Mai 68
Réalisé entièrement à partir d'archives en couleur souvent inédites, sans interview ni témoignage, 68 est construit sur des allers et retours entre les rues de Paris, Saïgon, Washington, Mexico et Prague.
En mêlant des images de guerre, de concerts, de manifs ou de cortèges funèbres, Rotman dégage son propos : 68 fut une année d'espérance et de fête mais le réveil fut brutal et beaucoup d'illusions perdues en chemin.
En soignant ses transitions visuelles, du poing ganté de noir des athlètes américains au JO de Mexico au pied de Janis Joplin battant la mesure sur scène, il créé une cohérence dans ce vaste chaos mondial et avance un point de vue très particulier sur les événements.
Qu'il choisisse d'ailleurs de terminer son récit sur Jan Palach, étudiant tchécoslovaque qui s'est immolé par le feu au tout début de 1969 dit quelque chose de la vision que l'auteur retient de l'année 1968.
Outre son intérêt historique, 68 est avant tout une fresque, avec ce que cela implique de spectaculaire et de grandiose, d'émotionnel et d'esthétisme. La musique y est un personnage à part entière, avec les attendus Jimi Hendrix, Janis Joplin ou Joan Baez, mais aussi quelques titres improbables (notamment "La Révolution" d'Evariste, docteur en physique théorique et chanteur révolutionnaire pour l'occasion, vaut le détour auditif).
Loin d'une énième analyse sociologique sur mai 1968, ce film est une proposition ouverte, un torrent d'images, choisies et montées avec toute la subjectivité possible mais qui laisse un espace pour la réflexion que celles-ci nous inspirent.
Concernant le Black Panthers Party, ce documentaire ne dit pas grand chose et reste trop évasif, je vous conseil de regarder All Power To The People! pour avoir un véritable aperçu sur ce qu'était les Black Panthers.
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GasLand
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Partie 1 :
Partie 2 :
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