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L’ECEH (Escherichia Coli Entérohémmoragique) – Expériences secrètes dévoilées


Source de l'Article : Mecanopolis 


Alors que les politiciens et les journalistes cherchent encore l’origine de l’épidémie d’ECEH (escherichia coli entérohémorragique), nous avons déjà montré du doigt les programmes secrets de recherche en microbiologie de la Bundeswehr. Nos révélations seront qualifiées de «théorie du complot» par les media qui relaient la propagande officielle… Mais aujourd’hui, nous emmenons le lecteur à la découverte de programmes secrets d’autres armées européennes et d’expériences génétiques à peine croyables, faites en milieu scolaires, dont les media germanophones n’ont rien dit.

A l’évidence, les journalistes allemands ne savent pas qu’une modification de l’ADN (acide désoxyribonucléique) de l’ECEH est un jeu d’enfants: depuis une dizaine d’années, des écoliers français font des expériences avec cette bactérie et modifient l’ADN de plasmides, dans des écoles à qui on a vendu des trousses d’outils génétiques*. Ces écoliers sourient sûrement, quand ils entendent des journalistes allemands dire qu’il est difficile de modifier cet ADN – impossible même, pour des gens qui ne sont pas versés dans cet art. Ces manipulations sont chose courante, pour ces écoliers qui apprennent ainsi comment on rend l’ECEH résistante aux antibiotiques.


Une polémique avait pourtant éclaté en France, ce printemps, quand on parla de permettre à des adolescents de quinze ans de changer l’ADN de l’ECEH. Des experts s’étaient alors émus, dans un article de « Scientific American », du risque que des plasmides modifiés pussent facilement s’échapper du laboratoire scolaire (…) Mais qu’en est-il des laboratoires militaires, si des écoliers français peuvent modifier l’ADN de l’ECEH le plus naturellement du monde?


Beaucoup d’armées européennes font des expériences avec l’ECEH depuis les années 60 – la Bundeswehr (l’armée allemande) commença plus tard. Les Britanniques font ces expériences dans le centre de recherche en guerre bactériologique de Porton Down (l’équivalent du laboratoire militaire de Munster, aux portes de Hambourg*). Ils ont fait faire de nombreuses mutations à l’ECEH, puis ont répandu celle-ci à Swindon et à Southampton, sans prévenir les habitants de ces villes, qui furent autant de sujets de ces expériences. Je renvoie les chasseurs de «théories du complot» au rapport que le ministère de la défense britannique (MOD) a rendu public et qu’on peut lire depuis 2006 aux archives nationales, à Kew, au sud-ouest de Londres: ces expériences secrètes «furent couronnées de succès».


Le centre national de lutte contre et prévention des maladies des Etats-Unis d’Amérique (Atlanta) publia en 2002 le rapport d’une étude sur les utilisations guerrières de bactéries modifiées qui pourraient être utilisées lors d’une attaque terroriste. Il est écrit, en mains endroits de ce rapport, qu’il est facile de faire des croisements avec l’ECEH. C’est cette année-là qu’on décida en France de distribuer les trousses d’outils génétiques mentionnées ci-dessus, à des fins scolaires.


Dès 1997, le professeur  Ronald Hurlbert de l’université de l’état de Washington avertit le public au sujet du matériau de base qu’était cette bactérie facile à croiser, pour les armes biologiques secrètes du futur. Il écrivit alors, qu’à la suite de l’épandage volontaire d’une ECEH croisée en laboratoire, aucun scientifique ne pourrait dire si celle-ci était née d’une telle opération ou d’une mutation naturelle. Un quart de siècle plus tard, des écoliers français changent le patrimoine génétique de l’ECEH. Mais les consommateurs allemands des grands media n’en savent toujours rien. Plus grave encore: celui qui en parle est tenu pour fou.

Le quotidien Die Welt fut jadis un des journaux les plus prestigieux de notre pays. Puis il devint le porte-voix politiquement correct d’un gouvernement qui ment à ses citoyens. Il fait passer les observateurs non conformistes pour des idiots. Même les scientifiques en pointe en la matière ne sont pas épargnés. Quiconque s’écarte de la ligne officielle et tient des propos embarrassants est traité comme un adepte de «théories grossières»; jusqu’au jour où ne pourra plus passer celles-ci sous silence (…)




Udo Ulfkotte, pour Info-Kopp Verlak

Traduit de l’allemand par Denis Jaisson






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