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Japon : nouvelle inquiétude pour le réacteur n° 3 de Fukushima





Source : Lemonde








Accident nucléaire niveau 7 (sur 7)














De la fumée s'échappait encore, le 22 mars, des réacteurs 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima.






Après le réacteur n° 3, c'est au tour du n° 2 de susciter l'inquiétude. Selon l'Agence de sûreté nucléaire japonaise, la radioactivité au réacteur n° 2 de la centrale nucléaire de Fukushima était mercredi 23 mars à son plus haut niveau depuis le séisme qui a endommagé l'installation, le 11 mars. Le niveau enregistré était de 500 millisieverts par heure, a déclaré un porte-parole. Les techniciens qui travaillaient sur ce réacteur ont dû être provisoirement évacués.




Un peu plus tôt dans la journée, de la fumée noire est brièvement sortie du réacteur n° 3 de la centrale, provoquant l'évacuation temporaire des ouvriers qui tentent d'éviter une catastrophe nucléaire. L'Agence de sûreté nucléaire a dit ignorer la cause de ce dégagement de fumée, qui provenait de l'enceinte abritant le réacteur.




Citant l'opérateur Tepco, l'agence de presse Kyodo a rapporté vers 9 h 40 (heure de Paris) que la fumée se dissipait. Les premières volutes étaient signalées vers 8 h 30 (heure de Paris). Cette émission de fumée, que les autorités ne classent pas comme incident sérieux, ne semble pas avoir augmenté la radioactivité autour de la centrale. L'Agence de sûreté nucléaire a fait état d'une radioactivité de 283,7 microsieverts après que la fumée a été vue, contre 435 microsieverts deux heures plus tôt.






UN REFROIDISSEMENT TOUJOURS PROBLÉMATIQUE




La température est par ailleurs remontée dans le réacteur n° 1 de la centrale, a déclaré plus tôt dans la journée l'autorité japonaise de sûreté nucléaire, qui estime qu'il n'y a pas de danger immédiat. La température atteint près de 400 °C à l'intérieur de l'enceinte de confinement du réacteur, qui est normalement conçue pour fonctionner à 300 °C.




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La présence de sel dans l'eau injectée dans la centrale nucléaire japonaise de Fukushima pourrait altérer, "à très court terme", le refroidissement du combustible, s'inquiète mercredi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), faisant référence aux très grandes quantités d'eau de mer déversées depuis des jours sur les réacteurs les plus problématiques. "De manière générale, il conviendrait de reconstituer des réserves d'eau douce sur le site", recommande encore l'institut.






RADIOACTIVITÉ SUR LE SITE DE LA CENTRALE




Deux techniciens ont en outre été blessés, mercredi, alors qu'ils tentaient de rétablir l'électricité dans le réacteur n° 1 de la centrale, rapportait dans la matinée l'agence Kyodo, sans autres détails.












Les autorités japonaises ne voient pas la nécessité d'élargir pour le moment la zone d'exclusion établie dans un rayon de 20 km autour de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, indique le secrétaire général du gouvernement, Yukio Edano. Les populations vivant dans ce périmètre ont été évacuées. Une zone de sécurité plus large a été également installée, dans un rayon de 30 km, à l'intérieur de laquelle la population est appelée à rester calfeutrée chez elle.




Le nuage radioactif dégagé par les explosions et les émanations devrait atteindre mercredi la France métropolitaine, a priori sans risque pour la population, car selon l'Autorité de sûreté nucléaire, la distance entre la France et le Japon rend le risque négligeable. Le niveau de contamination de l'air en France devrait rester mille à dix mille fois inférieur au "nuage de Tchernobyl" en 1986, dit l'ASN.






DES ALIMENTS INTERDITS À LA CONSOMMATION




De nouveaux cas de contamination alimentaire renforcent l'inquiétude quant à l'impact sanitaire de l'accident de la centrale nucléaire de Fukushima. Le premier ministre japonais, Naoto Kan, a ordonné l'interdiction du lait et de légumes à feuilles vertes provenant des préfectures de Fukushima et d'Ibaraki (nord-est de Tokyo), en raison de taux élevés de radioactivité. M. Kan a demandé à la population de ne pas manger les légumes dans lesquels une radioactivité anormale a été détectée, notamment les épinards, les brocolis, les choux et les choux-fleurs. Il a en outre ordonné que les légumes à feuilles vertes de Fukushima et le lait cru et le persil d'Ibaraki ne soient plus vendus pour l'instant.



















Par ailleurs, un taux d'iode radioactif dépassant la limite légale admise pour les bébés a été mesuré dans l'eau du robinet de Tokyo, annoncent les autorités de la capitale. Une concentration d'iode de 210 becquerels par kilogramme a été relevée sur des échantillons de l'eau courante, alors que la limite fixée par les autorités nippones est de 100 becquerels pour les bébés, explique un responsable du gouvernement métropolitain de Tokyo. Les autorités locales ont déconseillé de donner de l'eau du robinet aux bébés ou de l'utiliser pour préparer leurs biberons dans l'immédiat.






RESTRICTIONS À L'IMPORTATION




De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé qu'ils interdisaient l'importation de certains produits alimentaires provenant du Japon. L'agence américaine de l'alimentation et des médicaments (FDA), qui régit les importations en matière alimentaire, a indiqué avoir émis une alerte concernant le lait, les produits laitiers, les légumes frais et les fruits provenant de certaines régions du Japon. Cela signifie qu'aucune denrée de ce type venant des préfectures de Fukushima, Ibaraki, Tochigi et Gunma ne peut entrer aux Etats-Unis avant d'avoir été déclarée saine. "De plus, la FDA continuera à surveiller toutes les importations du Japon afin de déterminer si elles viennent de la zone touchée" par l'accident nucléaire, indique-t-elle dans un communiqué.




En Europe, la France a demandé à la Commission européenne d'imposer un "contrôle systématique" sur les importations de produits frais japonais aux frontières de l'Union européenne. Paris a déjà décidé d'inspecter unilatéralement les coquillages et poissons en provenance du Japon. En Asie, les produits alimentaires japonais commencent à être délaissés par les consommateurs, qui se font également plus rares dans les restaurants nippons de plusieurs métropoles de la région, de Séoul à Manille en passant par Hongkong.



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Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...