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Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

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Fukushima Daiichi : Une probable stabilisation de la situation?






Source : lemonde




Accident nucléaire niveau 7 (sur 7)



Vendredi 18 mars 2011 : 













nuage radioactif

mur des vidéo depuis le 11 mars

Comment classe-t-on un accident nucléaire

Le point sur la situation




1h17 : Les opérations d'arrosage à Fukushima devrait reprendre ce midi au Japon (4h en France)

00h32 : Tepco a publié un nouveau communiqué de presse faisant le bilan de la journée de vendredi.
On y apprend notamment que les projections d'eau sur le réacteur n°3 ont eu lieu vendredi de 14h à 14h45 (heure du Japon) avec l'aide des Forces d'auto-défense japonaises et de l'armée américaine. Les opérations ont repris de 0h45 à 1h15 samedi matin avec la coopération des pompiers de Tokyo
23h54 Rappel de la situation quant à l'établissement de l'électricité à Fukushima : 

- Tepco espère rétablir l'électricité d'ici samedi
- Des câbles ont été tirés pour reconnecter au réseau les réacteurs 1 et 2
- Pour les réacteurs 3 et 4, Tepco tente d'utiliser des câbles habituellement utilisés pour transmettre l'électricité produite sur le site vers le réseau, afin de recevoir du courant depuis l'extérieur.
- Le rétablissement de l'électricité pourrait permettre de relancer les pompes qui fournissent de l'eau au système de refroidissement des réacteurs et remplissent les piscines d'entreposage du combustible usé, dont l'assèchement menace de libérer d'importantes quantités de radioactivité dans l'environnement.
- Il n'est toutefois pas certain que le courant parvienne efficacement jusqu'aux différentes machines de la centrale, les transmissions pouvant être affectées par les dégâts occasionnés par le tsunami 

23h27 Selon un groupe d'experts nucléaires américains cités par Kyodo, les efforts des japonais pour rétablir la situation à Fukushima sont "désespérés". "Toutes les tentatives semblent n'avoir aucun effet jusqu'à présent. Il faut s'attendre à ce que cet incident dure encore plusieurs semaines." Un ancien membre de la commission de régulation du nucléaire américain affirme également que le niveau d'alerte devrait encore monter dans les jours à venir. "Je doute sincèrement que cet incident reste classé au même niveau que Three Mile Island, qui était aussi classé au niveau 5." (6 selon l'ASN)

23h13 : Une quantité "minuscule" de radiations en provenance du Japon a été détectée par un appareil à Sacramento en Californie. Toutes les mesures qui ont été faites par l'EPA (Agence américaine pour la protection de l'environnement) sur le sol américain, à Hawaii ou encore sur l'île de Guam dans le Pacifique "n'ont pas fait état de niveaux de radiation inquiétants".


21h10 : Plusieurs pays ont annoncé leur intention d'inspecter leurs installations nucléaires après la catastrophe au japon. Après la France, c'est au tour du Canada d'annoncer une inspection générale de la sécurité de tous les réacteurs du pays.


21h03 : Tepco annonce qu'il a réussi à relier un câble électrique à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, gravement endommagée à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars, et que l'électricité peut y être rétablie pour relancer les circuits de refroidissement.
Dans un communiqué, Tepco précise vouloir rétablir le courant "d'abord dans l'unité 2, puis l'unité 1, la 3 et la 4 (...) car l'unité 2 devrait être la moins endommagée".


19h55 : Le ministre de l'industrie et de l'Energie, Eric Besson, a estimé vendredi que la situation restait "extrêmement préoccupante" au Japon, même si "chaque jour qui passe" sans autre catastrophe à la centrale de Fukushima "est plutôt une bonne nouvelle".


18h53 : Les camions se relayent par groupes de 5 pour des sessions courtes compte-tenu de la radioactivité élevée du site.


Cet arrosage constitue une énième pour éviter que le combustible nucléaire ne reste hors d'eau et n'entre en fusion.
Plusieurs largages d'eau par hélicoptères avaient eu lieu jeudi. Des arrosages par camions spéciaux de l'armée ont également été effectués jeudi et vendredi.






18h52 : Un nouveau groupe d'une trentaine de camions de pompiers de Tokyo, dépêchés spécialement à la centrale de Fukushima, est entré en action dans la nuit de vendredi à samedi pour projeter de l'eau sur le réacteur 3.


Ces camions sont équipés grâce à de puissantes lances qui permettent de projeter 3,8 tonnes d'eau par minute depuis une hauteur de 22 mètres, dans l'espoir qu'elle tombe dans la piscine de désactivation du combustible, a expliqué la chaîne de télévision NHK.


18h31 : Robots. Un groupement d'intérêt économique détenu par EDF, Areva et le Commissariat à l'énergie atomique va envoyer ce week-end au Japon 130 tonnes de matériel spécialisé, dont des robots.
Ces robots télécommandés peuvent évoluer en milieu irradiant et sont capables de réaliser des travaux et des gestes techniques complexes, comme la récupération de débris, du balisage ou des prélèvements. Ils peuvent aussi enregistrer des vidéos et les transmettre.
Après l'accident nucléaire de Tchernobyl en 1986, la France est le seul pays à "avoir conçu et réalisé la flotte d’engins spécialisés dans les situations extrêmes et à former le personnel capable de les utiliser", souligne EDF.


18h26 : Le tsunami qui a dévasté les côtes du nord-est du Japon à la suite d'un violent séisme le 11 mars a atteint une hauteur d'au moins 23 mètres, selon une étude japonaise citée vendredi par le quotidien Yomiuri Shimbun. Le plus fort tsunami jamais survenu après un séisme au Japon a été mesuré à 38,2 mètres en 1896, précise le quotidien.
L'Autorité d'information géospatiale du Japon a annoncé qu'au moins 400 kilomètres carrés avaient été inondés par le tsunami. Ce chiffre pourrait encore être révisé à la hausse, a indiqué cette autorité, car il lui reste à faire l'analyse des photos aériennes de 20 % des zones sinistrées.


16h52 : Doses reçues :


Sievert (Sv) ou millisieverts (mSv) : cette mesure de la "dose efficace" évalue le risque pour la santé en fonction de la nature du rayonnement (rayons gamma, alpha, bêta) et des organes concernés (ovaires ou testicules étant 20 fois plus sensibles que la peau).


Une radio des poumons : 0,2 mSv


Un scanner du thorax : 10 mSv


Il s'agit de doses administrées en une seule fois. La dose efficace peut être cumulée sur un an (2,4 mSv pour la radioactivité naturelle moyenne en France, dix fois plus dans certaines régions du monde)


Autre type de mesure, le débit de dose est exprimé en mSv par heure : il aurait dépassé 400 mSv/heure, à certains moments, sur le site de Fukushima.


Les personnes exposées dans un temps très court à une dose cumulée de plus de 1 sievert (1000 mSv) peuvent souffrir d'effets nocifs quasi immédiats (diminution du nombre de globules blancs et de plaquettes sanguines, nausées et vomissements..).


A 5 sievert, 50 % des patients irradiés décèdent dans les semaines suivantes.


16h50 : Petit point sur les différentes unités utilisées pour mesurer la radioactivité et son effet potentiel sur l'homme ou tout autre être vivant :


- Les becquerels renseignent sur l'émission du matériau radioactif


- L'impact sur la santé dépend de doses exprimées sievert ou en gray.


Rayonnements émis :
Becquerel (Bq) : La radioactivité d'un élément naturel ou artificiel, c'est-à-dire le nombre de désintégrations par seconde, se mesure en becquerel. Les désintégrations sont des transformations spontanées d'atomes radioactifs. 1 Bq correspond à 1 désintégration par seconde. La radioactivité peut être calculée en bq par mètre cube pour l'air ou par kg pour un matériau solide.
Peu après l'accident de Tchernobyl en 1986, les valeurs mesurées près de la centrale dépassaient 100 000 Bq/m3 pour le césium 137. Elles se situaient entre 100 à 1 000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés (Ukraine, Biélorussie) et entre 1 et 10 Bq/m3 dans l'est de la France, selon l'Institut français de radioprotection et sûreté nucléaire.


16h12 : L'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a réalisé une simulation de la dispersion dans l'atmosphère du panache radioactif en tenant compte, faute d’information directe sur la composition et l’ampleur des rejets radioactifs, de la concentration en cesium 137.


Les résultats de cette simulation sont exprimés en becquerels de césium 137 par mètre cube d’air (Bq/m3), explique l'IRSN sur son site internet. A titre de comparaison, les valeurs mesurées à proximité de la centrale de Tchernobyl, peu après l’accident du 26 avril 1986, dépassaient 100 000 Bq/m ; elles étaient de l’ordre de 100 à 1000 Bq/m3 dans les pays les plus touchés par le panache radioactif (Ukraine, Biélorussie) ; en France, les valeurs mesurées dans l’Est étaient de l’ordre de 1 à 10 Bq/m3 (le 1er mai 1986).


16h00 : L'astrophysicien Hubert Reeves estime que des débats sur le nucléaire s'imposent "dans tous les pays possesseurs de centrales ou projetant d'en construire" après l'accident de Fukushima.


"Toutes les sources d'énergie ont de graves inconvénients: charbon, pétrole, hydraulique, et maintenant gaz de schiste. Sans oublier l'énergie nucléaire (...). Plus que les autres, elle fait peur", écrit-il dans un communiqué. "Cette peur s'était cependant largement assoupie. Les événements actuels la réveillent et font se dresser deux camps l'un contre l'autre", remarque-t-il.


15h29 : S'agissant des seuils de radioactivité dangereux pour la santé :


"La dose normale de radioactivité reçue par l'organisme est d'un millisievert (mSv) par an. On considère alors qu'à partir d'une dose cumulée de 100 mSv, les effets sur la santé sont avérés même s'ils ne sont pas immédiats. Le risque de cancer augmente ensuite de 5,5 % par sievert. Une exposition de l'ordre de 1 Sv entraîne quant à lui un syndrome d'irradiation aiguë se traduisant par des vomissements, fièvres, diarrhées, hémorragies, infections. Et sans traitement, l'exposition à une dose de 6 Sv est mortelle dans 100 % des cas.
La dose la plus élevée mesurée en une heure sur le site de Fukushima a été de 400 mSv, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique."


15h22 : Quelque 300 hommes tentent depuis hier de rétablir les systèmes de refroidissement à la centrale. Mais l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire a déclaré au Monde que ses contacts au japon ne laissaient pas envisager une reprise de l'alimentation électrique avant deux jours.


14h51 : En moyenne sur 42 heures, l'activité de l'iode 131 s'élève à 14,9 becquerel par mètre cube (Bq/m3), celle de l'iode 132 à 14,5 Bq/m3, celle du césium 134 à 3,4 Bq/m3 et celle du césium 137 à 3,2 Bq/m3.


"En situation normale, le seul radio nucléide que l'on s'attend à mesurer dans l'atmosphère est le césium 137", en raison d'une contamination résiduelle après la catastrophe de Tchernobyl, mais à un taux environ "un million de fois inférieur", souligne la Criirad.


14h41 : Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Yukiya Amano, a annoncé que son agence allait mesurer le niveau de radioactivité à Tokyo, sans doute dès ce soir.


Il espère ainsi "contribuer à rassurer le public japonais" en effectuant des mesures distinctes de celles du gouvernement japonais.


14h14 : La construction d'un sarcophage à Fukushima serait une solution de dernier recours. Les autorités japonaises considèrent qu'il est trop tôt pour parler de mesures à long terme et que leur priorité va au refroidissement des six réacteurs de la centrale nucléaire et de leurs piscines de stockage du combustible usagé.


Sarcophage. En outre, la zone d'exclusion de 20 km autour de Fukushima-Daiichi pourrait devenir un "no-man's land" permanent, ce qui poserait un problème dans un pays si densément peuplé. Vingt-cinq ans après la catastrophe de Tchernobyl, il est toujours interdit d'accéder à un rayon de 30 km autour de la centrale.


13h22 : Le point sur la situation au Japon :
Niveau 5. L'Agence de sûreté nucléaire japonaise a relevé d'un cran la gravité des accidents nucléaires à la centrale de Fukushima Dai-ichi vendredi, les classant au niveau 5 sur l'échelle d'INES qui en comporte 7, alors qu'ils étaient auparavant classés au niveau 4.
Poursuite des tentatives de refroidissement. L’exploitant TEPCO et les autorités japonaises poursuivent leurs efforts pour rétablir le refroidissement du combustible nucléaire, en se concentrant en priorité sur les cœurs des réacteurs n°1, 2 et 3 et sur les piscines des réacteurs n°3 et 4 (ASN).


Course contre la montre. "Le refroidissement des réacteurs est extrêmement important, aussi je pense qu'il s'agit d'une course contre la montre", a déclaré le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano, à Tokyo, après avoir rencontré le premier ministre nippon, Naoto Kan.
Electricité. L'agence japonaise espère rétablir l'électricité samedi matin sur les réacteurs 1 et 2, privés de courant, comme le reste de la centrale.
Sarcophage. Les ingénieurs de la centrale ont concédé pour la première fois que le seul moyen pour prévenir une fuite radioactive majeure est peut être d'enterrer la centrale, de la recouvrir de sable et de béton.


12h43 : M. Kan a déclaré que la centrale nucléaire accidentée de Fukushima fait toujours face à "d'énormes difficultés". Le premier ministre japonais a également souligné que le pays allait surmonter la tragédie en tant que nation et se rétablir.


12h29 : La plupart des réacteurs nucléaires au monde seraient "en grande difficulté" s'ils avaient été confrontés aux mêmes catastrophes naturelles qu'a subies la centrale japonaise de Fukushima la semaine dernière, a estimé vendredi un expert de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN).


"Très franchement, beaucoup de spécialistes, sinon tous, ont été très surpris de voir qu'on pouvait perdre en même temps l'électricité et la source froide (système de refroidissement, ndlr), c'est cataclysmique", a déclaré Philippe Jamet, commissaire de l'ASN, lors d'un point de presse sur la situation au Japon.


12h27 : La catastrophe qui frappe le Japon va provoquer un "ralentissement majeur" pour le transport aérien qui ne se remettra pas avant le second semestre, a
déclaré vendredi l'Association internationale du transport aérien (IATA).


11h48 : Reuters rapporte également la solution envisagée pour la première fois par les ingénieurs de Fukushima quant à enfermer la centrale dans un sarcophage.


11h32 : La crise nucléaire japonaise pourrait déboucher en France sur des exigences accrues en matière de sécurité et rendre la prolongation de la durée de vie des centrales d'EDF plus coûteuse que prévu, selon des analystes interrogés par Reuters.


Tout l'enjeu pour l'électricien public sera d'obtenir des hausses de tarifs intégrant cette possible hausse de coûts dans le cadre de la mise en oeuvre du marché de l'électricité français (loi Nome), prévue le 1er juillet.


11h14 : Selon France Info, "les ingénieurs de la centrale concèdent pour la première fois que le seul moyen pour prévenir une fuite radioactive majeure est peut être d'enterrer la centrale, de la recouvrir de sable et de béton".


10h41 : Une "course contre la montre" est engagée pour refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, a déclaré vendredi le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Yukiya Amano.
"Le refroidissement est extrêmement important, aussi je pense qu'il s'agit d'une course contre la montre", a-t-il déclaré à Tokyo, après avoir rencontré le premier ministre nippon, Naoto Kan.


L'accident de la centrale étant "très grave", il est important que "la communauté internationale, y compris l'AIEA", participe aux efforts pour sécuriser la situation, a-t-il dit. M. Amano a annoncé d'autre part que l'AIEA allait mesurer le niveau de radioactivité à Tokyo, sans doute dès vendredi soir, selon des propos rapportés par l'agence Jiji. Il espère ainsi "contribuer à rassurer le public japonais" en effectuant des mesures distinctes de celles du gouvernement nippon.


10h35 : L'alimentation électrique de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima n'était pas encore rétablie vendredi après-midi, mais les efforts en ce sens "progressaient", a indiqué le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. "Les efforts pour amener une alimentation électrique de l'extérieur progressent mais l'électricité n'a pas encore été rétablie", a déclaré M. Edano à la télévision.


Plusieurs largages d'eau par hélicoptère ont eu lieu jeudi. Des arrosages par camions de pompiers ont également été effectués jeudi, et ont repris vendredi sur le réacteur 3. "A cause de la vapeur émise, nous pouvons dire avec certitude que de l'eau a atteint la piscine" de ce réacteur, a poursuivi M. Edano, sans préciser si la quantité d'eau était suffisante pour éviter son assèchement.


10h07 : Le point de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sur les opérations en cours à la centrale de Fukushima Dai-ichi vendredi :


"L’exploitant TEPCO et les autorités japonaises poursuivent leurs efforts pour rétablir le refroidissement du combustible nucléaire, en se concentrant en priorité sur les cœurs des réacteurs n°1, 2 et 3 et sur les piscines des réacteurs n°3 et 4. Un largage d’eau par hélicoptère a été mis en œuvre à quatre reprises au-dessus du réacteur n°3. Une intervention par camions équipés de canons à eau a permis de projeter 30 tonnes d’eau. Une deuxième intervention avec des moyens de plus grande puissance est actuellement en cours de mise en œuvre."
"L’exploitant TEPCO a par ailleurs annoncé qu’une ligne électrique à haute tension avait pu être posée jusqu’à la centrale et que sa connexion pourrait intervenir d’ici samedi. Les opérations de décompression volontaire des enceintes conduisent toujours à des rejets radioactifs."


09h59 : Les accidents des réacteurs n° 1, 2 et 3 de la centrale de Fushima Dai-ichi classés au niveau 5 par l'Agence de sûreté nucléaire japonaise. (pour nous il est classé 6 depuis déjà un bon bout de temps).


08h30 : Risque de récession. Le séisme et le tsunami risquent de replonger le Japon dans la récession et la reprise pourrait être rendue plus ardue par la pénurie d'électricité consécutive à la crise nucléaire, qui fait peser une lourde incertitude. La catastrophe du vendredi 11 mars a dévasté le nord-est du pays et les dégâts pour la troisième économie mondiale pourraient se chiffrer en centaines de milliards de dollars.


Les quatre préfectures les plus touchées représentent entre 6 et 7 % de l'activité économique de l'archipel, selon des estimations de Barclays Capital. Pour la production industrielle, les dégâts sont déjà manifestes. De grands groupes comme les géants de l'automobile Toyota et de l'électronique Sony ont suspendu leur production sur de nombreux sites.


08h18 : Le point de la siutation au Japon :


Reprise des opérations de refroidissement. Le Japon a repris vendredi les opérations pour tenter de refroidir les réacteurs de la centrale de Fukushima, où la situation semblait s'être stabilisée. Pour la première fois depuis le début de la crise, les experts ont noté une évolution encourageante à la centrale de Fukushima, dont quatre des six réacteurs ont été gravement endommagés par des explosions et des incendies. "La situation reste très sérieuse à la centrale. Mais il n'y a pas eu d'aggravation significative depuis hier", a déclaré Graham Andrew, conseiller spécial du directeur général l'AIEA.
Priorité au réacteur n° 3. A la mi-journée, plusieurs camions citernes équipés de canon à eau ont recommencé à déverser des dizaines de tonnes d'eau sur le réacteur 3 afin d'empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion et éviter ainsi un accident nucléaire majeur. "Notre priorité reste le réacteur 3", a confirmé le porte-parole du gouvernement Yukio Edano. Dans ce réacteur dont la structure externe a été détruite par une explosion d'hydrogène, la piscine de stockage du combustible usagé, située hors de l'enceinte de confinement, a été endommagée. Les barres entreposées doivent être constamment immergées sous peine de chauffer et d'entraîner des rejets radioactifs. Les opérations visent aussi à refroidir les réacteurs 1, 2 et 4 ainsi que la piscine de stockage de ce dernier.
Pas de danger immédiat pour la santé. L'Organisation mondiale de la santé estime que le propagation des rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi reste localisée et ne constitue pas un danger immédiat pour la santé, a déclaré vendredi le représentant de l'organisation en Chine.
Le bilan s'alourdit. Le bilan du pire séisme jamais enregistré dans l'archipel va continuer à s'aggraver puisque plus de 10 000 personnes étaient officiellement portées disparues et 6 400 morts confirmés, a annoncé la police. Malgré une mobilisation sans précédent de 80 000 soldats et secouristes, les espoirs de retrouver des survivants se sont quasiment évanouis, d'autant qu'une vague de froid affecte la zone dévastée.
Minute de silence. Une minute de silence a été observée vendredi dans le nord-est du Japon par des survivants de l'énorme séisme de magnitude 9 survenu il y a exactement une semaine à 14 h 46, heure locale (6 h 46, heure française). A l'heure exacte de la catastrophe, des centaines de réfugiés, pour la plupart âgés, rassemblés dans un centre d'accueil de la ville de Yamada (préfecture d'Iwate) se sont dressés pour rendre hommage aux victimes tuées par la terrible secousse ou dans le tsunami de plusieurs mètres de haut qui a suivi.


06h04 : Les pompiers visent le réacteur n°3. Au moins sept véhicules des Forces d'autodéfense vont se relayer pour déverser des dizaines de tonnes d'eau afin d'empêcher les barres de combustible d'entrer en fusion et éviter ainsi un accident nucléaire majeur.


05h05 : Reprise des opérations à Fukushima
Tepco espère pouvoir rétablir le courant sur la centrale n°2 d'ici la fin de la journée. L'électricité devrait revenir dans les centrales 3 et 4 d'ici dimanche, selon l'agence de sûreté nucléaire japonaise. Le niveau d'eau dans les piscines est incertain, bien que les autorités affirment qu'il y a toujours de l'eau - à quel niveau, là est l'inconnue. Les opérations de refroidissement du réacteur n°3 reprennent cet après-midi.
Pas de danger radioactif en dehors de la zone
Selon l'OMS, la propagation des rejets radioactifs reste localisée et ne constitue pas un danger immédiat pour la santé.
Plus de 6 000 morts
Un nouveau bilan provisoire officiel de la police japonaise annonce que 6 405 personnes ont perdu la vie suite au séisme et au tsunami. 10 259 personnes sont portées disparues. Plus de 385 000 personnes ont trouvé refuge dans des centres d'urgence.
Action sur les marchés pour soutenir le yen
Le Japon a obtenu le soutien des pays du G7 afin de pouvoir injecter des liquidités sur le marché des changes afin d'éviter une hausse trop importante du yen face au dollar.


03h51 : La radioactivité au Japon est localisée et ne constitue pas un danger pour la santé humaine, selon le responsable de l'Organisation mondiale de la santé en Chine


02h03 : 130 pompiers de Tokyo vont rejoindre les opérations à Fukushima


02h02 : Rappel quant au réacteur n°2 : les ingénieurs japonais ont réussi à poser un câble électrique externe jusqu'au réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima. Le courant devrait être rétabli sur ce réacteur lorsque sera achevée l'aspersion d'eau sur le réacteur n° 3, précise l'AIEA. Ce dernier réacteur est la "priorité" pour l'exploitant de la centrale Tepco, car il est le seul à utiliser du plutonium, plus dangereux pour la santé humaine que l'uranium.
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Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...