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Attention Danger Travail


Attention danger travail est un film documentaire de Pierre Carles, Christophe Coello et Stéphane Goxe qui se propose de donner la parole à certains RMIstes qui, notamment, tiennent une posture pour le moins non conventionnelle lors de leurs entretiens à l'ANPE en affirmant refuser de chercher un travail. Il est sorti au cinéma en France le 8 octobre 2003.



(Merci Fred pour m'avoir conseillé ce doc!)








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11-Septembre : L’ex-sénateur Bob Graham dénonce les dissimulations du FBI, documents à l’appui


Article source de ReOpen911.info



Voici une information de poids venant de l’ex-sénateur Bob Graham : ce dernier met directement en cause le FBI pour avoir dissimulé des informations avant septembre 2001 sur les liens possibles entre certains des pirates de l’air du 11/9 et le couple al-Hijji, de riches Saoudiens vivant à l’époque à Sarasota en Floride, et qui faisait l’objet d’une surveillance par le Bureau. Et il le fait en s’appuyant sur le contenu de documents classifiés auquel il a pu avoir accès récemment, et qui contredisent la version du FBI.

Mais avant de découvrir les arguments et les questionnements de Bob Graham, rappelons que cet ancien co-président de l’enquête conjointe du Congrès de 2003 (Congressional Joint Investigation) sur le 11-Septembre, parlant à Dylan Ratigan sur MSNBC en septembre dernier, avait déjà appelé les autorités à rouvrir l’enquête sur les attentats du 11-Septembre, s’appuyant sur le fait que la CIA avait dissimulé au FBI des informations sur deux futurs pirates de l’air, al-Mihdhar et al-Hazmi, et notamment sur leur soutien par les autorités saoudiennes. [Nous aurons d'ailleurs plus de détails grâce au 2e volet de l'enquête exhaustive de Kevin Fenton]. Cette fois, c’est donc au tour du FBI d’être accusé de dissimulation d’information avant le 11/9, une attitude de déni qui perdure depuis, malgré l’accumulation d’indices contraires, et désormais, de documents officiels.








 L’ex-sénateur de Floride Bob Graham

Bob Graham : Les déclarations publiques du FBI sont en contradiction avec les documents de l’enquête sur le volet « Sarasota » du 11-Septembre

Par Dan Christensen et Anthony Summers, pour BrowardBulldog, février 2012

 Traduction GV

L’ex-sénateur de Floride Bob Graham a pu lire deux documents classifiés du FBI et affirme qu’ils soulèvent de nouvelles questions sur l’enquête – qui était alors secrète – du Bureau sur un soutien possible des Saoudiens aux pirates de l’air du 11/9 lorsqu’ils se trouvaient à Sarasota.

Graham ne dévoilera pas le contenu de ces documents, qui sont classés « Secret », mais il indique que les informations qu’ils contiennent sont en contradiction avec les affirmations faites publiquement par le FBI selon lesquelles il n’y avait aucune connexion entre les pirates de l’air et des Saoudiens vivant à l’époque à Sarasota.

«  Il existe des incohérences substantielles entre les déclarations publiques faites par le FBI en septembre, et ce que j’ai lu dans les documents classifiés, » a déclaré Graham.

«  L’un des documents apporte la preuve que l’investigation ne fut pas l’enquête approfondie que le FBI affirme avoir menée,  » a ajouté Graham. « Une piste d’investigation majeure n’a pas été suivie, et on a pris des déclarations non corroborées pour argent comptant.  »

La question de savoir si les pirates de l’air du 11-Septembre ont agi seuls ou ont reçu de l’aide lorsqu’ils étaient sur le sol des États-Unis reste une question toujours en suspens, et elle fut pourtant posée dès que l’on apprit que 15 des 19 pirates de l’air étaient des citoyens saoudiens. Cela fut souligné lorsque l’enquête bi-partisane conjointe du Congrès, dont Graham était le coprésident, publia son rapport en juillet 2003. Les dernières 28 pages qui concernaient de possibles soutiens saoudiens aux terroristes, furent totalement censurées, sur instructions de George W. Bush.

Graham a expliqué que les deux documents classifiés du FBI qu’il a lus, dataient de 2002 et 2003, et avaient été préparés par un agent qui participait à l’enquête de Sarasota. Il a ajouté que l’agent en question avait demandé qu’une autre agence fédérale soit associée à l’enquête, mais son idée fut rejetée.

Graham a tenté au cours de ces dernières semaines de contacter l’agent, mais a appris que le FBI avait demandé à l’homme de ne pas parler.


DES PLAQUES D’IMMATRICULATION LIÉES AUX PIRATES

L’enquête menée par le FBI voilà 10 ans s’était concentrée sur Abdulaziz al-Hijji (ci-contre) et sa femme Anoud, qui étaient partis de leur domicile situé dans le très chic quartier de Prestancia, et qui avaient quitté le pays quelques semaines avant le 11/9. D’après les documents de la police, le couple, qui vivait là depuis 1995, avait laissé derrière lui sa voiture, et de nombreux effets personnels tels que les vêtements, le mobilier, les médicaments, et de la nourriture. Un voisin inquiet avait alerté le FBI.

D’après un officier du contre-terrorisme – parlant sous conditions d’anonymat, et l’ex administrateur de Prestancia, Larry Berberich, l’étude des allées et venues dans cette maison et des photos des plaques d’immatriculation montre que les véhicules conduits par plusieurs futurs pirates de l’air s’étaient garés devant le domicile des al-Hijji, au 4224 Escondito Circle, Sarasota (Floride).

Le propriétaire de la maison était le père de madame Al-Hijji, Esam Ghazzawi, un conseiller du Prince Fahd ben Salman ben Abdulaziz al Saud, neveu du Roi Fahd, et connu pour être un grand propriétaire de chevaux. Le Prince Fahd est décédé en juillet 2001.

Al-Hijji, qui vit et travaille maintenant à Londres, a évoqué le 11/9 ce mois-ci, le qualifiant de «  crime contre les USA et contre l’humanité,  » et a ajouté qu’il se sentait « triste et stressé par ces fausses allégations. » Il a ajouté qu’il n’était pas vrai que Mohammed Atta et d’autres pirates lui avaient rendu visite à son domicile de Sarasota.

Le FBI soutient [les dires de] al-Hijji. Après s’être initialement refusé à tout commentaire, le Bureau a confirmé qu’il avait enquêté, mais sans rien trouver de particulier. Cependant, des agents ont refusé de répondre à certaines questions bien précises des journalistes à propos de cette enquête et des informations provenant de l’étude des allées et venues à Prestancia.

Le FBI a maintenu sa position lors d’un courrier daté du 7 février [2012] qui motivait son refus de se soumettre à une requête faite au nom de la loi sur la liberté de l’information (Freedom of Information Act) sur les résultats de son enquête à Sarasota. La lettre de refus expliquait que « leur diffusion constituerait une atteinte injustifiée à la vie privée ».

« À aucun moment de cette enquête sur les attentats, connue sous le nom d’ "enquête PENTTBOM", le FBI n’a débouché sur les preuves reliant l’adresse 4224 Escondito Circle, Sarasota, Floride, à l’un quelconque des pirates de l’air du 11/9, » a précisé le chef de la section des archives, David M. Hardy.

Pourtant, de nouveaux documents provenant du Département de la police de Floride indiquent qu’un informateur avait déclaré au FBI en 2004 qu’al-Hijji considérait Oussama Ben Laden comme un héros, et qu’il aurait connu certains des pirates de l’air. L’informateur, Wissam Hammoud (ci-contre) a également dit qu’à un moment donné, al-Hijji lui avait présenté Adnan El Shukrijumah (voir fiche ci-dessous), l’ex-étudiant que Broward Bulldog [nom du site Web où est publié cet article – NdT] soupçonne d’être un agent opérationnel d’al-Qaïda, et qui figure sur la liste des personnes les plus recherchées (Most Wanted) du FBI. 

En 2003, le FBI avait demandé à l’avocat de Sarasota, Scott McKay, qui était en charge de la vente de la propriété, de convaincre le beau-père d’al-Hijji de revenir aux USA pour signer des documents. Le stratagème, destiné à ramener Ghazzawi devant les enquêteurs pour être interrogé, échoua, puisqu’au lieu de cela, Ghazzawi signa les documents de vente au consulat américain de Beyrouth.

L’agent du contreterrorisme expliqua que Ghazzawi et al-Hijji figuraient bien sur la liste de surveillance (Watch List) du FBI. L’homme estimait que les agences de renseignement US impliquées dans la traque des financements du terrorisme s’intéressaient aux deux hommes avant même le 11-Septembre.

Le FBI a interrogé la femme d’al-Hijji, dénommée Anoud, et sa mère de nationalité américaine, Deborah Ghazzawi, lors d’un bref retour à Sarasota qu’elles firent en 2003. La femme nia tout lien avec les terroristes du 11/9 et expliqua que leurs billets (avec son mari) pour leur retour en 2001 vers l’Arabie Saoudite avaient été réservés longtemps à l’avance.

Al-Hijji a déclaré au Daily Telegraph de Londres, lequel travaillait avec Broward Bulldog, qu’il était retourné aux USA pendant deux mois en 2005 pour étudier à Houston, mais qu’il n’avait pas été interrogé par le FBI. Quand on lui demanda pourquoi les agents fédéraux avaient interrogé sa femme et sa belle-mère, il expliqua qu’il «  n’en avait aucune idée. »


GRAHAM DEMANDE DE L’AIDE

En septembre dernier, le porte-parole du FBI a également contesté l’affirmation de Graham selon laquelle le Congrès n’avait pas été mis au courant de l’enquête de Sarasota.

Cela poussa Graham à demander l’aide du FBI pour identifier les documents sur "l’affaire Sarasota" du National Archives qui auraient prétendument été communiqués au Congrès. Et après deux mois – selon Graham – pendant lesquels le FBI « refusa ou se montra incapable » d’aider à retrouver ces fameux documents, tout à coup le Bureau envoya deux pièces au Comité du Renseignement du Sénat, que Graham avait autrefois présidé et auquel il avait toujours accès. Et c’est dans ces documents que Graham a découvert des faits contredisant les dénégations du FBI.

Graham a alors communiqué ces informations à la Maison Blanche d’Obama, qui a répondu en organisant une réunion entre Graham et le directeur adjoint du FBI, Sean Joyce. Joyce a expliqué à Graham qu’il ne voulait pas parler de "l’affaire Sarasota". Mais par ailleurs, il a assuré Graham que lui seraient rapidement fournis des documents confirmant les dénégations du FBI, et une autre réunion fut planifiée avec un agent du FBI.

Graham raconte qu’en décembre dernier, cette réunion planifiée fut brusquement annulée, et on l’informa qu’il ne recevrait pas d’autres informations sur l’épisode Sarasota.






 

Les coprésidents de la Commission d’enquête sur le 11/9, Thomas Kean et Lee Hamilton

Graham explique que l’enquête conjointe n’avait pas été la seule autorité à ne pas être informée sur "l’affaire Sarasota". Il raconte que les deux coprésidents de la Commission sur le 11/9, le républicain Thomas Kean et le démocrate Lee Hamilton, lui avaient affirmé qu’ils n’étaient absolument pas au courant de cet épisode.
Kean, un ex-gouverneur du New Jersey, a affirmé à Graham que la Commission aurait « étudié cela à fond  », car l’hypothèse selon laquelle les pirates de l’air avaient mis au point seuls [les attentats] n’était pas vraisemblable.

Kean n’a pas répondu aux nombreux appels téléphoniques lui demandant de commenter ces faits. Mais Hamilton, l’ex-élu au Congrès pour l’Indiana, a confirmé ce mois-ci qu’il n’avait rien su de l’histoire de Sarasota alors qu’il partageait la présidence de la Commission sur le 11/9.

Graham estime que les informations qui émergent aujourd’hui lui rappellent de façon sinistre ses propres découvertes lors de son enquête en Californie. Il avait en effet appris que les deux premiers pirates à rejoindre le sol des États-Unis [en janvier 2000 – NdT], les Saoudiens Khalid al-Mihdhar et Nawaf al-Hazmi, avaient initialement reçu l’aide d’un diplomate travaillant au consulat saoudien à Los Angeles, et ensuite d’un autre Saoudien qui avait aidé al-Mihdhar et al-Hazmi à trouver un appartement. De nombreuses sources ont dit aux enquêteurs qu’ils étaient convaincus que le Saoudien en question était un agent du gouvernement saoudien.

Plus tard, lorsque la Commission sur le 11/9 put avoir un accès – même limité – à ces deux individus en Arabie Saoudite, la réaction de ces deux âmes charitables fut décapante. Un mémo qualifie le témoignage de l’un d’eux comme étant « trompeur, inconsistant, invraisemblable ». Quant à l’autre témoignage, il afficha un « manque total de crédibilité. »


DEUX PIRATES DE L’AIR DU 11/9 VIVAIENT AVEC UN INFORMATEUR DU FBI

Graham est troublé par ce qu’il interprète comme la volonté persistante de la direction du FBI de cacher des informations, y compris celle sur le fait qu’al-Mihdhar et al-Hazmi ont vécu pendant deux mois en Californie chez un informateur payé par le FBI. Même lorsque cette information devint publique, le FBI refusa à Graham l’accès à son informateur. Ce qui amène l’ex-sénateur à se demander si ce refus est simplement dû à l’embarras du FBI, ou bien si l’informateur en question sait quelque chose d’autre qui pourrait «  être encore plus dommageable si cela venait à être révélé.  »

Les nouveaux documents du Département de la Police de Floride (FDLE) qui contiennent les informations troublantes d’Hammoud sur al-Hijji datant de 2004, ont renforcé les doutes de Graham, car ils sont en contradiction avec les déclarations publiques du FBI.









L’affirmation d’Hammoud selon laquelle al-Hijji lui aurait présenté Shukrijumah – qui n’est autre que le terroriste saoudien suspecté par le site Broward - est cohérente avec les rapports provenant de l’étude des allées et venues à Prestancia indiquant que Shukrijumah a bien rendu rendu visite au domicile des al-Hijji – et conforte les soupçons officiels comme quoi il était lié aux pirates de l’air. Une note figurant dans le rapport de la Commission sur le 11/9 précise que lorsque Mohammed Atta s’était rendu en mai 2001 dans un bureau de l’immigration à Miami pour un problème de visa, il était accompagné par un homme ressemblant fortement à Shukrijumah.


Graham voit dans cette dissimulation de preuves pointant le soutien saoudien aux pirates de l’air du 11/9, la volonté de conserver, à l’époque et encore maintenant, les faveurs de l’Arabie Saoudite vis-à-vis de l’Occident.

Fin décembre dernier, les USA annonçaient un nouveau contrat de Défense de 30 milliards de dollars signé avec les Saoudiens.

« Cet accord sert à renforcer les liens déjà solides entre les USA et l’Arabie Saoudite,  » a déclaré l’assistant du secrétaire d’État pour les affaires politico-militaires, Andrew Shapiro. « Cela démontre que l’engagement des USA pour de solides moyens de défense de l’Arabie Saoudite est un élément clé pour la sécurité de cette région.  »

Graham s’avoue déconcerté par cette annonce.

« Je pense que dans les jours qui ont immédiatement suivi le 11-Septembre, le FBI a reçu des instructions précises de la Maison Blanche de Bush pour ne rien révéler de potentiellement gênant pour les Saoudiens,  » a-t-il déclaré. « Mais ce qui est moins explicable, c’est la réticence de l’administration Obama à suivre la piste de l’implication des Saoudiens. Pour ces deux administrations, il y avait, et il continue d’y avoir l’obligation d’informer le peuple américain, à travers des informations dignes de foi. »

Dan Christensen est l’éditeur de Broward Bulldog.

Anthony Summers est le coauteur de « The Eleventh Day : The Full Story of 9/11 and Osama bin Laden », publié chez Ballantine Books.


Traduction GV 


Liens figurant dans l’article original : (en anglais)
1. Graham asks Obama for answers on Saudi 9/11 role ; FBI denies Sarasota probe found ties to plot
2. U.S. Rep. Castor calls for investigation of 9/11 Sarasota connection ; Graham prods White House
3. FBI says again it found no ties between Sarasota Saudis and 9/11 hijackers ; won’t release details
4. Bob Graham says FBI has not proved that it disclosed all it knew about 9/11 to Congress
5. FBI informant says Sarasota Saudi praised bin Laden ; knew Broward Qaeda suspect


En lien avec cet article :


A lire aussi :
A l’occasion du dixième anniversaire des attentats du 11-Septembre, Fabrizio Calvi a publié chez Fayard 11-Septembre, la contre-enquête. Il est aussi le réalisateur, avec Jean-Christophe Klotz, du documentaire Les routes de la terreur, diffusé en deux parties sur Arte le 31 août et le 7 septembre 2011.


Rompu aux enquêtes au long cours, spécialisé dans les affaires de criminalité organisée et les services secrets, Fabrizio Calvi mène depuis 1972 des activités d’écrivain, de journaliste et d’auteur de films. A l’actif de cet ancien de Libération (1973-1981) et du Matin de Paris (1983-1984), une dizaine d’ouvrages et une vingtaine de films. Parmi ses sujets d’investigation : les guerres de la mafia en Sicile, le rôle joué par la France dans un vaste trafic d’uranium en provenance de Namibie en violation d’une résolution de l’ONU, les trafics d’armes et de drogue dans les Balkans, les liens entre la mafia et le magnat de la presse italienne Silvio Berlusconi, les services secrets pendant la Seconde Guerre mondiale, le scandale du Crédit Lyonnais, l’affaire Elf, le terrorisme noir dans l’Europe de la guerre froide. De 2007 à 2010, il travaille à une vaste fresque sur le FBI. C’est alors que commence sa contre-enquête sur le 11-Septembre : trois ans à parcourir le monde, à la rencontre de plus de cent cinquante témoins directs. Son ambition : démonter l’engrenage implacable qui, dès 1979, mène aux attaques du 11 septembre 2001.






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Sarkozy, le scandale Facebook


Source de l'Article


Cette information révélée par L'Express est symptomatique de la façon dont Sarkozy conçoit le pouvoir et qu'aucune barrière légale ne peut l'empêcher d'agir. En effet cette affaire, à elle seule, pourrait invalider la candidature de Sarkozy, outre le fait qu'elle est à la fois une possible ingérence étrangère dans notre élection, après celle de Merkel qui a soutenu Sarkozy non en tant que militante d'un parti mais lors d'une venue officielle comme représentante de l'Allemagne et une iniquité entre candidat, par la possible participation bénévole d'une entreprise qui est contraire à la loi de financement des partis politiques.

L'Express nous révèle que la société Facebook aurait mis à disposition de Sarkozy un nouvel outil de Facebook Timeline qui permet une organisation visuelle beaucoup plus fluide et interactive, une page en mode « open graph ». Cette mise à disposition, selon Facebook, aurait été la même pour François Hollande (et les autres donc ?) dont l'équipe en conteste la véracité.
C'est Nicolas Princen, conseiller numérique de l'Elysée qui aurait piloté cette opération. Il aurait fallu 3 mois de développement.
En dehors du fait de la propagande de ce site qui, selon l'Express, a fait disparaître de la surface de la terre les deux ex-femmes de Sarkozy, qui apprécieront et ce qui est particulièrement scandaleux en matière politique quand la seconde des deux fut à ses côtés pour l'élection de 2007, la femme de sa vie qui reçut un bisou le 14 juillet 2007 devant toutes les caméras et qui fut remplacée en 24 heures top chrono, ne laissant que les enfants et Clara Bruni (et sa page SIDA, celle qui est l'origine d'un possible scandale ?) . N'apparait évidement aucune des images des dictateurs reçus à l'Elysée (El Assad, Kadhafi etc.) ou du 14 juillet et pourtant il y aurait 700 images, pas plus que les images du fameux cass'toi pauv'con ou du Guilevinec.
Venons-en aux graves problèmes, et au scandale qui les sous-tend, de cette page Facebook. Si, comme le dit l'Express, il a fallu trois mois pour la constituer cela indique sans aucun doute possible que Nicolas Sarkozy était de façon certaine en campagne il y a trois mois et ce qui impose une incidence sur ses comptes de campagne. Le fait que cela ait duré trois mois met tous les autres candidats dans une situation déséquilibrée car ils n'ont matériellement pas eu le temps d'avoir une page avec les mêmes outils à l'ouverture de cette campagne qui était début janvier et ne pourront jamais le faire avant le premier tour. Parmi les problèmes que cela soulève il y en a qui sont susceptibles d'invalider la candidature 2012 de Sarkozy. Il est en effet interdit pour les entreprises d'apporter un soutien financier à un parti politique ou à un candidat. S'il était prouvé que l'une ou l'autre des entreprises qui ont participé à ce projet ait offert du temps de collaborateur, cela est l'équivalent d'un financement, ce qui est illicite. La seconde question est de savoir qui a financé cette page Facebook. Est-ce l'UMP ? Est-ce l'Elysée ? Dans le second cas, nous nous trouvons d'évidence devant un abus de biens publics. Quoi qu'il en soit, Nicolas Princen est intervenu selon l'Express et il a dû bosser dur, or Nicolas Princen est conseiller de l'Elysée et rémunéré en tant que tel. Il s'agit, là, manifestement d'un abus de biens publics. C'est comme NKM qui est la porte parole de Nicolas Sarkozy et qui se devrait de ce fait de démissionner dès demain de son poste de ministre, pourtant hier, au lieu de s'occuper de son ministère, elle était aux côtés de Sarkozy. Il s'agit d'un détournement de sa fonction, tout comme le directeur de campagne de Sarkozy serait un des conseiller de l'Elysée dont on ne peut que se poser la question de savoir depuis quand il travaille pour Sarkozy sur fonds publics.
Que va faire la commission de contrôle des comptes de campagne ? Comment cette nouvelle affaire va-t-elle être relayée par la presse ?


Il nous reste un peu plus de deux mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Souvenons-nous à chaque instant de cette campagne qu'Eric Woerth a été mis deux fois en examen dont une pour recel de financement illégal de parti ce qui est une forte suspicion de l'illégalité de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 et donc l'illégalité de son élection. Faisons notre Révolution en 2012, et avant si possible. Et votez en conscience après avoir lu ce livre des méfaits du clan Sarkozy Le Sarkozyland et ses méfaits(epub) ou Le Sarkozyland et ses méfaits(issuu) 
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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail (imhotep.forumlogos@free.fr). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 24é version du 9 février 2012) :
  • l’affaire Karachi
  • l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye notamment d'espionnage de la population avec l'appui d'une entreprise française et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • les affaires Wildenstein
  • l'affaire César
  • l'affaire Pleyel
  • l'affaire Facebook
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
  • les affaires Djourhi, Takieddine
  • les possibles mallettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
  • les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
  • l'affaire du Fetia Api
  • les discours de Caen, Metz, Nice, du bois de Boulogne, Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
  • l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
  • les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation, la protection du fils Pierrot, son rapatriement d'Odessa
  • la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
  • l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle des stylos, celle de la déclaration de patrimoine …
  • l’affaire Pérol
  • l'affaire Yannick Blanc
  • l’affaire de l’Epad (et des deux scooters)
  • Gandrange
  • les vaccins du virus H1N1
  • les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
  • les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Squarcini, Courroye, Ceccaldi Raynaud, fils Tibéri …
  • l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
  • l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
  • les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Bourgi, Richard, Peugeot etc.)
  • l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
  • la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
  • la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
  • la réforme constitutionnelle
  • les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir 
  • l'irresponsabilité pénale du Président de la république
  • la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
  • l’affaire des sondages
  • les classements du parquet
  • le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
  • les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
  • la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président, les 12 000 € de frais de bouche par jour, chaque jour, la baisse des œuvres sociales de l'Elysée passées de 300 000 € en 2006 à 165 000 en 2010
  • l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
  • l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
  • la scientologie
  • l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
  • l'affaire Bongo
  • la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
  • les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20

Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...