Rejets d’iode radioactif en Europe : urgent de déterminer l’origine exacte de la contamination
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LYON – La Criirad a estimé mercredi, après la détection en France de rejets d’iode radioactif dans l’air en provenance d’un pays inconnu, qu’il y avait
urgence à déterminer l’origine de la contamination, afin de protéger les populations proches de la source de ces rejets.
urgence à déterminer l’origine de la contamination, afin de protéger les populations proches de la source de ces rejets.
Mardi, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a annoncé la détection dans l’air en France de mystérieux rejets d’iode radioactif, trop faibles toutefois pour constituer un danger.
L’origine de ces rejets étant inconnue, l’IRSN a appelé le coupable à se dénoncer et les pays européens à coopérer pour le démasquer.
De faibles niveaux d’iode 131 ont été relevés en République tchèque et en Pologne notamment.
Pour ce qui concerne la France, les analyses lancées par l’IRSN montrent de très faibles niveaux de concentration d’iode radioactif dans la moitié nord du pays.
Et dans son communiqué, la Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) souligne que ses 5 balises de contrôle de la radioactivité en Vallée du Rhône n’ont jusqu’à présent détecté aucune contamination.
La Criirad fait part de sa préoccupation dans la mesure où, plusieurs semaines après le début de la contamination, aucune autorité, ni au niveau international,
ni au niveau national de quelque pays que ce soit, n’a été en mesure de désigner l’origine de la contamination.
ni au niveau national de quelque pays que ce soit, n’a été en mesure de désigner l’origine de la contamination.
Pour la Criirad, il y a urgence car les populations proches de la source pouraient avoir été ou être encore exposées à des doses importantes de radioactivité.
S’agissant de l’iode 131 rejeté dans l’atmosphère, les doses subies par ingestion dans les jours suivant le rejet peuvent être plus élevées que celles liées à l’inhalation, met en garde la Commission.
Des irradiations inutiles peuvent donc être encore évitées si les populations concernées sont informées et que des mesures de protection sont prises, conclut la Criirad.
AFP
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D'où proviennent les traces d’iode 131 détectées en France ?
Il y a "urgence à déterminer l'origine de la contamination". Après la détection en France de rejets d'iode radioactif dans l'air en provenance d'un pays inconnu, la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad) s'inquiète pour les populations proches de la source de ces rejets.
Mardi, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a annoncé la détection dans l'air en France de ces mystérieux rejets d'iode radioactif, trop faibles toutefois pour constituer un danger, et demandé que le coupable se dénonce et que les pays européens coopèrent pour le démasquer. De faibles niveaux d'iode 131 avaient aussi été relevés en République tchèque et en Pologne quelques jours auparavant.
L'EUROPE CENTRALE EST VISÉE
L'alerte avait été lancée le 11 novembre par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) après détection de traces d'iode 131 en République tchèque, puis l'annonce de pays voisins (Pologne, Autriche et Slovaquie notamment) ayant constaté la même contamination au-dessus de leur territoire. Tout cela "laissepenser que le rejet viendrait plutôt d'Europe centrale ou d'un peu plus loin", analyseDidier Champion.
Pour ce qui concerne la France, les analyses lancées par l'IRSN montrent de très faibles niveaux de concentration d'iode radioactif dans la moitié nord du pays. Et dans son communiqué, la Criirad souligne que ses cinq balises de contrôle de la radioactivité en vallée du Rhône "n'ont jusqu'à présent détecté aucune contamination".
Mais la commission fait part de sa préoccupation dans la mesure où "plusieurs semaines après le début de la contamination, aucune autorité, ni au niveau international, ni au niveau national de quelque pays que ce soit, n'a été en mesure de désigner l'origine de la contamination" et met en garde : "les doses subies par ingestion dans les jours suivant le rejet peuvent être plus élevées que celles liées à l'inhalation".
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un gars dans la rue
17 novembre 2011 à 13:32
il me semble que les infos en on parler mais vraiment vite fait.