RSS

Qui êtes-vous ?

Ma photo
Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Fukushima : une contamination "chronique et pérenne" un an après la catastrophe


Source


Des enfants dans une école de Fukushima quelques mois après l'accident
Quelques jours avant la date anniversaire de la catastrophe de Fukushima, l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a présenté un bilan sur la contamination radioactive et son impact sur la santé de la population japonaise. Si elle a sensiblement diminué, elle demeure "chronique et pérenne", explique l'Institut.
Près d'un an après la catastrophe de Fukushima, l'IRSN vient de publier un rapport basé sur les données fournies par le Japon, et celles récoltées par ses équipes sur place. L'Institut y indique que les principaux rejets radioactifs de la centrale nucléaire se sont produits entre le 12 et le 25 mars 2011, "en une quinzaine d'épisodes dont les plus importants auraient eu lieu avant le 17 mars", lit-on dans le rapport.
L'IRSN estime que les rejets d'iodes radioactifs dans l'atmosphère ont atteint 408 millions de milliards de becquerels. Un niveau dix fois inférieur à celui engendré par la catastrophe de Tchernobyl en 1986, qui a rapidement décru pour diminuer de moitié, en quelques heures ou quelques jours selon le type d’iode. En revanche, d'importantes quantités de césiums radioactifs ont également été libérés. Or, leur durée de vie est bien plus longue. Elle est évaluée à 30 ans environ, et 98% de leurradioactivité initiale demeure aujourd'hui dans l'environnement. Un taux qui en 2020 s'élèvera encore à 81%.
"La contamination initiale liée à l'accident a fortement décru. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a plus, loin s'en faut. Aujourd'hui, et pour de nombreuses années, nous sommes dans un état de contamination chronique et pérenne de l'environnement", explique Didier Champion, directeur de la crise à l'IRSN cité par l'AFP. "Il y a des risques d'exposition chronique, à des faibles doses certes mais qui peuvent s'accumuler au cours du temps si l'on n'y prend pas garde", souligne-t-il avant d'évoquer la nécessité de surveiller la contamination de certaines denrées alimentaires comme les fruits, le lait, les champignons, les gibiers, ou encore les poissons.
Des terres contaminées en "taches de léopard"
Aujourd'hui, selon les estimations de l'IRSN, seuls 600 des 24.000 kilomètres carrés du territoire contaminé par le césium 137 dépasseraient le seuil des 600.000 becquerels par mètre carré. "A niveau de contamination égal, les superficies concernées au Japon sont nettement inférieures à celles des territoires contaminés autour de Tchernobyl, ce qui s'explique notamment par le fait qu'une part importante des rejets (...) s'est dispersée au-dessus du Pacifique", note le rapport. Il demeure toutefois des terres contaminées en "taches de léopard" situées jusqu'à 250 kilomètres de la centrale accidentées.
En ce qui concerne les conséquences sanitaires humaines de l'accident, aucune victime directe n'a encore été signalée. Mais les ouvriers de Tepco comme les 150.000 personnes évacuées de la zone des 20 kilomètres autour de la centrale sont soumis à une surveillance médicale rapprochée. D'éventuelles grosseurs thyroïdiennes sont notamment recherchées chez les enfants. Un suivi épidémiologique concernant quelque 2 millions de personnes sera en outre mené pendant les trente prochaine années par les universités médicales japonaises.



Rubrique  Fukushima Dai Ichi



Articles en lien : 


Nucléaire la bombe budgétaire

Fukushima, les limites du cynisme

Nucléaire, explosion des prix
0

Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...