Gorillaz - Fire coming out of a Monkey's head
Gorillaz - Fire coming out of a Monkey's head (Demon day's album)
Traduction :
L'histoire est narrée par Dennis Hopper.
Il était une fois au pied d'une gigantesque montagne
Une ville où des gens connus sous le nom de Happyfolk (1) vivaient.
Leur existence entière était un mystère pour le reste du monde,
Obscurcie comme par des nuages gris.
Ici se déroulaient leurs vies paisibles,
En dehors de la litanie de l'excès et de la violence
Qui grandissaient dans le monde en dessous.
Vivre en harmonie avec l'esprit de la montagne appelé Singe était suffisant.
Mais un jour des Strangefolk (2) arrivèrent dans la ville.
Ils vinrent camouflés, cachés derrière des lunettes sombres,
Mais personne ne les remarqua : ils ne virent que des ombres.
Voyez vous, sans la Vérité des Yeux, les Happyfolk étaient aveugles.
Sautant d'avions et se cachant dans des trous,
Attendant que le coucher du soleil arrive, que les gens rentrent chez eux.
Ils sautent derrière eux et leur tirent dans la tête,
Maintenant tout le monde danse la danse macabre
La danse macabre, la danse macabre.
Au fil du temps, les Strangefolk trouvèrent le moyen d'atteindre les hauteurs de la montagne,
Et c'est là qu'ils trouvèrent les Grottes de l'Inimaginable Sincérité et du Don
Par hasard, ils tombèrent sur l'Endroit Où Toutes Les Bonnes Âmes Viennent Reposer.
Les Strangefolks, ils convoitaient par dessus tout les pierres précieuses dans les grottes,
Et bientôt, ils commencèrent à miner la montagne, ses richesses semblèrent alimenter le chaos de leur propre monde.
Pendant ce temps là, en bas dans la bille, les Happyfolk dormaient d'un sommeil agité,
Leurs rêves étaient envahis de ces figures ténébreuses qui creusaient leurs âmes.
Chaque jour, les gens se levaient et regardaient la montagne.
Pourquoi apportait-elle les ténèbres dans leurs vies ?
Et tandis que les Strangefolk creusaient encore et encore dans la montagne,
Des trous commencèrent à apparaître, apportant avec eux un vent froid et mordant qui les fit frissonner jusqu'à l'âme.
Pour la première fois, les Happyfolk se sentaient remplis de peur car ils savaient que bientôt, le Singe s'éveillerait vite de son profond sommeil.
Et alors vint un son.
D'abord distant, il devint une cacophonie si grande qu'elle pouvait être entendu de l'espace lointain.
Il n'y avais plus de cris.
Il n'y avait plus de temps.
La montagne appelée Singe avait parlé.
Il n'y avait que du feu.
Et ensuite, plus rien.
Oh petite ville des Etats-Unis, le temps est venu pour toi de voir
Qu'il n'y a rien que tu crois vouloir
Mais où étais-tu quand tout ça est tombé sur moi ?
M'as-tu appelé maintenant ?
(1) Littéralement, Gensheureux.
(2) Littéralement, Gensbizarres.
(source de la traduction Lacoccinelle.net