Quand Danielle Mitterrand avoue que le chef de l’Etat n’a pas le pouvoir
Article source de Liesi
Confidences de Danielle Mitterrand sur le POUVOIR
La veuve de l’ancien président socialiste avait été admise vendredi à l’hôpital Georges-Pompidou, pour des problèmes d’insuffisance respiratoire, problèmes dont elle souffrait depuis plusieurs mois. Placée en coma artificiel dimanche, elle était depuis dans un état « stationnaire ». Danielle Mitterrand était « très fatiguée » depuis plusieurs mois, mais était apparue en public le 21 octobre à l’anniversaire des 25 ans de sa fondation. Elle est décédée.
Danielle Mitterrand sera inhumée à Cluny en Saône-et-Loire où se trouve sa maison familiale, selon sa fondation. C’est aussi là qu’elle rencontra le capitaine Morland, alias François Mitterrand, qui repose à Jarnac.
D’une manière générale, les socialistes cherchent à maquiller les rapports qu’ils nourrissent officieusement avec les puissances d’argent. Les Mitterrand pensaient que leur arrivée au pouvoir, en mai 1981, leur permettrait de réaliser le « paradis » sur terre. Comme tous les hommes politiques parvenus au « sommet du pouvoir », François Mitterrand a vite déchanté. Il a compris que le VERITABLE POUVOIR n’appartient pas au chef de l’Etat.
« Mai 1981 fut un mois de grande activité, car c’était la préparation de l’arrivée au pouvoir de François. J’essayais d’apporter tout ce qu’il y a de meilleur en moi, pour que ce rêve d’avoir une société socialiste, quoique à l’européenne, devienne réalité. Mais bien vite j’ai commencé à voir que cette France juste et équitable ne pouvait pas s’établir. Alors je demandais à François : ‘‘Pourquoi maintenant que tu en as le pouvoir ne fais-tu pas ce que tu avais promis ?’’ Il me répondait qu’il n’avait pas le pouvoir d’affronter la Banque mondiale, le capitalisme, le néolibéralisme. Qu’il avait gagné un gouvernement mais non pas le pouvoir. J’appris ainsi qu’être le gouvernement, être président, ne sert pas à grand-chose dans ces sociétés sujettes, soumises au capitalisme. J’ai vécu l’expérience directement durant quatorze ans. Même s’il essayait d’éviter le côté le plus négatif du capitalisme, les rêves ont commencé à se briser très rapidement. […]
[…] Durant la célébration du Bicentenaire de la Déclaration des droits de l’Homme – juillet 1989 – j’ai pu voir jusqu’à quel point nous étions soumis aux Etat-Unis. L’Etat français n’invita pas plusieurs dignitaires, en particulier des Latino-Américains. Comme par hasard, c’était ces pays-là que Washington voulait détruire. […] Je me rappelle avoir dit à François : ‘‘Jusqu’à quel point allons-nous être dépendants de l’humeur des Etats-Unis, ne pas pouvoir choisir nos invités pour nos festivités… ?’’ Ce fut une honte. […]
En France, on élit et les élus font des lois qu’ils n’ont jamais proposées et dont nous n’avons jamais voulu. […] La France est-elle une démocratie ? Une puissance mondiale ? Je le dis en tant que Française : cela ne veut rien dire ».
La France… une démocratie ? Cela ne veut rien direVoilà un témoignage plutôt intéressant Les nains qui cherchent à conquérir l’Elysée et briller dans les G-VAIN devraient méditer sur les propos de D. Mitterrand.
« Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité. »
Anonyme
27 novembre 2011 à 20:13
http://www.internationalmediacorp.ca.cx/
allez jeter un œil...