CO2 : comment dépenser 170 milliards € pour rien !
Article source d'Agoravox
Le mois dernier, j'avais fait le compte rendu désabusé d'un document de travail de la Direction Générale du Trésor, passé inaperçu comme à l'accoutumée, nous expliquant que le Grenelle de l'Environnement aurait un impact très négatif sur le marché du travail sur le long terme, avec des destructions d'emplois anticipées sur plus de deux générations !
Mais je n'étais pas au bout de mes surprises, car je viens tout juste de lire le rapport d'évaluationdu Commissariat Général au Développement Durable concernant le SNIT, le Schéma National d’Infrastructures de Transport, qui est issu du Grenelle de l'Environnement, et concerne tous les investissements qui vont être réalisés par la puissance publique au nom de la "durabilité" de nos déplacements. Et ce, dans le but de développer principalement les transports ferroviaires et fluviaux, ainsi que les transports collectifs dans les grandes agglomérations.
Le SNIT vise 3 objectifs principaux : optimiser le système de transport, comme les performances énergétiques de celui-ci, tout en limitant son "empreinte" environnementale. Il est sensé être l'axe majeur du Grenelle pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, notamment le CO2, dans les transports. Mais selon les informations qui sont disponibles dans le rapport du Commissariat Général au Développement Durable, il s'agit tout simplement d'un fiasco complet et total.
Un fiasco qui va coûter au minimum 170 milliards d'euros (dont 100 pour le ferroviaire).
Le rapport est très clair : l'impact du SNIT, et donc du Grenelle, sera "faible", en ce qui concerne la réduction des émissions de CO2 dans les transports (pages 19-20), et c'est en fait le progrès technologique chez les constructeurs automobiles (à lui seul) qui va permettre à la France de réduire de 25% ses rejets d'ici 2030. Un graphique vaut mieux qu'un long discours :
Le Commissariat Général au Développement Durable précise que l'infrastructure n'a qu'un impact très "limité" sur les émissions de CO2. Par ailleurs, même sur les autres points comme la vitesse des déplacements, l'amélioration n'est que minime ! La vitesse de déplacement des voyageurs ne devrait augmenter que de 4% en moyenne (10% dans le ferroviaire), et celle des marchandises de seulement 1%. En fait, le SNIT semble être une monstrueuse erreur sur tous les plans...
Et encore, ce n'est pas tout. Car le Commissariat Général au Développement Durable indique (page 42) que le coût du SNIT a probablement été sous-estimé. Et que, en prenant en compte les projets futurs non définis pour le moment, le coût global du SNIT pourrait avoisiner les 260 milliards d'euros ! Soit de quoi, tenez vous bien, remplacer la moitié du parc automobile français par des voiture électriques, en se basant sur une hypothèse d'un prix de 20 000 € en moyenne. Et cela aurait été 20 fois plus efficace que le SNIT pour réduire les émissions de CO2...
Malgré ces chiffres absolument calamiteux, et là on sombre dans le grotesque et le pathétique, le rapport d'évaluation conclut que le SNIT aura un impact "globalement positif". C'est à se demander, ce qu'il aurait fallu dépenser en vain pour obtenir un avis négatif...
Et, comme par hasard, ce rapport sort maintenant alors que la consultation publique sur le SNIT est terminée. Cette façon de faire est une honte absolue. Peut-on encore empêcher le fiasco ?
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Un fiasco qui va coûter au minimum 170 milliards d'euros (dont 100 pour le ferroviaire).
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