Des figurants pour acclamer Sarkozy
Article source de Nordenstar écrit par Peachy Carnehan
Comment donner l'impression d'être ovationné par des foules en liesse quand on est le champion de l'impopularité ? Comment mettre en scène un Nicolas Sarkozy s'avançant sous les acclamations de Français fous de bonheur alors que le mécontentement à son encontre bat tous les records ? Bref, comment se faire offrir des fleurs quand on risque surtout de recevoir des cailloux sur la tête ?
C'est le problème apparemment insoluble sur lequel se penche réguliérement l'Elysée pour fournir de belles images aux chaînes de télévision. Force est de constater que pour réaliser ce tour de force les communicants de Sarkozy ne manquent pas d'audace et ne reculent devant aucune manipulation. Ainsi, jeudi, alors que « le président du pouvoir d'achat » faisait campagne sur un chantier de l’Essonne, la solution employée pour résoudre ce casse-tête fut pour le moins étonnante : les ouvriers enthousiastes que Sarko a rencontré étaient… des figurants.
Les faux ouvriers faisaient semblant de travailler...
D’après Europe 1, qui a dévoilé la supercherie, l'entourage du chef de l'Etat sortant aurait en effet peu apprécié le manque d'ardeur sarkozyste régnant sur le chantier en question et a donc exigé « plus de monde autour de Nicolas Sarkozy ». Qu'à cela ne tienne ! Des ouvriers d’autres chantiers ont donc été « convoqués » illico presto par leur hiérarchie pour une séance de photos obligatoire. Amenés sur place en bus pour les uns, venus par leurs propres moyens pour les autres, les conscrits se sont justifiés en évoquant de fermes « consignes patronales ». Pas le choix, en somme.
Une fois les figurants en place il ne restait plus qu'à mettre tout ce joli monde en scène sous les caméras des 20 heures. Et, toujours selon Europe 1, le spectacle fut digne d'une production hollywoodienne car, accrochez-vous à vos claviers, « les faux ouvriers ont été priés de faire semblant de travailler devant la presse. Une consigne donnée, alors qu'à cause de la température glaciale ce jour (-8 degrés), il leur était pourtant interdit de travailler. Aucun n'aurait dû se rendre sur le chantier. D'ailleurs, dès la fin de la visite, tous les ouvriers sont rentrés chez eux. » Dans l'art et la manière de prendre les gens pour des cons, Sarkozy restera un mètre-étalon.
Récidiviste
Sacré Sarko. Le réveil va être brutal quand il se rendra compte que les vrais électeurs, eux, n'ont pas grand-chose à voir avec les figurants de l'UMP.
Pas vu, pas pris...
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Des faux ouvriers ont été convoqués et mis en scène par l'Elysée pour faire la claque au très impopulaire Nicolas Sarkozy. Dans l'art et la manière de prendre les gens pour des cons, le « président du pouvoir d'achat des riches » restera un mètre-étalon.
Comment donner l'impression d'être ovationné par des foules en liesse quand on est le champion de l'impopularité ? Comment mettre en scène un Nicolas Sarkozy s'avançant sous les acclamations de Français fous de bonheur alors que le mécontentement à son encontre bat tous les records ? Bref, comment se faire offrir des fleurs quand on risque surtout de recevoir des cailloux sur la tête ?
C'est le problème apparemment insoluble sur lequel se penche réguliérement l'Elysée pour fournir de belles images aux chaînes de télévision. Force est de constater que pour réaliser ce tour de force les communicants de Sarkozy ne manquent pas d'audace et ne reculent devant aucune manipulation. Ainsi, jeudi, alors que « le président du pouvoir d'achat » faisait campagne sur un chantier de l’Essonne, la solution employée pour résoudre ce casse-tête fut pour le moins étonnante : les ouvriers enthousiastes que Sarko a rencontré étaient… des figurants.
Les faux ouvriers faisaient semblant de travailler...
D’après Europe 1, qui a dévoilé la supercherie, l'entourage du chef de l'Etat sortant aurait en effet peu apprécié le manque d'ardeur sarkozyste régnant sur le chantier en question et a donc exigé « plus de monde autour de Nicolas Sarkozy ». Qu'à cela ne tienne ! Des ouvriers d’autres chantiers ont donc été « convoqués » illico presto par leur hiérarchie pour une séance de photos obligatoire. Amenés sur place en bus pour les uns, venus par leurs propres moyens pour les autres, les conscrits se sont justifiés en évoquant de fermes « consignes patronales ». Pas le choix, en somme.
Une fois les figurants en place il ne restait plus qu'à mettre tout ce joli monde en scène sous les caméras des 20 heures. Et, toujours selon Europe 1, le spectacle fut digne d'une production hollywoodienne car, accrochez-vous à vos claviers, « les faux ouvriers ont été priés de faire semblant de travailler devant la presse. Une consigne donnée, alors qu'à cause de la température glaciale ce jour (-8 degrés), il leur était pourtant interdit de travailler. Aucun n'aurait dû se rendre sur le chantier. D'ailleurs, dès la fin de la visite, tous les ouvriers sont rentrés chez eux. » Dans l'art et la manière de prendre les gens pour des cons, Sarkozy restera un mètre-étalon.
Récidiviste
Jeudi c'était donc Sarkollywood dans l'Essonne et, comme le rappelle Libération.fr, « ce n'est pas la première fois que l'Elysée est pris la main dans des petits arrangements avec la réalité et joue la carte des bains de foule et de l'accueil populaire. »
De fait, élections et impopularité obligent, les exemples de manipulation se multiplient depuis quelques mois autour du président-candidat. Comme lors de la visite de Sarkozy en octobre dernier à Carcassonne où le public d'une table ronde « populaire et citoyenne » se composait exclusivement de militants UMP exaltés qui frappaient de concert dans leurs mains en scandant de vibrants Nicolas ! Nicolas ! Nicolas ! « Une rencontre peu spontanée, avec des invités attentifs et triés sur le volet », avait souligné le site Arrêt sur images. Mais l'objectif était rempli, les reportages des journaux télé ont présenté aux Français ébahis un Nicolas Sarkozy adulé et acclamé par une foule en transe. Grâce à son bilan, certainement...
Comble du ridicule on se souviendra également de la fameuse visite de l'usine Faurecia en 2009 où, là aussi, de faux ouvriers avaient été amenés en bus pour acclamer le président du pouvoir d'achat. Certains de ces figurants, chargés de féliciter Sarko pour son remarquable bilan, « avaient été choisis pour leur petite taille, et ainsi ne pas dépasser le chef de l'Etat. » Comme le rappelle le sujet réalisé par la télévision belge RTBF.
De fait, élections et impopularité obligent, les exemples de manipulation se multiplient depuis quelques mois autour du président-candidat. Comme lors de la visite de Sarkozy en octobre dernier à Carcassonne où le public d'une table ronde « populaire et citoyenne » se composait exclusivement de militants UMP exaltés qui frappaient de concert dans leurs mains en scandant de vibrants Nicolas ! Nicolas ! Nicolas ! « Une rencontre peu spontanée, avec des invités attentifs et triés sur le volet », avait souligné le site Arrêt sur images. Mais l'objectif était rempli, les reportages des journaux télé ont présenté aux Français ébahis un Nicolas Sarkozy adulé et acclamé par une foule en transe. Grâce à son bilan, certainement...
Comble du ridicule on se souviendra également de la fameuse visite de l'usine Faurecia en 2009 où, là aussi, de faux ouvriers avaient été amenés en bus pour acclamer le président du pouvoir d'achat. Certains de ces figurants, chargés de féliciter Sarko pour son remarquable bilan, « avaient été choisis pour leur petite taille, et ainsi ne pas dépasser le chef de l'Etat. » Comme le rappelle le sujet réalisé par la télévision belge RTBF.
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Anonyme
4 février 2012 à 08:08
" pauvre " sarkozy va ! en fin de compte il me fait pitié; en arriver là , faut vraiment qu'il se sente mal face aux français ; pauvre type va ;