Liste noire de 400 médicaments cancérigènes
Article source de Libération et liste de LeMonde
Quelque 400 produits pharmaceutiques, du dentifrice au médicament utilisé en chimiothérapie anticancéreuse, contiennent des parabènes, conservateurs dont l’Assemblée nationale a voté début mai l’interdiction, selon le quotidien Le Monde.
Les députés ont adopté le 3 mai, à la surprise générale et contre l’avis du gouvernement, une proposition de loi du Nouveau centre interdisant l’utilisation de produits considérés comme des perturbateurs endocriniens comme les phtalates et les parabènes.
Le vote à l’Assemblée pourrait néanmoins n’avoir qu’une valeur symbolique, le gouvernement pouvant décider de ne pas inscrire le texte à l’ordre du jour du Sénat.
Les parabènes sont des conservateurs largement utilisés dans les cosmétiques, mais aussi dans des médicaments et certains aliments.
Le Monde.fr publie une liste «des 400 produits pharmaceutiques contenant des parabènes». On y trouve «de nombreux cosmétiques pour bébé», des crèmes comme la Biafine, «de nombreux sirops contre la toux» (Clarix, Codotussyl, Drill, Hexapneumine, Humex, Pectosan, Rhinathiol), des pansements gastriques (Maalox, Gaviscon), des antibiotiques (Josacine, Zinnat), des médicaments contre la douleur et la fièvre (formes génériques d’ibuprofène et de paracétamol), etc.
De nombreuses études ont démontré que ces substances chimiques perturbent le fonctionnement du système hormonal, en particulier celui de la reproduction. Elles auraient une incidence sur la baisse de la fertilité masculine et le développement de cancers.
Lors des débats, le 14 avril, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait proposé d’attendre le résultat d’expertises en cours avant d’interdire ces substances, jugeant «prématuré» le texte du Nouveau centre. «Si on pouvait aller plus vite, j’en serais le premier heureux», avait-il dit.
(Source AFP)
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Le vote à l’Assemblée pourrait néanmoins n’avoir qu’une valeur symbolique, le gouvernement pouvant décider de ne pas inscrire le texte à l’ordre du jour du Sénat.
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Lors des débats, le 14 avril, le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avait proposé d’attendre le résultat d’expertises en cours avant d’interdire ces substances, jugeant «prématuré» le texte du Nouveau centre. «Si on pouvait aller plus vite, j’en serais le premier heureux», avait-il dit.
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