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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

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Les PCB (pyralène)


Source et article tiré de : RobinDesBois


Cliquer sur l'image pour agrandir.









Atlas des sites pollués aux PCB


L’atlas des sites terrestres pollués aux PCB est réalisé à partir de cinq sources principales d’informations : la base de données BASOL sur les sites et sols pollués appelant une action des pouvoirs publics et des détenteurs à titre préventif ou curatif, la base nationale de données BASIAS qui regroupe les inventaires historiques régionaux d’activités industrielles et de services susceptibles d’avoir engendré une pollution de l’environnement, la base de données ARIA du Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles (BARPI) qui rassemble des données sur plus de 30.000 accidents technologiques, les archives de Robin des Bois et les informations transmises par des témoins ou des victimes. Au sens de cet atlas, les sites pollués sont des bâtis ou des sols ou des sous-sols industriels ou d’autres milieux qui en conséquence de dépôts, d’infiltrations ou d’épandages dans le cadre d’activités autorisées, illégales, défectueuses ou d’origine accidentelle ont été le réceptacle de substances contaminées aux PCB. Ces sites doivent à ce titre être considérés comme des sources de risques pour les personnes et l’environnement végétal, animal, aquatique, atmosphérique et faire l’objet d’investigations supplémentaires. L’objectif principal de cet atlas est de maintenir la mémoire et de l’enrichir.


L’atlas confirme que les bassins de la Seine et du Rhône, les lacs alpins, le Rhin, la Moselle, la Somme et leurs affluents, de même que le Nord/Pas-de-Calais et ses canaux recèlent des agrégats de sites PCB ; ils se recoupent souvent avec la contamination des sédiments aquatiques et la contamination des poissons telles qu’elles sont relevées par le Ministère de l’Ecologie. Il y a aussi une certaine analogie avec les pollutions par hydrocarbures cartographiées par Robin des Bois dans l’Atlas des pollutions par hydrocarbures dans les eaux intérieures. Rappelons que dans ce document il était précisé que « Les hydrocarbures (….) peuvent masquer des contaminants plus persistants comme des huiles de transformateurs électriques ou des huiles de coupe industrielle ». Aucune région n’est épargnée.


Les anciens dépôts de goudrons issus de la régénération des huiles usées n’ont pas été intégrés à la liste des sites pollués aux PCB. Cependant, compte tenu du fait que les contrôles de PCB à l’entrée de ces sites en activité dans les décennies 1960-1980 étaient aléatoires, Robin des Bois recommande que des analyses soient faites à ce sujet. Il s’agit en particulier des sites de Superfinest à Bourron-Marlotte (77), du dépôt CBL à Romilly-sur-Andelle (76) (Compagnie des Bases Lubrifiantes / Ecohuile, déjà citée dans l’Atlas, 76-Lillebonne), du dépôt de goudron d’Okoil-Cofran à Wallers-Trélon (59), du dépôt de goudrons acides issus de la « raffinerie » Lemahieu à Gondecourt (59) et déposés à Abscon (59) dans une carrière de marne.
Les spécialistes les plus clairvoyants disaient en 1986 que les pics de pollutions PCB seraient perceptibles dans les années 2010. Aujourd’hui on peut craindre pire tant la rémanence des PCB et leurs résurgences sont facilitées par un ensemble de pratiques, de négligences, d’incohérences et de tolérances.


*                   La liste noire concerne deux sites producteurs de pyralène et de PCB à Pont-de-Claix (38) et Jarrie (38) au bord de la Romanche et du Drac et 22 fabricants de transformateurs et condensateurs électriques. Il ne sera contesté par personne que pendant les décennies « pyralène » de ces établissements (certains sont encore en activité) ont eu lieu des déversements, épandages, égouttages pour ne pas dire enfouissements à l’image du site de la Savoisienne d’Aix-les-Bains au bord du Lac du Bourget (Cf. bulletin PCB n° 2 du 11 décembre 2007).

*                   La liste rouge concerne 41 sites de stockage, de récupération, de maintenance, de vidange ou de retraitement de transformateurs et d’autres équipements électriques ou huiles contaminés aux PCB. 13 de ces sites ne sont pas pris en compte par l’administration mais les agissements des exploitants tels qu’ils sont rapportés par la presse, comme le déversement de 15 fûts dans un étang de pêche à Fontenay-sur-Loing (45) incitent à encourager des investigations approfondies sur les sites principaux de ces exploitants douteux et autour

*                   La liste orange concerne le bâti, les sols, sous-sols, et éventuellement les eaux souterraines et superficielles contaminés par les PCB après des accidents de transport ou dans des installations fixes, des fuites, des incendies, des inondations, la foudre ou d’autres causes inconnues. La plupart de ces sites sont des fonderies, des récupérateurs de ferrailles, des usines de traitement de métaux ou d’activités diverses aujourd’hui éteintes, des décharges ou des remblais comme à Maissemy où ont été amenées des terres polluées de la liste rouge (i.e. Spelidec, Saint-Quentin-02).

*                   La liste jaune concerne les sites pollués par des ouvertures ou des manutentions sauvages de transformateurs en vue d’en extraire le cuivre. A chaque intervention, plusieurs dizaines ou centaines de litres peuvent être répandus dans les sols ou les milieux naturels. Les « récupérateurs non déclarés » de cuivre sont bien informés. Ils opèrent parfois quelques jours avant le retrait programmé du ou des transformateurs d’une usine désaffectée. Les pouvoirs publics commencent à raccourcir les délais d’enlèvement des transformateurs mais les mandataires liquidateurs sont encore loin de tous considérer comme une priorité l’identification et l’élimination des transformateurs aux PCB. Le vandalisme peut frapper n’importe quand et n’importe où. La cartographie montre que le Nord est le plus touché. Le Ministère wallon de l’Environnement remarque que de plus en plus d’épaves de transformateurs sont découvertes sur son territoire ; s’agit-il d’un trafic transfrontalier ? En l’absence d’une véritable police et d’une traçabilité des transformateurs, la délinquance métallique est une source de pollution intarissable. Comme le cours du cuivre, elle est en hausse. Cf. bulletin PCB n°1 du 10 octobre 2007.



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