Article source d'Agoravox
Ce n'est évidemment pas à la une du Figaro, une telle bombe. Après avoir appris récemment que Copé aurait touché du liquide de Takieddine (Le JDD), puis que la veuve dorée avait planqué 100 millions d'euros en Suisse et ailleurs (Médiapart), une interview pour le moins extraordinaire de Mike Joktane ancien proche du décédé Bongo à Libération accuse Sarkozy qui (aurait) : « a bénéficié de remises d'espèces pour financer sa campagne de 2007 et régler une situation dans l'entre-deux tours ».
Peut-on parler de bombe ? Sans doute pas car nos journaux n'aiment pas beaucoup parler de toutes les innombrables affaires qui touchent Sarkozy. Il leur a fallu attendre, après une quinzaine d'articles de Médiapart sur Takieddine, et après que la justice s'en est mêlée pour enfin en parler, alors pensez donc, une de plus cela ne les titille pas plus que cela.
Pourtant tout est dans la même veine. La comptable de la veuve dorée (fâchée, réconciliée, refâchée, un peu à côté de la plaque) a accusé, sans jamais se rétracter, Maistre d'avoir demandé 150 000 euros pour les donner à Woerth pour la campagne électorale de Nicolas Sarkozy et de lui avoir donné 50 000 la veille d'un rendez-vous Maistre/Woerth, le tout consigné dans son agenda, rendez-vous confirmé par les agendas des deux compères.. On apprend que la veuve du reste, qui, fiscalement, n'a jamais intéressé Woerth (pas plus Takieddine n'a intéressé Copé quand il était ministre du budget, fiscalement bien sûr, car les voyages au Liban, à Londres, à Venise payés c'est autre chose), serait redressée (
Médiapart) de la modique somme de plus de 77 millions d'euros (1/3 de Sarrko one, nouvelle unité de compte, ou de mesure). On a eu un autre témoignage d'un certain Dupuydauby qui a accusé Sarkozy de tentative d'extorsion de fonds sans jamais être poursuivi pour diffamation.
Dans un monde normal nous dirions donc que cette entrevue est une bombe. mais dans le cas particulier du Sarkozyland, on a l'impression que c'est du coutumier, comme si nous étions mythridatisés.
Dans son interview au Journal du dimanche, l'avocat Robert Bourgi indique que ce système a pris fin en France avec l'arrivée de Nicolas Sarkozy au pouvoir. Cela vous paraît-il crédible ?
Absolument pas. Ce n'est même pas vraisemblable ! Pourquoi se serait-il arrêté aujourd'hui, pour quelles raisons ? J'ai été dans les couloirs de la présidence gabonaise jusqu'en 2009, et je sais qu'à cette période le système perdurait. Et il n'y pas eu par la suite de changements radicaux avec l'arrivée d'Ali Bongo au pouvoir, bien au contraire.
Vous déclarez aux auteurs du livre : « Omar Bongo a contribué au financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy. » Pouvez-vous détailler ces affirmations ?
Je tiens d'abord à dire que je n'ai pas de preuves. Tout le système est construit pour que personne, hormis peut-être celui qui donne ou celui qui reçoit les « cadeaux », ne puisse prouver les remises d'espèces. Mais je suis formel : Nicolas Sarkozy a bénéficié de remises d'espèces pour financer sa campage de 2007 et régler une situation dans l'entre-deux tours. D'ailleurs, alors qu'il était simplement ministre de l'Intérieur, il est venu passé un week-end à La Pointe-Denis (Gabon), réputé pour ses plages. Ce voyage n'avait rien d'officiel et prouve sa proximité avec le régime. Il y a eu, par la suite, des retours d'ascenseurs de la France. Le plus scandaleux est l'adoubement d'Ali Bongo par la France de Sarkozy et de son conseiller occulte Bourgi et, un peu plus tard, son empressement à reconnaître avant même la proclamation des résultats par la Cour constitutionnelle gabonaise l'élection frauduleuse d'Ali Bongo. Le Président a peut-être eu peur que des secrets ne soient révélés si Ali n'était pas élu...
Quels sont les moyens de pression des dirigeants gabonais. Ont-ils des moyens de prouver ces remises de liquide ?
Je pense que ceux qui donnent de l'argent sont en mesure de le prouver.
Ils possèdent ainsi un moyen de pression extraordinaire. J'ajoute que toutes les personnes qui rendaient visite au président Bongo étaient filmées et ceci pour des questions de sécurité. Et pas seulement dans les couloirs, par des caméra de vidéo-surveillance. Il y avait également une caméra dissimulée dans le bureau du président. Je ne dis pas que le président Nicolas Sarkozy a reçu une mallette sous les yeux de ces caméras car le système de remises d'espèce est bien plus subtile que cela. Des intermédiaires sont souvent sollicités. Bourgi en était un. Mais imaginez malgré tout les moyens de pression que ces films peuvent représenter... Ils doivent être nombreux à ne pas dormir tranquillement aujourd'hui.
Vous vous souvenez que Sarkozy est allé voir en tout premier Bongo au Gabon. Je ne sais si c'est un indice. En tout cas savoir qu'il y a peut-être un film fait froid dans le dos. Froid dans le dos pour la France, mais colère contre celui qui aurait reçu les mallettes, colère indicible.
Et il monte dans les sondages. Les Français sont fous ou amoraux.
Article pour compléter ces infos : iciIl nous reste un peu plus de six mois pour nous débarrasser de ce pouvoir. Faisons notre
Révolution en 2012, et avant si possible.
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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail (imhotep.forumlogos@free.fr). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 19é version du 17 septembre 2011) : - l’affaire Karachi
- l'affaire Takieddine (patrimoine de 40 m€ non imposé, Karachigate, SAWARI II, MIKSA (350 millions d'euros), contrats avec la Libye et commissions occultes, tractations obscures avec la Syrie, la protection qu'il a ou a, eu selon Mediapart, de la DGSE
- l’affaire GDF
- l’affaire Tapie, enrichie d'évasion fiscale du magot vers la Belgique
- l’affaire Clearstream
- l’affaire Bettencourt
- les affaires Wildenstein
- l'affaire César
- l'affaire Pleyel
- l’affaire de Compiègne
- l’affaire Peugeot
- l'affaire Abdallah Senoussi, bras droit de Kadhafi, patron des services spéciaux libyens et beau-frère de Kadhafi, condamné à une peine de perpétuité en France dans l'affaire de l'attentat contre le DC10 d'UTA et visé depuis lors par un mandat d'arrêt international., que Guéant et Sarkozy ont tenté de protéger
- les affaires Djourhi, Takieddine
- les possibles malettes de Bongo pour financer la campagne de 2007
- les micros partis de Copé, Wauquiez, Woerth, Sarkozy etc.
- l'affaire du Fetia Api
- les discours de Dakar, Riyad, Latran et du Puy en Velay, la lettre de Guy Môquet, le parrainage d'un enfant de la Shoa, sur la mort de Ben Laden
- l'invitation des dictateurs pour le 14 juillet, celle de Kadhafi avec les ors, le tapis rouge, les petits plats dans les grands, celle d'El Assad en décembre 2010, le copinage avec Dos Santos, les silences sur le Tibet, le Darfour, le prix Nobel de la paix, la présence l'ouverture des JO de Pékin et le fils Louis dans les bras de Poutine
- les fils Pierre et Jean invités dans les voyages officiels à l'étranger (Mexique, Maroc) alors qu'ils ne représentent aucun intérêt pour le bien de la nation.
- la gestion catastrophique de la crise Géorgienne (le Russes y sont encore et ont implanté des bases de missiles), celle de la crise financière, celle de l'Europe, celle des révolutions tunisienne et égyptienne, le fiasco libyen, l'inaction en Syrie
- l’affaire de la Jatte, du Fouquet's payé par Desmarais, du Paloma payé par Bolloré, de la villa mexicaine, de Wolfeboro payé par les dirigeants de Prada et Tiffany, des repas au Bristol 2 fois par semaine, du voyage en Egypte, celle du stylo …
- l’affaire Pérol
- l’affaire de l’Epad (et du scooter)
- Gandrange
- les vaccins du virus H1N1
- les accords entre l'UMP et le Parti Communiste Chinois, l'UMP et la mairie de Paris pour payer les frasques de Chirac, l'envoi par l'UMP des bulletins d'adhésion aux restaurateurs dans la période de la baisse de la TVA à 5,5 %
- les affaires Yade, Boutin, Copé, Juppé, Joyandet, Bertrand, Blanc, Estrosi, Lefebvre, Santini, Proglio, Amara, Laporte, Péchenard, Mitterrand, Ouart, Solly, Soubie, Richard, Fillon, Squarcini, Marleix, Charon, Longuet, Bachelot, Mignon, Morano, Giacometti, Besson, Courroye,Tron, Laroque (Baroin), Guéant (contrats avec la Libye), Dupuydauby, Fontaine, Ceccaldi Raynaud …
- l'utilisation du contre-espionnage pour des affaires privées
- l'utilisation de l'Elysée pour recevoir les caciques de l'UMP et les satellites jusqu'à plusieurs fois par semaine, l'utilisation des moyens de l'Etat pour la propagande et pour préparer et faire la campagne du candidat Sarkozy, la proposition de Sarkozy à Lauvergeon d'une prime de 2 ans de salaires comme si Aréva lui appartenait et qu'il sortait l'argent de sa poche
- les légions d'honneur (Servier, Widenstein, Desmarais, Frère, Maistre, Peugeot etc.)
- l'Air Sarko One (250 millions d'euros dont 50 % de dépassement selon René Dosière) et ses deux fours à plus de 131 000 € (TTC et avec l'étude), le cocktail de New York à 400 000 euros, le dîner pour l'UPM à 1 million d'euros, les 4 X 4 Nissan de Megève
- la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension, et le débat sur la nationalité, le fichier EDVIGE, Wauquiez et son cancer de la société, le RSA
- l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007 (rémunération comme ministre de l'intérieur alors que Nicolas Sarkozy est président), l'augmentation stratosphérique, le divorce, le mariage, l'inscription hors délai sur les listes électorales, la déclaration des impôts en retard, le tout illégal ou non pénalisé
- la circulaire Hortefeux, ses amitiés avec Takieddine, ses déclarations d'Auvergnat, celles de Guéant dont celles répétées sur l'échec scolaire des enfants d'immigrés, l'autre récidiviste, celles de Guaino (béatification, prison, etc.)
- la nomination à la têtes des chaînes audio et vidéo publiques par le pouvoir
- la réforme constitutionnelle
- les ministres aussi maires ou élus, le mélange des genres, la non séparation de l'exécutif et du législatif avec le retour sans élection des députés virés du pouvoir
- l'irresponsabilité pénale du Président de la république
- la position d'Hortefeux dans la condamnation des 7 policiers, et ses deux condamnations à lui
- l’affaire des sondages
- les classements du parquet
- le site France.fr (des millions d'euros pour rien)
- les évictions des préfets pour crimes de lèse-pelouse ou de sifflets
- la paralysie des villes et les moyens de quasi guerre (2 000 CRS pour 600 habitants par exemple) au coût pharaonique pour les déplacements du président
- l’affaire de l’espionnage des journalistes par le contrespionnage
- l’affaire de la validation des comptes de campagne de Balladur et de Chirac
- la scientologie
- l'affaire Servier dont Nicolas Sarkozy a été l'avocat. Coût 1,2 milliards à la Sécurité Sociale en plus des morts.
- l'affaire Bongo
- la proposition de MAM d'aide à Ben Ali et son pouvoir pendant la révolte tunisienne, les lacrymos et son voyage entre Noël et le jour de l'an et ses quatre mensonges fondamentaux, les petites affaires des parents, et Ollier (ses amitiés libyennes en plus), l'utilisation de la Libye et du Japon par Nicolas Sarkozy pour raison électorale
- les vacances de Fillon payées par Moubarak dont la clique a détourné plus de 45 milliards de $ et dont 3 ministres ont été arrêtés pour corruption et détournement de fonds publics, et sa justification, celles Sarkozy au Maroc. Et la Ferrari prêtée en 2009 en pleine crise à Fillon, ses voyages à 27 000 € pour retourner en Sarthe alors que le train met 1h20
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