prochains jours, le prix de l’argent a chuté, partant de $16,17 l’once jusqu’à un creux de $14,62 l’once.

Grâce à l’alerte de Maguire, la CFTC a pu observer un crime se dérouler en temps réel, directement sous leurs yeux.

Alors qu’est-ce que la CFTC a fait à ce sujet ?

Rien.

Absolument rien.

Les marchés ont été supprimées par les grandes institutions financières depuis des années, ce qui a créé un « étranglement » potentiel sur les marchés des métaux précieux qui pourrait envoyer le prix de l’or et l’argent dans la stratosphère.

La réalité est qu’il n’y aurait plus d’or dans le monde entier si tous les fonds indiciels cotés (Exchange Traded Funds – ETF) demandaient la livraison physique de leurs avoirs.

En fait, Maguire affirme que l’arnaque des ventes à découvert par les grandes institutions financières se chiffre en milliers de milliards de dollars, ce qui en fait une des plus grandes fraudes financières de l’histoire.

Maguire nomme cela du « terrorisme financier » et il accuse les institutions financières impliquées dans cette fraude de « trahison », mettant ainsi la sécurité nationale en péril.

La sécurité nationale est menacée.

Parce que si la véritable ampleur de cette fraude venait qu’à se savoir, elle pourrait provoquer l’effondrement du système financier dans son ensemble.

(Source, traduction par l’auteur)

Voici une entrevue avec Andrew Maguire. Il est aussi possible de consulter ces différentes sources pour complément d’information :

- Andrew Maguire finally exposes systemic fraud by CFTC & JPMorgan

- A London trader walks the CFTC through a silver manipulation in advance

- Media Blackout – Wall Street Journal Hiding Andrew Maguire Revelation Of JP Morgan Chase Gold/Silver Manipulation

- Bill Murphy of GATA Reveals Whistle-Blower in Gold Price Suppression




Une arme redoutable entre les mains de la population

Depuis trop longtemps, les banquiers privés ont fait la loi et sont demeurés insensibles aux aléas économiques de la population. Les financiers et banquiers privés sont maintenant coupables de crimes et de fraudes financières extrêmement graves et finalement, de terrorisme économique. Pourtant, rien ne semble pouvoir les empêcher de continuer et d’éviter la prison à vie.

Il ne reste qu’une guerre à mener – celle qui va opposer l’humanité aux banquiers privés. Beaucoup d’individus commencent à comprendre que le système fractionnaire bancaire est le coeur de leur système frauduleux, mais qu’il est aussi leur talon d’Achille. Cette arme pour s’enrichir sur le dos de la population devenue esclave économique pourrait bien se retourner contre eux, avec des effets dévastateurs. Et cette arme se retrouve maintenant dans les mains de la population mondiale.

Déjà, les Français parlent de retirer massivement leur argent des banques le 7 décembre 2010 et invite le reste du monde à y participer :

StopBanque c’est l’appel au retrait massif d’argent en banque et a la fermeture des comptes secondaires (épargnes) le 7 décembre 2010.

StopBanque c’est 14 000 participants, 61 000 personnes en attentes, première initiative citoyenne spontanée pour se défendre de la corruption médiatique et politique, et de l’esclavage de plus en plus précis que nous impose le grand capital…

StopBanque c’est aussi un écho mondial !!!

Notre démarche est Légale, Pacifique, laïque, non politisée et non syndicalisée.

Parce que visiblement, aujourd’hui, manifester ne sert plus à rien pour se faire entendre de nos élites et que le vrai pouvoir est aux mains des banques internationales,

ALLONS TOUS COMME UN SEUL HOMME RETIRER NOTRE ARGENT DES BANQUES LE 7 DÉCEMBRE 2010 !!!

« Ils sont grands car nous sommes à genoux ! » (Source et voir aussi cette page)
À voir absolument, cette vidéo de Éric Cantona qui propose clairement cette solution pour faire la révolution :
La Révolution se fera en s’attaquant au coeur même du système :
Lors d’une interview pour le Quotidien « PressOcéan » , en marge d’un tournage d’un film à Nante le 8 octobre 2010, le célèbre footballeur Eric Cantona explique clairement une méthode de faire la révolution en s’attaquant directement au moteur du système qui sont les banques.
Ce sera une Révolution sans arme dit-il…





D’après lui, le fait de manifester dans la rue en masse n’est pas assez efficace pour faire bouger les choses… Il nous dévoile sa méthode, écoutez :
Eric Cantona parle de la Révolution selon lui.
« La révolution est très simple à faire. Le système, c’est quoi ? Le système tourne autour des banques. Le système est bâti sur le pouvoir des banques. Donc, il peut être détruit par les banques ! Au lieu qu’il y ait 3 millions de personnes qui aillent dans la rue, il suffit qu’il y ait 3 millions de gens qui aillent retirer leur argent des banques et les banques s’écroulent, 3 millions, 10 millions de gens… Et là, il y a une vraie menace, une vraie révolution ! Pas d’armes, pas de sang, une révolution à la Spaggiari. C’est pas compliqué ». Eric Cantona, 44 ans (Source)
Max Keiser, a proposé une autre façon d’envoyer un message clair aux banquiers privés en faisant s’écrouler JP Morgan en se procurant tous et chacun une once d’argent métallique ou de prendre physiquement possession de ses avoirs en métaux précieux. Cela est facile, puisque JP Morgan et les autres ont vendu 100 fois plus d’or et d’argent qu’il n’en existe réellement, alors ce ne serait pas long avant qu’ils soient obligés de déclarer faillite. Au prix actuel de l’argent, il n’en couterait qu’environ $26 US pour déclarer la guerre ! Ensuite, il n’y aura qu’à regarder les prix des métaux précieux monter en flèche, dont l’or qui pourrait facilement atteindre la barre des $3000, $5000 et peut-être même jusqu’à $8000 l’once d’ici 2015, en plus de voir les banquiers paniquer et faire faillite !
La balle est dans notre camp. À nous de jouer !
Source : Les 7 du Québec et Les Nouvelles Internationales





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Los Angeles devient la première grande ville des États-Unis à voter contre la personnalisation des entreprises


Article source de Agoravox écrit par Enréfléchissant


La Personnification des entreprises est le statut conféré aux sociétés par la loi qui leur permet d'avoir des droits et des responsabilités similaires à celles d'une personne physique. Il existe un débat important sur quelles parties des droits accordés aux citoyens devraient aussi être accordées aux sociétés en tant que personnes juridiques.

La Cour suprême des États-Unis (Dartmouth College contre Woodward, 1819), a reconnu pour les sociétés les mêmes droits que les personnes physiques de contracter et de faire respecter les contrats. Dans l'affaire de Santa Clara County contre Southern Pacific Railroad (1886), une insertion du greffier dans les notes introductives du rapport, a conduit plusieurs à croire que la Cour suprême avait reconnu les sociétés comme des personnes à propos du Quatorzième Amendement.Los Angeles devient la première grande ville des USA à voter contre la personnalisation des entreprises.

Le 6 Décembre, Los Angeles est devenue la première grande ville américaine à voter contre la personnalisation des entreprises et a appelé à un amendement constitutionnel affirmant que les sociétés n'ont pas droit à des droits constitutionnels et que l'argent n'est pas la liberté d'expression. Le vote unanime s'est produit dans les chambres du Conseil remplies à pleine capacité par des centaines de personnes enthousiastes. La résolution a été supportée par le président du conseil municipal Eric Garcetti et appuyée par les membres du Conseil Rosendahl Bill et Paul Krekorian avec un soutien passionné des membres Richard Alarcon et Paul Koretz. L'action fait suite à une décision de la Cour suprême américaine entre un regroupement de citoyens unis et la commission des élections fédérale de 2010, qui donne aux sociétés la protection du premier amendement comme pour les citoyens, et leur permet de dépenser des fonds illimités pour le financement des campagnes électorales.

Mary Beth Fielder, fondatrice de "Move To Amend- LA », celle qui a porté la résolution au Conseil de Ville de LA, déclare : « C'est un grand jour pour Los Angeles et c'est un grand jour pour les Etats-Unis d'Amérique. J'espère que cette décision sera entendue de part le monde et qu'elle inspirera d'autres personnes qui veulent reprendre notre démocratie pour qu'ils commencent à s'organiser dans leurs communautés. Ensemble nous pouvons construire la base de soutien dont nous avons besoin pour modifier notre Constitution. "

"Toute lutte pour amender la constitution a commencé par de simples groupes d'Américains ordinaires qui voulaient mettre fin à l'esclavage, qui pensaient que les femmes devraient voter, qui croyaient que si vous êtes assez vieux pour rédiger, vous devriez être assez vieux pour pouvoir voter" déclara Le président du Conseil Eric Garcetti. « C'est ainsi que les amendements américains progressent à partir de la base, lorsque les Américains disent que c'en est trop. Nous sommes très fiers de nous rassembler et d'envoyer un message, mais encore mieux, cela devient la position officielle de la ville de Los Angeles, nous ferons désormais officiellement du lobbying pour cela. Je préside également un groupe qui supervise l'ensemble des maires du Parti Démocrate et les membres du conseil dans le pays, nous allons partager cette victoire avec les 3.000 membres et nous espérons voir ce changement naître ici, à l'ouest et balayer la nation jusqu'à ce un jour nous ayons un amendement constitutionnel qui donnera le pouvoir au peuple. "

« Ce que nous avons pu voir dans cette enceinte aujourd'hui est le début d'un changement radical dans la manière dont les gens pensent politique en Amérique, et j'espère que ce sera le premier jour d'un mouvement long et durable qui change les procédés démocratiques de gouvernement et de représentation", a déclaré Paul Membre du Conseil Krekorian.

« Les flux d'énergie qui ont emplis la salle du conseil aujourd'hui étaient vraiment incroyables", déclara le membre du Conseil Bill Rosendahl . "Il y-a eu une énorme différence, c'était la démocratie à son meilleur !"






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Il sera une source d'inspiration pour un certain Steve Wozniak, un jeune génie qui fondera plus tard le géant Apple. Puis, faisons un bond en avant dans les années 80, lorsque le piratage informatique devient un acte jugé criminel. Le hacker le plus recherché des Etats-Unis à l'époque, Kevin Mitnick, nous raconte son histoire et ses 5 années passée en prison. La rencontre de ces 3 figures du piratage nous permet de faire la lumière sur ces hommes qui devinrent à la fois les héros et les bandits de l'ère informatique.







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Article source d'AgoraVox issue du site de Kali


- Tout le monde a entendu parler de la fermeture du site Megaupload par le FBI, qui a provoqué une levée de boucliers des géants du net : Google a fait circuler une pétition signée par 7 millions d'internautes et Wikipédia a fermé son site pendant 24 heures. Les Anonymous, hackers de génie, ont déclaré la cyberguerre : Dès le blocage de Megaupload, ils ont attaqué et mis hors service le site du gouvernement américain, celui du ministère de la Justice, et du géant Universal Music. Puis, Nicolas Sarkozy ayant eu l'idée fort opportune de se réjouir à haute voix de la fermeture de Megaupload, et c'est le site de l'Elysée qui a été piraté pendant quelques minutes, ainsi que celui d'Hadopi...

- Tout le monde a entendu parler des projets de loi SOPA "Stop Online Piracy Act" et PIPA (et PIPA (Protect Intellectual Property Act ), qui devaient être débattues au sénat américain le 24 janvier. Manifestations à New-York, levées de boucliers du web... au point que le débat a été reporté à "une date ultérieure" par les sénateurs américains.

- Mais tout le monde ne sait pas ce qui se passe dans la blogosphère depuis quelques mois...
Au moment où je publiais le billet "Ces blogueurs qui font trembler les dictateurs", je n'imaginais pas à quel point cette vérité était bien intégrée par le monde médiatico-politique.

Dont extrait :

"Doit-on y voir un phénomène sociologique qui vient compenser l'échec du journalisme "officiel" ?

Ce journalisme, d'ici ou d'ailleurs, qui se fait souvent le porte-parole naïf ou complice de la désinformation entretenue par les puissances politico-financières, lobbies et communicants rémunérés pour manipuler l'opinion à coups de sondages et messages [non] subliminaux.."

Mais bien sûr..

"2011 aura été l’année des printemps...Ceux notamment de la révolution Tunisienne, Egyptienne, qui ont commencé sans leader d’opposition, dans la rue.

Twitter, Facebook, les blogueurs, ont eu un rôle majeur, permettant d’allumer parfois la mèche ou de relancer le mouvement populaire, mais surtout d’informer le monde des événements quand les médias officiels sont muselés par les dictatures ou en sont complices."


Blogueur égyptien arrêté (AFP)

Le blogueur gêne le politique et dérange le journaliste 

Le blogueur a une liberté de ton que n'a pas le journaliste.

Il n'est pas tenu au même niveau d'investigation même s’il peut se l’imposer.

 Mais surtout, il est (était ?) presque aussi lu que les vrais journalistes. Dans ce sens, il fait concurrence au journalisme officiel, qui s’agace de devoir partager la page de recherche Google sur DSK ou Sarkozy avec une multitude de blogueurs qui n’ont même pas leur carte de presse !

 Quant aux politiques, ils prennent conscience du phénomène de révolte citoyenne qu’expriment les blogueurs, avec une liberté de ton qui brave la langue de bois et ce, en partie grâce aux printemps arabes, qui ont dirigé les projecteurs sur ces « blogueurs » qui dérangent les dictateurs. En disant ceci, je ne me compare nullement à eux, qui ont véritablement participé à des révolutions, bravé censure et emprisonnement et ce, sans couvert d’anonymat.


La fin de la liberté proche ? Plusieurs signes qui ne trompent pas..

Entre la fin 2011 et ce début d'année 2012, plusieurs signaux ont annoncé le glas de la liberté d'expression du citoyen, SI elle n'était pas "adossée" à des lobbies ou des capitaux.

1
- D'abord, vers la fin de l’année, toutes les plateformes de blogs des médias ont supprimé l'indexation des billets des blogueurs : 20minutes.fr, nouvelobs.fr..

2- Certains ont même instauré une modération sauvage des textes et des commentaires, via un prestataire extérieur appelé Netino (plateforme de modération fonctionnant comme un centre d’appels) qui vous rejette des vers de Rimbaud au motif "insulte" (véridique, preuve à l’appui) et met la diffamation (pourtant bien définie par art. 34 de la loi du 29 juillet 1881) à toutes les sauces pour pratiquer de la pure censure d'opinion. Ils ont même inventé le délit de « potentiellement diffamatoire » pour justifier leur censure abusive. Mais la rhétorique du censeur n'ayant pas de limites, quoi de mieux que de frapper un pamphlet du sceau de la "diffamation" ?
 
3
- Ensuite, France Télévisions a supprimé purement et simplement sa plateforme de blogs.

4- Récemment, lepost.fr a fermé pour laisser la place au Huffington Post : Le post était la dernière plateforme participative (hormis Agoravox) qui était offerte au citoyen pour s'exprimer librement, sous réserve que ce ne soit pas de l'injure ou de la (vraie) diffamation : Coup de gueule, opinion, pamphlet, buzz..
La direction du Huffington Post a « choisi » ses blogueurs (Des célébrités comme Rachida Dati (..) et d’autres, moins connus..).

Quand on rapproche ces événements des projets de Lois PIPA et SOPA aux USA, on perçoit clairement un vent de censure qui souffle sur la planète, une volonté insidieuse de restreindre la liberté d’expression sur le web.

En effet, à titre d’illustration, le projet de loi SOPA ("Stop Online Piracy Act") prévoit d'imposer le blocage des sites web "facilitant" le piratage.
Vous avez noté le mot "facilitant', porte ouverte à tous les abus. Comme le "potentiellement diffamatoire". « Ce n’est pas forcément le cas, mais dans le doute, et comme votre opinion ne nous plaît pas, on vous censure.. »

Etre naïf ou paranoïaque : Choix Pascalien.

Agoravox : Dernier baston de la liberté d’expression sur le web en France ?

 Il reste peu de bastions, pour nous "rédacteurs citoyens" sans carte de presse, qui ne sommes pas cooptés par les financiers, les lobbies et les puissants... Agoravox est vraiment le dernier.

Deux inconvénient à cela :

-Un seul site participatif, c’est un monopole.

-Qui nous garantit que demain, Agoravox ne subira pas des pressions, des menaces de plaintes, l’obligeant à recourir comme le nouvelobs à Netino, la société de modération aux plateformes OffShore ?

Les blogueurs ne font pas peur qu'aux dictateurs, de toute évidence.





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Les nouveaux pirates


Article source du site de Actualinos posté aussi sur Agoravox


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Les nouveaux pirates, linogravure de Benjamin Baret







































Beaucoup d'Etats viennent de déclarer une guerre sans merci contre les hackers (*1), représentés par les Anonymous. Ainsi, de nombreux cyber-pirates se sont faits arrêter et condamner à de lourdes sanctions. Mais quels actes atroces qu'ils ont bien pu accomplir pour être considérés comme des voleurs barbares ?

Internet, un nouveau monde en construction

   Internet était jusqu’alors un continent très nouveau, donc peu censuré, majoritairement utilisé par les jeunes, contrairement à la politique. Les grands oligarques sexagénaires du globe ont voulu utiliser le pouvoir d’internet : ils ont fait des sites d’« utilité publique », des magasins virtuels, contenant des données très importantes. Malheureusement, la jeunesse anonyme contrôle mieux qu’eux ce nouveau monde ! Elle a cartographié son territoire, créé de nouvelles embarcations plus solides, plus rapides et moins détectables. Cette jeunesse a su tisser sa propre toile, fabriquer son propre monde. Et puis elle s’est constituée une véritable bibliothèque d’Alexandrie gratuite nommée Megaupload, gratuite et gigantesque. N’ayant pas les moyens d’accéder à la culture bien trop chère présentée dans le monde réel (comprenez financier) dans lequel elle vit, elle a étanché sa curiosité par les moyens qu’elle a trouvé.

 Oui mais ce nouvel espace virtuel n’appartient pas vraiment à quelqu’un. Il se situe en marge du monde réel. Certains hackers connaissent très bien le fonctionnement de cet univers, ils peuvent contrôler ce qu’il s’y passe, transformer ce qu’il s’y trouve, etc… Et les gouvernements n’ont pas le pouvoir absolu sur ce nouveau média. Les idées subversives peuvent y être diffusées librement, ce qui a entrainé le « printemps arabe », « l’été espagnol », « l’automne américain ».

Les bateaux-pirates des Anonymous


 Certains pirates (*1) se sont rassemblés, organisés, politisés. Ils se sont appelés Anonymous, et ont démontré leur puissance grâce à des actes virtuels incroyables : ils ont détourné de l’argent du ministère de la défense américaine au profit d’associations caritatives, ils ont diffusé des données strictement confidentielles de certains des plus grands oligarques, etc...

  Hackers signifie pirates (*1). Les pirates peuvent être définis comme volant aux riches pour se donner à eux-mêmes. Mais les Anonymous ne sont pas intéressés par les richesses personnelles ! Ce sont des robin-des-bois ! Ils volent aux riches pour donner aux pauvres, ils transgressent les règles pour faire passer un message.

 Malheureusement, le monde réel les a rattrapé. Les états ont déclaré la guerre aux téléchargements, ils ont fermé et brûlé la grande bibliothéque du web. Ils ont enfermé quelques cyber-activistes (dont un gamin de 15 ans en France). Ils ont voulu faire passer des lois tyranniques obligeant les fournisseurs internet à bloquer les sites ne respectant pas les « droits d’auteur » (Google, Youtube, Facebook, etc.). Ces lois sont soutenues par les grandes maisons de disques, l’industrie du cinéma, et autres maisons d’édition ou grands distributeurs.

Les vrais pirates

 Qui sont donc ces pirates ? Regardez un peu mieux ! Qui vole à la fois aux artistes et aux consommateurs ? Qui se fait des marges inadmissibles sur les produits culturels ? Vous y êtes ! Les grandes maisons de disques, l’industrie du cinéma, certaines maisons d’édition ou grands distributeurs. Voici quelques graphiques représentant la répartition de l’argent dépensé par le consommateur pour de la musique ou des livres.




  


Malgré le peu d’argent gagné par les artistes sur la vente de leurs œuvres, certains amassent tout de même des fortunes considérables grâce aux moutons guidés par les modes. Lady Gaga a ainsi ouvert un supermarché ne contenant que les produits de sa marque.

 Il y a également les pirates sévissant sur le marché spéculatif de l’art ou l’industrie du cinéma. Et puis les droits d’auteurs non réclamés à la SACEM (souvent par des artistes peu connus) reversés aux artistes qui gagnent le plus, le problème du statut d’intermittent du spectacle, etc…

  Ne venez donc pas nous dire, chers politiciens, que la fermeture de Megaupload ou bien les lois anti-téléchargements ont pour but de protéger les artistes. Croyez-vous que le peuple est assez bête pour ne pas comprendre qui vous protégez en voulant conserver ce système de diffusion de la culture qui remplit beaucoup de poches ?

  Certes, le téléchargement gratuit n'est pas normal, car l'oeuvre ainsi récupérée ne rapporte absolument rien à l'artiste qui l'a créé. Mais les parasites qui s'octroient des marges hallucinantes sur la vente finale d'une oeuvre alors qu'ils ne sont que des intermédiaires sont au moins tout aussi blâmables.

 Il s'agit pourtant de l’accès à la culture, du droit d'un artiste à jouir pleinement des fruits de son travail, de la libre diffusion des idées. Rien de moins.


Un article de Benjamin Baret


(*1) : " Le terme hacker, comme indiqué dans le Jargon File ou par la RFC1392 - Internet Users’ Glossary, désigne une personne qui montre une véritable passion pour la compréhension du fonctionnement intime des systèmes, ordinateurs et réseaux informatiques en particulier. Une confusion courante consiste à désigner un pirate informatique par le terme hacker, alors qu’on devrait utiliser le terme cracker"





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Megaupload : quand les majors tentent d'imposer leur propre vision de la culture


Article source du NouvelObs
(Merci Sandra pour l'info !)


LE PLUS. Megaupload, c'est fini depuis le 19 janvier. La plateforme de téléchargement incarnait le piratage contre lequel les majors tentent de résister. Faut-il voir dans sa disparition la main du lobby de l'industrie musicale, inquiète de voir un nouveau modèle économique émerger dont elle serait exclue ?

Comme souvent avec les sujets technologiques, Megaupload a connu son heure de gloire médiatique "grand public" en un clin d’œil. Beaucoup de choses ont déjà été écrites sur le fond du problème. Ce qui m’intéresse ici est plutôt de comprendre pourquoi le FBI a pu agir aussi "facilement" et rapidement ?

Capture d'écran du site Megaupload (Mark St George / Rex Fe/REX/SIPA)


Capture d'écran du site Megaupload (Mark St George / Rex Fe/REX/SIPA)

Il semble que le lobby de la musique (ou en tout cas de la musique comme produit de grande consommation) soit bien plus influent que ce qu’on veut bien nous laisser croire. Megaupload menaçait-il de lancer un service révolutionnaire qui aurait pu faire le bien des artistes contre les majors ?

Internet, une chance pour les artistes

Il faut distinguer ici les "artistes" et les "produits commerciaux". Pour faire (très) simple, le milieu de la musique est très disemblable si l’on se place du côté de l’industrie musicale (qui porte si bien son nom) ou des "artisans" de la musique. Parce qu’il y a bien plusieurs niveaux de lecture en ce qui concerne les usages d’internet en matière de "création".

Pour prendre l’exemple français, il suffit de regarder les meilleures ventes d’albums de 2011. Dans le Top 5, il y a trois "artistes" français : Nolwenn Leroy, Les Enfoirés et Les Prêtres. Quel point commun y a-t-il entre ces trois albums ? Ce ne sont que des reprises ! Soutenir la création, c’est donc subventionner une industrie qui recycle encore et toujours les mêmes recettes (en vrac : Chimène Badi, Dave, Les Marins d’Iroise, Lulu Gainsbourg…).

La loi Hadopi est bien faite par et pour les grandes majors, il n’y a plus de doutes là dessus depuis longtemps. Des majors qui se remplissent les poches avec des albums de reprise donc. La création et l’exception culturelle française en prennent un sacré coup...

Mais pour ceux que j’appelle les "artisans" de la musique, ceux qui profitent des avancées technologiques pour s’auto-produire à moindre coût, le constat est bien différent ! Beaucoup de ces groupes avec un réel projet artistique et une vraie personnalité galèrent et jettent parfois l’éponge face à l’hypocrisie d’un milieu dominé par les majors d’un côté et les "acteurs culturels" officiels de l’autre. A coup de grands projets, de noms barbares (comme pour l’Education nationale, ça fait bien d’inventer des mots que l’on est les seuls à comprendre, lorsqu’il y a réellement quelque chose à comprendre derrière d’ailleurs…).

Bien entendu, il faut qu’une œuvre musicale rencontre son public pour pouvoir pérenniser un projet. Ce serait complètement démago de prétendre à l’Art pour l’Art, surtout à une époque où tout va très vite et où n’importe qui peut maintenant enregistrer convenablement pour trois fois rien.

Mais pour ces artisans de la musique, Internet est un magnifique vecteur de communication qui permet de toucher un plus grand nombre d’auditeurs que dans sa seule région avec de multiples concerts sous payés dans des bars mal fréquentés. De nombreux groupes mettent en écoute leurs albums gratuitement et proposent à l’internaute de l’acheter pour soutenir le groupe. Comment ça ? Un album mis à disposition gratuitement par un groupe lui-même ? C’est pas très correct tout ça, de là à ce que le FBI vienne fermer les plateformes comme Bandcamp…

Vers une musique sans intermédiaire

Comment réussir à faire converger les intérêts des artisans et des majors ? Malheureusement, si j’avais la réponse, je serais déjà milliardaire... ou en prison. Et oui, en prison, comme Kim Dotcom, le fondateur de Megaupload. Je n’excuse pas tout le contenu illégal partagé sur ce site par ses membres à travers le monde.

Mais ce qui est assez intriguant, c’est la rumeur qui court sur le web comme quoi le problème principal du site n’était pas Megaupload en lui-même, mais ses projets…

Il était en effet question d’une plateforme Megabox, destinée à permettre aux artistes d’interagir directement avec leur public et de toucher beaucoup plus d’argent qu’à travers les plateformes actuelles (gérées par les majors, faut-il le rappeler). Imaginez donc toutes ces plateformes "légales", qui ne reversent au final que très peu de droits d’auteur, se faire doubler par un service qui serait positif pour l’artiste mais aussi pour le mélomane... C’est impensable et cela méritait bien l’intervention du FBI. Imaginer toucher à la main mise de toutes ces multinationales de l’entertainment sur la culture, quelle infamie, ça fait vraiment froid dans le dos…

Comme le disait Xavier Niel ce mercredi dans son intervention devant la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale : "les majors ont annoncé des profits records, alors que les artistes eux ne voient pas du tout ces profits records…" (encore une fois, il faut nuancer avec les quelques artistes qui remplissent des stades bien évidemment).

Internet est une chance pour un monde dynamique comme celui de l’indépendant (attention, le vrai indépendant, pas celui qui finit par signer chez Universal en lisant Libé). Je prendrais un exemple concret avec le bien nommé "Combat Nasal". Quel est le concept ? Compiler plusieurs fois par an des groupes venus du monde entier sur une compil' gratuitement mise à disposition des internautes.

"Combat Nasal" œuvre dans le rock/metal et est mené de front par deux habitués des fanzines et des magazines spécialisés. Leur objectif est de faire découvrir leurs coups de cœur musicaux dans des styles très variés et venant du monde entier. Et que va faire l’internaute après avoir aimé un titre ? Il va aller acheter l’album en direct sur le MySpace/Facebook/Bancamp du groupe. Pas d’intermédiaire, relation de confiance avec le groupe, rencontres enrichissantes… Après tout, c’est l’essence même, pour moi, de la musique : découvrir, rencontrer et partager. Et pour cela, le web peut être un excellent vecteur.

C’est à nous citoyens et internautes de savoir quelle culture nous voulons. Avec la loi Hadopi, le projet de loi SOPA/PIPA et la fermeture de Megaupload, les tentatives de censure par des lobbys qui voient leurs cadenas sauter continueront sans aucun doute. Voulons-nous la culture que l’on nous impose depuis si longtemps ou la vraie, celle que l’on découvre et qui nous parle vraiment ? Si l’on veut défendre cette culture non officielle qui se bat pour survivre, il faut se battre contre cette dictature des majors qui cherche à imposer sa vision éculée d’un monde sans Internet par des actions liberticides.




NB : J'ai récupéré sur ce site, un bout d'interview de Kim Dotcom Megaupload intéressante.



" Kim Dotcom, le fondateur de MegaUpload soulignait « De cette manière, nous génèrerons suffisamment de revenus publicitaires pour fournir des services premium gratuits et des contenus sous licence afin que nos utilisateurs puissent les avoir gratuitement » tout en imaginant que « Mega pourrait devenir l’un des plus gros clients de l’industrie du contenu et toute cette affaire de « voyou » absurde sera oubliée. Nous voulons que les créateurs de contenu soient payés » "





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Article source du site d'Agoravox écrit par Ronny


A moins de vivre sur une autre planète, nos concitoyens ont sans nul doute entendu parler de la fermeture du site d’échange et de stockage Megaupload. Ce site hébergeait en effet bon nombre de fichiers son et vidéo, dont des copies de CD et de films. A la suite d’une enquête de plus de 12 mois, menée sous la pression des ayants droits (entendez des compagnies détentrices des droits) dont des majors telles que Sony, Universal, Warner et la très puissante Motion Picture Association of America, le FBI a procédé à la fermeture du site Megaupload et à l’arrestation d’un certain nombre de ses responsables (1).
 
Outre le fait que le site hébergeait aussi des données parfaitement légales, cette intervention du FBI pose un problème de droit puisqu’il semblerait que cette agence ait fait procéder à des modifications des noms de domaine de la galaxie Megaupload pour « fermer les sites », répartis entre Hong-Kong, les États-Unis, l’Europe et la Nouvelle-Zélande. Ces sites ne sont en effet pas fermés à proprement parlé, mais leur accès est impossible. Ceci devrait laisser du temps disponible aux agents du FBI pour « éplucher » l’ensemble des fichiers stockés, y compris d’ailleurs des fichiers privés, industriels, scientifiques, et légaux.

Comment a-t-on pu arriver à cette situation ? Il se trouve que les noms des domaines (DNS) sont gérés par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), une organisation théoriquement de gouvernance internationale, qui délègue la gestion de noms de domaines à la société Verisign, une filiale de Symantec, entreprise connue, entre autres, pour ses logiciels antivirus. Or, ces deux sociétés, ainsi que l’ICANN sont installées sur le territoire américain, et relèvent du droit de ce pays, ce qui a permis au FBI de bloquer les DNS. On comprend dès lors pourquoi les États-Unis se sont de tous temps opposés à la création d’une agence permettant une véritable internationalisation de la gestion des DNS, ne relevant du droit américain. Le cas de Megauopload est donc emblématique du risque que fait peser cette main mise états-unienne de la gestion de l’Internet, particulièrement dans un contexte ou se développe des volontés de contrôle fort des informations sur la toile au travers des lois SOPA et PIPA par exemple (2).

Cette fermeture du site Megaupload, et au-delà la démonstration qu’elle fait d’un contrôle de plus en plus forte du net par des groupes de pression politiques et financiers, se heurte cependant à une résistance de nombre d’internautes, dont les plus actifs sont « regroupés » sous le nom d’Anonymous. Ce groupe, qui est davantage une communauté, s'est sans doute construit autour de différentes motivations, certains y adhérant par conviction profonde de leur rôle de gardiens d’une certaine indépendance de la toile, de l’appartenance du web aux utilisateurs, d’autres par jeu, par esprit de rébellion, et ne nous leurrons pas non plus par souhait de ne pas voir disparaitre la gratuité de certains données audiovisuelles du net. Ceci posé, cette dernière motivation peut se comprendre dans la mesure où elle se positionne en regard d’un appétit d’argent toujours plus marqué des multinationales de l’audiovisuel. Madame Joly a d’ailleurs parfaitement analysé ce problème lorsqu’elle a déclaré « La fermeture de MegaUpload et l'arrestation de ces dirigeants est un symptôme supplémentaire de l'incapacité des pouvoirs publics à se projeter au 21ème siècle et à concevoir un projet global éthique associant rémunération des auteurs et fluidité de la culture sur internet. Faute de stratégie publique intelligente, et de réflexion internationale indépendante des lobbies, on continuera à assister à une guerre de l'industrie du copyright face aux créatures qu'elle a elle même engendré  » (3).

Quoiqu’il en soit, les Anonymous ont réalisé une véritable démonstration de force au cours des dernières 72 heures, en attaquant plus de 50 sites sur la planète, sites liés à des institutions ou à des entreprises du secteur audiovisuel (4). Cette démonstration est minimisée par les médias dits « mainstream » qui ne l’évoque que de façon anecdotique. Parmi les sites attaqués en raison de leur implication ou du soutien affiché à l’action du FBI, se trouvent ceux du FBI, de la Maison Blanche, du ministère de la justice américain, de la police et de la justice de Nouvelle-Zélande, des premiers ministres du Brésil et de Pologne, de la police du Brésil et des Pays-Bas, celui de l’Elysée, d’Hadopi, et depuis lundi matin, celui du ministère de la défense français (liste non limitative). Des sites de l’industrie audiovisuelle ont aussi été visés, dont ceux de la Motion Picture Association of America, de Warner, de Sony et de Vivendi. Ces deux derniers ont été attaqués hier dans l’après midi et en soirée, et une partie du catalogue de Sony a été mise en ligne gratuitement pour les internautes hier après midi. Certains de sites sont toujours hors service, d’autres ont affiché la devise des Anonymous dans leur bandeau ou sur des pages web (« We are legion. We do not forgive. We do not forget. We are Anonymous »). Les sites de Vivendi (.com et .fr) étaient toujours « tango down » (code utilisé par les forces spéciales pour signifier la mise hors d’état de nuire d’un adversaire), entendez hors service, cette nuit et ce matin. Les lecteurs d’Avox peuvent d’ailleurs suivre en direct l’évolution de la situation, sur Twitter par exemple, au moyens des étiquettes (tags) #Anonymous et #OpMegaupload.

Ces attaques ont été menées par l’envoi de connexions en très grand nombre, une opération connue comme attaque par déni de service (5). Les premières d’entre elles auraient mobilisé plus de 7 000 ordinateurs répartis sur toute la planète, leur nombre grandissant très vite selon Anonymous. Ainsi, ce sont plus de 20 000 machines qui auraient été utilisées hier pour asphyxier les différents sites mentionnés plus haut. Nous sommes donc bien entrés dans une phase de conflit, d’autant que la fermeture de Megaupload a entrainé celle de sites majeurs de compilation de liens - donc légaux - tel qu’Alloshowtv et Allostreaming en raison du déréférencement qu’ils ont subi de la part de moteurs de recherches tel que Google. Par ailleurs, des plates-formes de partage comme MixtureVideo, VideoBB ou Videozer sont partiellement inaccessibles ce lundi 23, probablement en raison du nettoyage des fichiers en cours. FileServe a par ailleurs supprimé le programme de rétribution de son site.

Anonymous ne compte pas en rester là : dans un message récent ces derniers comptent s’en prendre aux sites Xbox Live, Capital One, et à différents sites de banque ainsi qu’à celui de Wall Street si Megaupload n’est pas remis en ligne. Le site Mastercard a d’ailleurs déjà été attaqué. Des sites de réseaux sociaux ont aussi été menacés, en particulier Twitter qui a procédé semble-t-il à un nettoyage des messages portant le tag #OpMegaupload dans la nuit de samedi à dimanche. Hier soir, le site affichait d’ailleurs une surcharge de trafic inhabituelle et s’est trouvé inaccessible pendant plus d’une heure. Cette « guerre du net »est totalement silencieuse pour l’opinion publique. Elle est pourtant majeure parce qu’elle démontre que les USA sont susceptibles de contrôler l’ensemble du réseau mondial en raison de la localisation d’entreprises clefs sur leur sol, que plusieurs sites importants présentent des vulnérabilités majeures, et que l’action concertée d’un groupe d’individus peut toujours remettre en cause « l’ordre établi », quel qu’en soit le poids. Cette dernière leçon est importante dans le contexte social tendu que nous connaissons, où d’autres combats seront à mener principalement dans l’hypothèse où les politiques au pouvoir – dont certains se sont levés à 2H00 du matin pour se féliciter de l’action du FBI - seraient reconduits dans leurs fonctions…


Références :

1. voir :
 http://www.agoravox.fr/actualites/t...
2. voir :
http://www.agoravox.fr/culture-lois...
http://www.agoravox.fr/tribune-libr...
3. Voir :
http://evajoly2012.fr/2012/01/20/co...
4. Voir :
http://cylaw.info/?p=72
5. Voir :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Attaqu...






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