Black Music : Des chaînes de fer aux chaînes en or
Comment la musique noire a rythmé le combat pour l'émancipation des Afro-Américains sur près de deux siècles. Un maelström de sons et d'images.
Résumer plus d'un siècle et demi d'histoire des Noirs américains et de leur production musicale en moins de deux heures relève de la gageure. C'est pourtant le pari gagné par les réalisateurs, qui plongent le spectateur dans un ébouriffant maelström de rythmes et d'images. Les racines de toutes les musiques nées aux États-Unis, du blues au hip-hop, se trouvent en Afrique. Tout comme les spirituals et les work songs ont accompagné et soutenu l'espoir des esclaves enchaînés dans le Sud profond, chaque avancée, chaque combat des Noirs américains a été annoncé, célébré ou amplifié par le rythme, le chant, la danse.
La pulsation de l'histoire
Au son de mélodies et de paroles qui ont conquis le monde entier, les grandes étapes de l'histoire défilent. L'abolition de l'esclavage, le maintien de la ségrégation dans le Sud, la lutte pour les droits civiques, les grandes émeutes urbaines, mais aussi les Années folles, les Trente Glorieuses, le capitalisme triomphant de la période Reagan ou le matérialisme arrogant de l'ère Bush Junior : à chaque événement, chaque époque, correspond un style musical. On se noie dans le swing et la trompette de Louis Armstrong pour oublier la Grande Dépression, on s'étourdit au son du disco pendant la crise économique des seventies. Les chansons les plus célèbres prennent valeur de manifestes politiques : le terrible "Strange fruit" de Billie Holiday ou l'acerbe "Mississippi Goddam" de Nina Simone et plus tard les explosifs "I'm black and I'm proud" de James Brown ou "Fight the power" de Public Enemy... jusqu'à nos jours.
Documentaire de qualité qui mêle images d'archives, musiques et émotions. J'ai rarement vu un aussi bon résumé. Comme tout résumé, le réalisateur a été obligé de faire des petits raccourcis mais au vu du résultat, rien à redire!
PS : Merci Alexandre !
Quelques articles pouvant vous intéresser :
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Françafrique, la raison d'Etat
Apartheid
All power to the poeple!
Les statues meurent aussi
Résumer plus d'un siècle et demi d'histoire des Noirs américains et de leur production musicale en moins de deux heures relève de la gageure. C'est pourtant le pari gagné par les réalisateurs, qui plongent le spectateur dans un ébouriffant maelström de rythmes et d'images. Les racines de toutes les musiques nées aux États-Unis, du blues au hip-hop, se trouvent en Afrique. Tout comme les spirituals et les work songs ont accompagné et soutenu l'espoir des esclaves enchaînés dans le Sud profond, chaque avancée, chaque combat des Noirs américains a été annoncé, célébré ou amplifié par le rythme, le chant, la danse.
La pulsation de l'histoire
Au son de mélodies et de paroles qui ont conquis le monde entier, les grandes étapes de l'histoire défilent. L'abolition de l'esclavage, le maintien de la ségrégation dans le Sud, la lutte pour les droits civiques, les grandes émeutes urbaines, mais aussi les Années folles, les Trente Glorieuses, le capitalisme triomphant de la période Reagan ou le matérialisme arrogant de l'ère Bush Junior : à chaque événement, chaque époque, correspond un style musical. On se noie dans le swing et la trompette de Louis Armstrong pour oublier la Grande Dépression, on s'étourdit au son du disco pendant la crise économique des seventies. Les chansons les plus célèbres prennent valeur de manifestes politiques : le terrible "Strange fruit" de Billie Holiday ou l'acerbe "Mississippi Goddam" de Nina Simone et plus tard les explosifs "I'm black and I'm proud" de James Brown ou "Fight the power" de Public Enemy... jusqu'à nos jours.
Documentaire de qualité qui mêle images d'archives, musiques et émotions. J'ai rarement vu un aussi bon résumé. Comme tout résumé, le réalisateur a été obligé de faire des petits raccourcis mais au vu du résultat, rien à redire!
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alex le bidouilleur
16 juin 2010 à 13:53
mais de rien, j'ai d'autre documentaire assez sympa mais qui ne concerne en rien les catégories de ton blog lol.