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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

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Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

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L’Europe et le totem-euro


Source (article publié le 8 mai)


Une bonne vingtaine de députés néo-nazis au parlement grec. Mme Merkel devrait y réfléchir. Comme du fait que son modèle d’austérité a sans doute fait perdre la présidence à son bouillon allié, Nicolas Sarkozy. Car la fameuse crise, que tout le monde s’accorde à identifier comme financière, reste avant tout éminemment politique. La conduite des affaires par l’UE et les pays membre les plus importants, celle dite d’austérité, continue à produire des effets de plus en plus spectaculaires d’ingouvernabilité. Ces fameux médecins qui nous gouvernent et qui voudraient notre bien malgré nous, comme le dit astucieusement Daniel Khon-Bendit, à force de cures, ils vont finir par rendre le patient moribond. C’est-à-dire à mettre en péril la seule valeur communément assumée en Europe, celle de la démocratie. Des Pays-Bas à la Belgique, de la Hongrie à la Norvège, de la Roumanie à l’Italie ou la France (sans oublier la Suisse) une fronde polymorphe extrême – droitière plane désormais sur l’Europe alimentée essentiellement par les instances européennes elles-mêmes, ses décisions et sa politique. Puisque l’Europe se croit docteur, qu’elle médite sur la maxime d’Hippocrate : avant tout ne pas faire du mal
L’Europe doit sérieusement se remettre en cause ne serait-ce que du fait, que depuis qu’elle gère la crise elle ne fait que produire du chaos. Chaos économique (avec une spirale vicieuse – et vertigineuse - de la dette), chaos politique (sept gouvernements ont perdu les élections depuis la « crise », pas de majorités stables malgré des systèmes électoraux bétonnés), chaos social (des peuples au bord de la crise de nerfs, paupérisés, acculés au chômage et à des conditions de travail précaires), chaos qui se traduit systématiquement par des sentiments désormais conquérants : une défiance des peuples européens vis-à-vis de l’UE, une poussée des sentiments racistes et xénophobes, un repli de soi, dont les gouvernants ne peuvent que les prendre en compte, créant, à l’ère de la mondialisation, les conditions d’un nouvel isolationnisme. La même politique engendrant les mêmes effets, la Grande Bretagne et l’Allemagne entre autres, risquent de connaître le même sort politique : des minorités agissantes bloquant les institutions et créant des impasses électorales, une radicalisation des extrêmes, des formes inédites de contre-pouvoir empêchant la routine politique traditionnelle et les alternances habituelles. Ces prémices chaotiques se renforceront élection après élection, conflit social après conflit social, impasse politique après impasse politique, tant que gouvernants et EU feront la sourde oreille et pondront des pis aller, s’ « inquiéteront » de la montée des mouvements radicalisés, ou créeront des « observatoires du terrorisme » et autres « structures de veille », remplaçant la culture du résultat par celui de l’observation. Pas besoin d’observatoire de quelque sorte pour voir, à l’œil nu, qu’être à ce point obnubilé que par la volonté de donner gage après gage au marché produit pour les citoyens une austérité désormais insupportable. Le peuple grec a subi, depuis des mois, un tel sacrifice, qu'il y a un sentiment de révolte parmi la population. Elle vient de s’exprimer lors de ce scrutin. C’est fort inquiétant vient de déclarer le ministre des affaires étrangères Alain Juppé. Soit. Et quelle est la réponse ? Commission, Allemagne, FMI, continuent à peser : il faut des mesures supplémentaires d’austérité. 
 L’économiste et prix Noblel, Paul Krugman dans un article du New York Times s’indigne : Les français et les grecs se sont révoltés. Et ils ont eu raison ! La stratégie de l’austérité, imposé par l’axe franco-anglais aux pays de la zone sud de l’euro a complètement échoué. Limiter encore plus les dépenses rend la dépression encore plus grande, comme le montre aussi l’exemple Irlandais. Même le très orthodoxe Wall Street Journal conclue de manière caustique : Il est un peu tôt pour commencer des comparaisons avec la période de l’entre deux guerres, époque qui donnèrent racine au fascisme, au communisme et le nazisme en Europe. Mais en donnant aux partis « traditionnels » la possibilité d’échouer et d’échouer encore, l’Europe risque la répétition de ce scénario. Les grecs, dit hypocritement le WSJ ont de sérieuses raisons de s’indigner envers Bruxelles. Les paquets d’aide n’ont absolument rien fait pour réduire leur propre dette. En effet, ce journal sait très bien que ces fameux paquets ne visaient en rien la dette grecque : il s’agissait, une fois encore, de sauver les banques exposées à cette dette, et peu importait la paupérisation de tout un peuple et les conséquences qui en résultent.
Aucune crise économique n’épargne une société d’une expression politique de cette crise. Continuer à faire comme si rien n’était ne fera qu’à renforcer les tendances chaotiques et, en fin de compte, porter la crise au cœur même de l’Union Européenne. Peut-être que celle-ci sera salutaire et imposera de la démocratie à un structure technocratique qui croit pouvoir encore gérer (et conditionner) la démocratie de ses pays membres. Après tout, l’Europe, n’existe théoriquement que pour promouvoir les valeurs de progrès, de justice sociale, d’équité et de justice et pour éviter la guerre. Si elle fait le contraire, si son seul but n’est plus que de se prosterner devant le totem euro, se vouer au dieu du marché, qu’elle succombe sous le poids de ses propres contradictions…
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Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...