Fukushima Daiichi : au 9e jour
(Mise à jour : dimanche 20 mars 15h04)
Source : lemonde, ...
Accident nucléaire niveau 7 (sur 7)
"Selon le Wall Street Journal, Tepco songeait à injecter de l'eau de mer dès samedi 12 mars au matin pour refroidir les réacteurs, mais aurait retardé l'opération d'une journée. En effet, l'eau de mer endommage sérieusement les installations nucléaires, pouvant les rendre inutilisables. "Tepco a hésité car il voulait protéger ses biens", affirme un ancien cadre de Tepco, désormais membre de l'agence de sûreté nucléaire japonaise."
Samedi 19 et dimanche 20 mars 2011 :
Modélisation du nuage de la centrale Fukushima Daiichi à l'échelle mondiale :
mur des vidéo depuis le 11 mars par le NewYorkTimes :
Comment classe-t-on un accident nucléaire?
Le point sur la situation de Fukushima Daiichi
Petit lexique du nucléaire par LeMonde : http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/03/16/petit-lexique-du-nucleaire_1493668_1492975.html
7jours de séismes au Japon :
NHK World en direct : http://www3.nhk.or.jp/nhkworld/r/movie/
Dimanche 20 mars :
15h04 : L'ASN vient d'apporter quelques précisions à ce sujet : "Les lignes sont connectées mais il n'est pas possible encore de les utiliser en raison du risque de court-circuit", a expliqué le directeur général adjoint de l'ASN, Olivier Gupta, rappelant que le matériel a été plongé dans l'eau.
"Il s'agit de vérifier tableau électrique par tableau électrique, matériel par matériel si on peut connecter chacun d'entre eux, a-t-il ajouté. Ce n'est pas parce que les cables sont tirés que le problème est résolu."
14h54 : De son côté, le ministère de la défense a affirmé que les niveaux de radioactivité dépassent les limites de sécurité dans les préfectures de Fukushima et d'Ibaraki. Le ministère a interdit la vente de lait cru en provenance de Fukushima.
14h52 : Selon Tepco, le retour de l'électricité dans les réacteurs n°3 et n°4 pourrait prendre plusieurs jours.
14h19 : L'autorité de sûreté nucléaire française estime que la situation reste grave et précaire.
Depuis plusieurs jours, il n’y a pas eu d’évolution significative au plan technique. Les rejets radioactifs se poursuivent, en particulier en raison d’opérations de décompression volontaire des enceintes de confinement", écrit l'ASN dans son dernier communiqué
Selon l'ASN, l’utilisation de canons à eau a pour l’instant permis d’éviter un scénario de relâchements radioactifs majeurs à partir des piscines de refroidissement. Toutefois la situation reste fragile, en particulier sur la piscine du réacteur n°3 dont le délai de découvrement du combustible est le plus faible si l’apport d’eau cessait.
L'ASN ajoute que la situation des cœurs des réacteurs 1, 2 et 3 reste identique à celle des derniers jours. L’injection d’eau de mer se poursuit mais les combustibles sont significativement endommagés et restent en partie hors d’eau. Il est toujours nécessaire de procéder périodiquement à des décompressions volontaires des enceintes de confinement et donc à des rejets radioactifs.
13h57 : Selon le site de l'USGS (Institut géologique américain), un séisme de magnitude 6,1 s'est produit vers 21 heures locales (13 heures à Paris) près de la côte nord-est du Japon http://earthquake.usgs.gov/earthquakes/recenteqsww/Quakes/usc00027ge.php
12h55 : La France va acheminer une aide alimentaire d'urgence, des médicaments, ainsi que des instruments de mesure de radioactivité dans le nord-est du Japon. Un AN-124 affrêté par les autorités françaises est attendu le 25 mars avec une cargaison d'une centaine de tonnes, a déclaré à l'AFP l'ambassadeur de France, Philippe Faure.
L'appareil, l'un des plus gros avions de transport du monde, doit apporter des conserves, du lait en poudre, du lait pour bébé, 150.000 bouteilles d'eau, ainsi que des médicaments et des produits d'hygiène corporelle.
La cargaison comprendra également du matériel utilisé dans les situations de crise nucléaire: dosimètres, radiomètres, contaminomètres, des masques, une remorque de contrôle atmosphérique et un camion de mesures des conditions environnementales.
Le détachement de 120 sapeurs-pompiers français actuellement présent dans le nord-est pourra participer aux opérations de distribution de cette aide humanitaire.
Depuis le départ des secouristes allemands, britanniques et suisses notamment, la France est le seul pays européen à avoir encore des sauveteurs dans les régions dévastées par le séisme et le tsunami.
12h47 : Le MOX (combustible utilisé à la centrale de Fukushima Daiichi) est un combustible nucléaire qui mélange de l'oxyde d'uranium appauvri et de l'oxyde de plutonium issus du retraitement. (Voir notre lexique). Concernant la dangerosité du MOX, vous pouvez vous référer à cet article du site Owni : http://owni.fr/2011/03/15/revelations-areva-au-coeur-du-reacteur-de-fukushima/
12h43 : Dans le cas où les différentes tentatives de refroidissement viendraient à échouer, les autorités pourraient en dernier recours opter pour la technique du sarcophage, comme à Tchernobyl. Mais il est bien trop tôt pour être affirmatif sur ce point.
12h35 : L'opération "va prendre plus de temps. Nous ne savons pas quand nous pourrons essayer de rétablir les systèmes", a déclaré Naohiro Omura, de l'opérateur Tokyo Electric Power.
Si le système de refroidissement du réacteur n° 2 parvient à être remis en service, Tepco tentera la même opération sur les réacteurs n° 3 et 4.
12h24 : Dimanche soir (heure japonaise), les équipements de refroidissement ne sont toujours pas opérationnels dans le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fukushima, malgré la pose d'une ligne électrique à haute tension, a indiqué Tepco à l'AFP.
Tepco précise qu'il est nécessaire, par mesure de sécurité, de contrôler les différents composants des systèmes de refroidissement et d'autres appareils avant de tenter de les réalimenter en électricité.
11h26 : La France a commencé à envoyer des comprimés d'iode dans des territoires d'outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon et dans l'océan Pacifique pour faire face à une éventuelle contamination, ce qui n'est actuellement pas le cas.
D'autre part, l'IRSN rappelle qu'il est inutile et contre-indiqué de prendre à ce jour des pastilles d'iode. Cela peut entraîner diarrhées, vomissements ou urticaires, voire des troubles cardiaques.
10h01 : Le gouvernement japonais annonce que la centrale nucléaire de Fukushima 1 ne sera plus utilisée.
09h44 : Tokyo Electric Power (Tepco) espère rétablir le fonctionnement de la salle de contrôle ainsi que de l'électricité et du système de refroidissement du réacteur numéro 1, qui est relié au réacteur numéro 2 par un câble, affirme l'agence Kyodo.
09h32 : L'électricité a été rétablie dans le réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Fukushima, selon l'agence Kyodo, citée par Reuters.
09h08 : Des radiations ont été détectées à Taïwan sur des fèves importées du Japon
07h47 : Canons à eau. Les autorités ont intensifié depuis samedi le refroidissement des réacteurs à l'aide de camions citernes équipés de canons à eau, qui ont déversé en 13 heures un peu plus de 2 000 tonnes d'eau de mer sur le réacteur 3.
Une opération similaire, contrôlée comme la première à distance afin d'éviter l'exposition de personnes aux niveaux élevés de radiations, a été réalisée sur le réacteur 4 dimanche matin.
07h46 : Systèmes de refroidissement. Selon l'opéréteur de la centrale, Tepco, l'électricité ne pourra pas être rétablie dimanche.
"L'électricité n'a pas encore été rétablie car il faut faire plusieurs vérifications, des zones baignant dans l'eau de mer", sans provoquer de court-circuit, a expliqué un porte-parole de Tepco.
07h43 : Réacteur n° 3. Selon l'Agence de sûreté nucléaire japonaise, la pression augmente dans le réacteur n° 3. Tepco devra sans doute ouvrir les valves pour relacher cette pression. "Cela signifie que des substances radioactives vont s'échapper à l'extérieur", a reconnu un des responsables de l'agence.
Samedi 19 mars :
17h05 : Le Japon a suspendu la vente de produits alimentaires provenant de la région de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, en raison des risques de contamination radioactive, annonce samedi l'AIEA.
Des doses de radioactivité supérieures aux normes de sécurité, mais pas dangereuses pour la santé humaine, ont été détectées dans du lait produit dans une ferme à une trentaine de kilomètres de la centrale ainsi que dans des épinards cultivés dans la préfecture voisine d'Ibaraki.
"Selon les dernières données disponibles, les produits alimentaires testés entre le 16 et le 18 mars contiennent de l'iode radioactive", précise l'AIEA dans un communiqué.
Les autorités japonaises ont par ailleurs recommandé aux personnes ayant évacué la zone située dans un rayon de 20 km autour de la centrale de prendre l'iode stable.
Non radioactif, cet iode sature la thyroïde et empêche ainsi que de l'iode radioactif vienne par la suite se fixer sur cette glande et provoquer des cancers.
16h35 : Le niveau de radiation n'a pas changé dans les principales villes japonaises depuis vendredi, annonce l'AIEA
16h33 : Il n'est pas certain que les pompes fonctionneront à la centrale de Fukushima une fois l'électricité rétablie, annonce un responsable de l'AIEA.
14h09 : La situation humanitaire reste précaire pour les quelque 440 000 sinistrés, confrontés au froid, aux risques sanitaires et aux pénuries d'eau courante et d'électricité dans certains centres d'hébergement. Mais les efforts commencent à se matérialiser :
La construction de 200 maisons temporaires a débuté samedi dans la ville de Rikuzentakata, dans la préfecture d'Iwate, pour reloger des sinistrés, a rapporté l'agence Kyodo.
Quelque 8 800 logements devraient être rapidement construits dans cette seule préfecture, selon les autorités locales.
13h16 : Alors que des taux de radioactivité anormaux ont été signalés samedi sur du lait et des épinards produits à proximité de la centrale nucléaire de Fukushima, des traces d'iode radioactive et de césium ont également été trouvées dans l'eau du robinet de Tokyo et ses environs dans des proportions inférieures aux limites légales.
Ces niveaux de contamination ne sont pas dangereux pour la santé, a assuré le porte-parole du gouvernement Yukio Edano, en appelant la population à garder son calme.
La présence d'iode radioactif a été décelée dans l'eau du robinet dans les préfectures de Tokyo, Tochigi, Gunma, Saitama, Chiba et Niigata.Du césium a été découvert dans de l'eau distribuée dans les préfectures de Tochigi et Gunma.
Les niveaux les plus élevés ont été enregistrés à Tochigi, à 77 becquerels par kilogramme d'eau pour l'iode radioactif et 1,6 becquerel par kilogramme d'eau pour le césium.
Pour information : la loi japonaise précise que la teneur d'iode radioactif dans l'eau ne doit pas dépasser 300 becquerels par kilogramme et 200 becquerels par kilogramme pour le césium, selon le minitère japonais de la Santé.
12h52 : Dans un entretien à l'AFP, l'écrivain Svetlana Alexievitch, auteur d'un livre sur Tchernobyl, estime à la lumière de la crise nucléaire au Japon que le monde n'a rien appris, vingt-cinq ans après cette catastrophe.
L'écrivain bélarusse âgée de 62 ans, qui a travaillé pendant dix ans sur "la Supplication", publié en 1997, recueil de témoignages poignants des victimes de Tchernobyl traduit en 20 langues dont le japonais, estime que les réactions humaines au Japon et en URSS "se ressemblent de manière frappante".
"Le mythe (sur la sécurité) atomique est resté intact. On a expliqué la catastrophe de Tchernobyl par le totalitarisme, la négligence des Russes, l'imperfection des réacteurs soviétiques", souligne-t-elle."Le monde a retenu que cela s'est passé aux marges de la civilisation" et en a déduit que les pays développés seraient épargnés, poursuit-elle.
En apparence, les centrales japonaises sont impressionnantes, reconnaît-t-elle : "J'ai vu une centrale à Hokkaïdo, de la fenêtre de mon hôtel. C'était fantastique, comme un OVNI blanc posé au bord de l'océan". "Les gens que j'ai rencontrés au Japon m'ont dit que chez eux un Tchernobyl bis serait impossible. En France, en Allemagne et aux Etats-Unis, j'ai entendu la même chose : leurs centrales sont les plus sûres au monde".
"Ce qui me frappe, c'est à quel point la situation ressemble aujourd'hui à ce que j'ai entendu sur Tchernobyl. On disait que Mikhaïl Gorbatchev (numéro un soviétique à l'époque) cachait la vérité. Mes amis au Japon m'écrivent qu'ils ont le même sentiment : on ne leur dit pas tout pour éviter la panique. Le pouvoir est désemparé".
Autre point commun entre les Soviétiques et les Japonais, selon Mme Alexievitch: l'attitude envers la vie humaine. "Au Japon il y a des 'kamikazes' pour neutraliser les conséquences. A Tchernobyl aussi les gens mouraient sans hésitation. C'est une question de mentalité, quand un individu seul n'a pas de valeur".
"A Tchernobyl, les pilotes d'hélicoptères confectionnaient eux-mêmes des slips en plomb pour se protéger. Mais c'est l'Etat qui aurait dû y penser pour ne pas rendre ses hommes impuissants !", dit-elle en estimant que des Occidentaux n'auraient pas accepté une chose pareille.
12h15 : Des traces d'iode radioactif ont été trouvées dans l'eau du robinet à Tokyo,rapporte Kyodo News
11h03 : Séisme de magnitude 6,1 au Japon. Les immeubles tremblent à Tokyo.
Selon l'AFP, l'épicentre de séisme se trouve à Ibaraki, au nord est de Tokyo.
10h25 : Le point sur la situation à 10 h 30 (heure de Paris)
Electricité. Les cables électriques ont été connectés aux différents systèmes de refroidissement, ont annoncé les autorités de sûreté japonaises, samedi en fin d'après midi (heure japonaise). Toutefois, le courant n'a pas encore été rétabli.
Elle pourrait être rétablie dans la journée de samedi dans quatre des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima afin de relancer les circuits de refroidissement.
L'électricité pourrait cependant n'être rétablie que dimanche dans les réacteurs n°3 et n°4 qui concentrent les inquiétudes.
Des trous ont été percés dans les toits des réacteurs 5 et 6 afin d'éviter de nouvelles explosions dues à l'hydrogène
Refroidissment. En attendant que les systèmes de refroidissement soient de nouveau opérationnels, les services de secours tentent de faire augmenter le niveau d'eau dans les installations pour que refroidisse le combustible nucléaire. Les canons à eau sont à l'œuvre sur le réacteur n° 3.
Selon Tepco, la température à commencé à décroître dans le réacteur n° 5.
Radioactivité. Des prélèvements effectués dans la région de Fukushima ont montré de forts taux de radioactivité dans des pousses d'épinard et dans du lait.
Bilan Un nouveau bilan officiel diffusé samedi matin s'élève à 7 197 morts et 10 905 disparus, mais les autorités s'attendent à un bilan bien plus lourd. Dans le nord du pays, où plusieurs villes ont été rayées de la carte, des centaines de milliers de personnes sans abris cherchent encore leurs proches dans les décombres. Par ailleurs, selon de nouveaux calculs, la vague qui a frappé les côtes japonaises aurait atteint 23 mètres.
10h11 : Selon l'agence nucléaire japonaise, le câble électrique est connecté mais la centrale n'est pas encore alimentée
08h18 : Des niveaux de radioactivité anormaux ont été relevés dans du lait et des épinards rapportent les officiels japonais, confirmant une information de Kyodo News
08h11 : La température serait descendue au dessous des 100 °C dans les réacteurs 1 et 4, selon un offciel cité par Kyodo News
08h01 : Les autorités prévoient d'arroser les réacteurs 24 heures sur 24.
07h21 : Selon un officiel japonais, cité par Kyodo News, de forts taux de radioactivité ont été mesurés sur des pousses d'épinard proches de la centrale.
Electricité L'électricité pourrait être rétablie dans la journée de samedi dans quatre des six réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima afin de relancer les circuits de refroidissement.
L'électricité pourrait cependant n'être rétablie que dimanche dans les réacteurs n°3 et n°4 qui concentrent les inquiétudes.
Des trous ont été percés dans les toits des réacteurs 5 et 6 afin d'éviter de nouvelles explosions dues à l'hydrogène
Refroidissment. En attendant que les systèmes de refroidissement soient de nouveau opérationnels, les services de secours tentent de faire augmenter le niveau d'eau dans les installations pour que refroidisse le combustible nucléaire. Kyodo News indique que les canons à eau viennent de se remettre à l'œuvre sur le réacteur n° 3.
Selon Tepco, la température à commencé à décroître dans le réacteur n° 5
Bilan Un nouveau bilan officiel diffusé samedi matin s'élève à 7 197 morts et 10 905 disparus, mais les autorités s'attendent à un bilan bien plus lourd. Dans le nord du pays, où plusieurs villes ont été rayées de la carte, des centaines de milliers de personnes sans abris cherchent encore leurs proches dans les décombres.
Par ailleurs, selon de nouveaux calculs, la vague qui a frappé les côtes japonaises aurait atteint 23 mètres.
06h30 : Selon Kyodo News, de l'eau commence à être déversée sur le réacteur n° 3 (dont le système de refroidissement ne devrait être alimenté en électricité que dimanche)
05h23 : Selon le journal Yomiuri Shimbun, le gouvernement japonais aurait décliné une offre américaine qui se proposait d'aider au refroidissement des réacteurs de la centrale de Fukushima peu après le tsunami. L'offre aurait été refusée car jugée prématurée.
05h05 : rois trous de 3 à 7,5 cm ont été percés sur les toits des réacteurs 5 et 6 pour éviter des explosions d'hydrogène
05h03 : Les autorités chinoises ont commencé à infliger des amendes et promis une "répression sévère" à l'encontre des magasins surfacturant du sel iodé, considéré, à tort, comme pouvant protéger l'organisme contre les rejets de la centrale nucléaire japonaise de Fukushima, rapporte l'AFP.
Dans le Shaanxi, un supermarché a reçu une amende de 50 000 yuans (5 400 euros) pour avoir passé le prix de son paquet de sel de 400 grammes de 1 à 2,5 yuans. Dans la province du Jilin, un magasin de gros a lui été poursuivi et puni pour avoir augmenté le prix du paquet de sel de 1,3 à 7 yuans.
04h24 : Les toits des réacteurs 5 et 6 vont être percés pour éviter des explosions
04h17 : Selon le Wall Street Journal, Tepco songeait à injecter de l'eau de mer dès samedi 12 mars au matin pour refroidir les réacteurs, mais aurait retardé l'opération d'une journée. En effet, l'eau de mer endommage sérieusement les installations nucléaires, pouvant les rendre inutilisables. "Tepco a hésité car il voulait protéger ses biens", affirme un ancien cadre de Tepco, désormais membre de l'agence de sûreté nucléaire japonaise.
particulier
28 mars 2011 à 13:36
Après le séisme et le tsunami, une telle catastrophe nucléaire, sera sans doute la catastrophe de trop qui souligne le danger que représente le nuclaire pour l'Homme et la planète.