Fukushima: un million de personnes en zone mortelle, "pire que Tchernobyl"
Article provenant de RTL.BE
"Pire que Tchernobyl." Pour Greenpeace, les populations habitant dans un périmètre de 100km autour de la centrale sont en danger de mort… à leur insu. Le gouvernement japonais ne communique pas les risques réels à ces personnes, qui continuent donc de consommer par exemple les légumes de leur potager, aux doses mortelles de radioactivité. Interview du responsable nucléaire de Greenpeace, le Belge Jan Vande Putte.
Jan Vande Putte est rentré mardi en Belgique, après avoir passé un mois sur place. Avec son équipe de Greenpeace, il a mené deux missions de recherche sur place: mesurer la radioactivité aux abords de la centrale… et à un peu moins de 100km du site contaminé. Résultat: la contamination s’étend bien au-delà du périmètre d’exclusion mis en place par le gouvernement japonais. Partout, le compteur Geiger s’est affolé et les échantillons de terre et de légumes ont indiqué des doses potentiellement mortelles de radioactivité, y compris aussi "loin" de la centrale.
Pire encore: "85% de la radiation qu’on mesure aujourd’hui provient des isotopes à long terme", explique le chercheur au micro de Samuel Ledoux dans le journal de 19h. Cela signifie que cette zone restera contaminée pour des dizaines d’années, voire beaucoup plus longtemps.
Que fait le gouvernement ?
Dans ce périmètre mortel vivent encore plus d’un million de personnes. En danger de mort, ils ne savent rien du danger auquel ils sont exposés. "Des gens qui ont des légumes dans leur jardin ne savent pas s’ils peuvent manger ou non leurs légumes. Personne ne leur explique les risques. On a pris des échantillons et on a pu constater des doses de contamination des légumes extrêmement dangereuses", témoigne encore M. Vande Putte.
Pire que Tchernobyl
Le nombre des personnes menacées est tellement élevé que cela fait dire à notre interlocuteur que cet accident nucléaire est bel et bien comparable à Tchernobyl, voir "pire". Car évacuer plus d'un million de personnes serait un défi pour n’importe quelle société d’aujourd’hui. "Evacuer des millions de personnes, c’est extrêmement compliqué d’un point de vue pratique. Ça veut dire qu’un accident nucléaire de l’envergure de Fukushima, aucune société ne peut s’organiser pour répondre à ça d’une manière pratique."
Pire encore: "85% de la radiation qu’on mesure aujourd’hui provient des isotopes à long terme", explique le chercheur au micro de Samuel Ledoux dans le journal de 19h. Cela signifie que cette zone restera contaminée pour des dizaines d’années, voire beaucoup plus longtemps.
Que fait le gouvernement ?
Dans ce périmètre mortel vivent encore plus d’un million de personnes. En danger de mort, ils ne savent rien du danger auquel ils sont exposés. "Des gens qui ont des légumes dans leur jardin ne savent pas s’ils peuvent manger ou non leurs légumes. Personne ne leur explique les risques. On a pris des échantillons et on a pu constater des doses de contamination des légumes extrêmement dangereuses", témoigne encore M. Vande Putte.
Pire que Tchernobyl
Le nombre des personnes menacées est tellement élevé que cela fait dire à notre interlocuteur que cet accident nucléaire est bel et bien comparable à Tchernobyl, voir "pire". Car évacuer plus d'un million de personnes serait un défi pour n’importe quelle société d’aujourd’hui. "Evacuer des millions de personnes, c’est extrêmement compliqué d’un point de vue pratique. Ça veut dire qu’un accident nucléaire de l’envergure de Fukushima, aucune société ne peut s’organiser pour répondre à ça d’une manière pratique."
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