Fukushima : Confinement médiatique rétabli !
Article source d'Agoravox
Deux mois se sont écoulés depuis le début de la catastrophe et nous n’en voyons pas la fin. Au contraire, tout porte à croire que la contamination va continuer de longs mois et que TEPCO n’est pas en mesure de maitriser les rejets radioactifs dans l’environnement. Pendant ce temps le gouvernement nipon est aux abonnés absents.
LETTRE OUVERTE AUX JOURNALISTES PROFESIONNELS.
TEPCO vient de reconnaître que la situation des réacteurs 1 3 et 4 de Fukushima sont bien aussi critique que ce que disait Michio Ishikawa, expert de l'institut japonais de technologie nucléaire dans une émission à la TV Japonaise.
Pour résumer la situation, le combustible nucléaire a entièrement fondu dès les premiers jours dans les 3 réacteurs, formant un magma à plus de 2000°C qui a coulé au fond de la cuve de confinement.
C’est ce magma qu’on nomme corium.
Il est certain que les enceintes de confinement des réacteurs n’ont pas pu contenir l’énorme quantité de gaz qui s’est formés lors de ces fusions, provoquant la rupture par explosion de la partie supérieure de la barrière de confinement des réacteurs.
C’est d’ailleurs ce qui a permis l’arrosage des réacteurs par hélicoptères car l’eau ne traverse pas par magie les enceintes de confinement contrairement à ce que suggérait TF1 dans une infographie poussant le f… de gueule à des altitudes stratosphériques.
Une fois le corium au fond de l’enceinte de confinement, il ne peut être refroidi que de façon superficielle car il se forme une croute qui l’imite l’action de l’eau.
L’eau au contacte avec le corium est fortement contaminée à l’uranium, plutonium, cobalt, césium à des niveaux extrêmement élevés.
Le césium, à l’état de gaz remonte à la surface de l’eau et s’échappe de la centrale avec les vapeurs d’eau contaminant l’air en permanence.
En dessous de lui, le corium ronge lentement le béton et fini par percer l’enceinte de confinement par le bas cette fois, ce qui explique les fuites à répétition que TEPCO détecte par l’abaissement du niveau de l’eau injectée dans la cuve.
Les problèmes que TEPCO doit résoudre sont donc par ordre de panique :
- Refroidir le corium avant qu’il ne s’échappe dans les sous-sols de la centrale (ce que les russes ne sont pas parvenus à faire à Tchernobyl.)
- Refroidir le corium avant qu’il ne passe sous la centrale et n’atteigne la nappe phréatique (Ce que les Russes on fait à Tchernobyl)
- Se débarrasser des 100 à 200 000 tonnes d’eau très contaminées sans les balancer à la mer (objectif non tenu jusqu’ici, le Pacifique étant de plus en plus contaminé)
- Faire cesser l’émission de gaz contaminé dans l’atmosphère (ce pour quoi aucune action n’est encore envisageable).
Michio Ishikawa, explique qu’une entreprise privée n’est pas capable de mener une telle action. Il assimile la situation de TEPCO à un épisode de la guerre avec la Russie quand le gouvernement impérial avait ordonné à la flotte marchande nippone d’attaquer la marie russe.
Il explique aussi que TEPCO ne s’occupe que des problèmes périphériques, comme ramasser les débris sur le site pour les mettre dans des conteneurs ou rétablir la lumière dans des salles de contrôle devenues inutiles.
On comprend que seule une réaction « à la soviétique » permettrais d’arrêter la lente mais sûre progression des coriums hors du confinement.
Or le gouvernement japonais est dans le déni. Toutes les mesures de contamination des sols effectuées montrent aujourd’hui que les vents n’ont pas soufflé dans la direction du large comme le disait la propagande rassurante du gouvernement.
Les « taches de léopard » formes une trainée qui pointe vers le nord-ouest bien au delà de la zone de 20 km d’évacuation.
Des milliers de gens continuent de vivre dans ces zones hautement contaminées sans que personne au gouvernement n’ose prendre les mesures d’urgence nécessaires.
On comprend mieux pourquoi le conseiller nucléaire du premier ministre a démissionné il y a 10 jours.
L’intérêt médiatique est retombé, laissant ces population à leur sinistre sort et cachant l’aggravation inéluctable de la pollution qui se produit en ce moment même loin des caméras, au fond des cuves éventrées de Fukushima.
Il y a de quoi désespérer devant autant d’indifférence criminelle.
Il est allucinant que ce ne soit que dans les média alternatifs qu'on trouve encore des articles sur cette tragédie. Les journalistes mainstream on fait retomber sur FUKUSHIMA une chappe de plomb bien plus étanche qu'un enceinte de confinnement.
Car enfin ce qui se joue ici, ce ne sont pas les entorses à la loi que se permettent quelques élites vicelardes trousseuses de bonnes.
Les conséquences se comptent par million de cancers parmi la population de la région et un risque majeur de contamination durable de l'environnement maritime qui va affecter tous les habitants des rives du pacifique.
Si TEPCO continue de se débarasser des ses tonnes d'eau hautement contaminées dans l'océan, des zones cotières entières vont devenir inhabitables pour des centaines d'années.
Rester indiférent à regarder le gouvernement japonnais jouer la montre au lieu de sonner le tocsin et de remuer les opinions pour faire pression sur les décideurs est une complicité de crime contre l'humanité.
Nous avons le devoir de demander des comptes et de mettre la pression.
Messieurs les journalistes REVEILLEZ-VOUS !
Vous êtes pire que des lâches, vous êtes de sinistres imbéciles !
La propagande n'arrete pas les bequerels et vous en aurez votre dose, vous et vos enfants et vos petits enfants.
Qu'imaginez vous ?
Alors bougez-vous, bon sang, et justifiez ce titre dont vous vous gobergez tant.
[...]
Deux mois se sont écoulés depuis le début de la catastrophe et nous n’en voyons pas la fin. Au contraire, tout porte à croire que la contamination va continuer de longs mois et que TEPCO n’est pas en mesure de maitriser les rejets radioactifs dans l’environnement. Pendant ce temps le gouvernement nipon est aux abonnés absents.
LETTRE OUVERTE AUX JOURNALISTES PROFESIONNELS.
TEPCO vient de reconnaître que la situation des réacteurs 1 3 et 4 de Fukushima sont bien aussi critique que ce que disait Michio Ishikawa, expert de l'institut japonais de technologie nucléaire dans une émission à la TV Japonaise.
Pour résumer la situation, le combustible nucléaire a entièrement fondu dès les premiers jours dans les 3 réacteurs, formant un magma à plus de 2000°C qui a coulé au fond de la cuve de confinement.
C’est ce magma qu’on nomme corium.
Il est certain que les enceintes de confinement des réacteurs n’ont pas pu contenir l’énorme quantité de gaz qui s’est formés lors de ces fusions, provoquant la rupture par explosion de la partie supérieure de la barrière de confinement des réacteurs.
C’est d’ailleurs ce qui a permis l’arrosage des réacteurs par hélicoptères car l’eau ne traverse pas par magie les enceintes de confinement contrairement à ce que suggérait TF1 dans une infographie poussant le f… de gueule à des altitudes stratosphériques.
Une fois le corium au fond de l’enceinte de confinement, il ne peut être refroidi que de façon superficielle car il se forme une croute qui l’imite l’action de l’eau.
L’eau au contacte avec le corium est fortement contaminée à l’uranium, plutonium, cobalt, césium à des niveaux extrêmement élevés.
Le césium, à l’état de gaz remonte à la surface de l’eau et s’échappe de la centrale avec les vapeurs d’eau contaminant l’air en permanence.
En dessous de lui, le corium ronge lentement le béton et fini par percer l’enceinte de confinement par le bas cette fois, ce qui explique les fuites à répétition que TEPCO détecte par l’abaissement du niveau de l’eau injectée dans la cuve.
Les problèmes que TEPCO doit résoudre sont donc par ordre de panique :
- Refroidir le corium avant qu’il ne s’échappe dans les sous-sols de la centrale (ce que les russes ne sont pas parvenus à faire à Tchernobyl.)
- Refroidir le corium avant qu’il ne passe sous la centrale et n’atteigne la nappe phréatique (Ce que les Russes on fait à Tchernobyl)
- Se débarrasser des 100 à 200 000 tonnes d’eau très contaminées sans les balancer à la mer (objectif non tenu jusqu’ici, le Pacifique étant de plus en plus contaminé)
- Faire cesser l’émission de gaz contaminé dans l’atmosphère (ce pour quoi aucune action n’est encore envisageable).
Michio Ishikawa, explique qu’une entreprise privée n’est pas capable de mener une telle action. Il assimile la situation de TEPCO à un épisode de la guerre avec la Russie quand le gouvernement impérial avait ordonné à la flotte marchande nippone d’attaquer la marie russe.
Il explique aussi que TEPCO ne s’occupe que des problèmes périphériques, comme ramasser les débris sur le site pour les mettre dans des conteneurs ou rétablir la lumière dans des salles de contrôle devenues inutiles.
On comprend que seule une réaction « à la soviétique » permettrais d’arrêter la lente mais sûre progression des coriums hors du confinement.
Or le gouvernement japonais est dans le déni. Toutes les mesures de contamination des sols effectuées montrent aujourd’hui que les vents n’ont pas soufflé dans la direction du large comme le disait la propagande rassurante du gouvernement.
Les « taches de léopard » formes une trainée qui pointe vers le nord-ouest bien au delà de la zone de 20 km d’évacuation.
Des milliers de gens continuent de vivre dans ces zones hautement contaminées sans que personne au gouvernement n’ose prendre les mesures d’urgence nécessaires.
On comprend mieux pourquoi le conseiller nucléaire du premier ministre a démissionné il y a 10 jours.
L’intérêt médiatique est retombé, laissant ces population à leur sinistre sort et cachant l’aggravation inéluctable de la pollution qui se produit en ce moment même loin des caméras, au fond des cuves éventrées de Fukushima.
Il y a de quoi désespérer devant autant d’indifférence criminelle.
Il est allucinant que ce ne soit que dans les média alternatifs qu'on trouve encore des articles sur cette tragédie. Les journalistes mainstream on fait retomber sur FUKUSHIMA une chappe de plomb bien plus étanche qu'un enceinte de confinnement.
Car enfin ce qui se joue ici, ce ne sont pas les entorses à la loi que se permettent quelques élites vicelardes trousseuses de bonnes.
Les conséquences se comptent par million de cancers parmi la population de la région et un risque majeur de contamination durable de l'environnement maritime qui va affecter tous les habitants des rives du pacifique.
Si TEPCO continue de se débarasser des ses tonnes d'eau hautement contaminées dans l'océan, des zones cotières entières vont devenir inhabitables pour des centaines d'années.
Rester indiférent à regarder le gouvernement japonnais jouer la montre au lieu de sonner le tocsin et de remuer les opinions pour faire pression sur les décideurs est une complicité de crime contre l'humanité.
Nous avons le devoir de demander des comptes et de mettre la pression.
Messieurs les journalistes REVEILLEZ-VOUS !
Vous êtes pire que des lâches, vous êtes de sinistres imbéciles !
La propagande n'arrete pas les bequerels et vous en aurez votre dose, vous et vos enfants et vos petits enfants.
Qu'imaginez vous ?
Alors bougez-vous, bon sang, et justifiez ce titre dont vous vous gobergez tant.
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