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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

La contrefaçon, ce n'est pas un cadeau


Les douanes françaises déploient un impressionnant dispositif pour contrer les filières d'importation des produits de contrefaçon sur le territoire français. Dans les aéroports mais aussi dans les zones portuaires, les douaniers multiplient les contrôles. Car ces produits sont de plus en plus fidèles aux originaux. Certaines grandes surfaces en écoulent aussi, le consommateur n'y voyant que du feu. Lunettes, sacs, montres, logiciels et produits alimentaires semblent identiques aux produits de qualité. Pourtant, ils ne répondent à aucune norme. Alors que Noël approche, les containers sont l'objet d'une surveillance accrue.





Échelon - Le Pouvoir Secret





Viande, alerte aux antibios !


Administrés en grande quantité aux animaux d'élevage, les antibiotiques favoriseraient le développement chez les consommateurs de leur viande de bactéries résistantes aux antibiotiques. Pour le professeur Andremont, grand spécialiste de l'antibiorésistance, la France serait ainsi dans une situation «précatastrophique». Des laboratoires de l'Agence nationale sanitaire de l'alimentation à ceux de l'hôpital Bichat à Paris, des prés de l'Aubrac, de la Creuse, de l'Auvergne à des fermes expérimentales de Bretagne où des éleveurs ont effectué la transition vers la viande bio, ce film répond aux questions qu'une majorité de personnes se pose aujourd'hui : faut-il continuer à manger de la viande ?







Argent sale, le poison de la finance


Dans une économie globalisée où la finance est reine, le crime organisé dispose de multiples canaux pour blanchir l’argent sale de ses trafics. Une enquête édifiante signée Nicolas Glimois. 






La City, la finance en eaux troubles


Plus de la moitié des fonds internationaux transitent par la City, à Londres, et près de 80% des actifs des «hedge funds» européens y sont brassés. Ce leadership, la City le tient de son savoir-faire et de sa réputation. 

Avec la bénédiction de Westminster, la place financière a essaimé ses ramifications à travers le monde en créant des satellites offshore, qui pratiquent souverainement le secret bancaire et la soustraction d'impôts. Gibraltar, les îles Vierges, les îles Caïmans, les Bermudes, les îles Anglo-Normandes : près de la moitié des paradis fiscaux du monde battent pavillon britannique. A Londres, un bataillon de banquiers, fiscalistes et juristes s'affaire pour construire des montages via ces territoires plus avantageux fiscalement et moins contraignants juridiquement.













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La fausse promesse d'une énergie propre


Le constat est inquiétant : certaines des solutions préconisées pour produire de l'énergie 'propre' ont l'effet inverse. C'est ainsi que les biocarburants contribuent en fait à l'augmentation des émissions de CO2. Enquête aux quatre coins du monde sur des énergies pas vraiment vertes.





Quand la pub avance masquée


Les publicitaires ont aujourd'hui affaire à des interlocuteurs avertis et les réclames des Trente Glorieuses ne font plus recette. En effet, il ne suffit plus désormais de dire qu'une lessive lave plus blanc que blanc pour convaincre les ménagères d'acheter leur baril. Le consommateur moderne a atteint l'âge adulte et se méfie des affiches, rengaines et autres manipulations publicitaires, lorsqu'il ne tourne pas en dérision les slogans. Pour parvenir à leurs fins, les marques ont affiné leurs tactiques, quitte à masquer leur nature réelle et flirter avec la ligne rouge. Labels, produits de l'année, publicités sur Internet, quelles sont les nouvelles stratégies déployées par les professionnels de la réclame ?





Intelligence économique - IE, plongée en eaux troubles


Dans un monde sans frontières, les entreprises se livrent une guerre permanente. Avoir accès aux données stratégiques de ses concurrents est devenu aussi vital que d’apprendre à déjouer leurs attaques informatiques.








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La grande évasion fiscale - Des politiques au-dessous de tout (3/3)


L'évasion fiscale se chiffrerait en dizaines de milliards d'euros et de dollars. Le G8, le G20, l'OCDE et l'Union européenne parlent tous de lutter contre ce fléau. Mais le sujet est complexe et beaucoup d'intérêts économiques sont en jeu. 

Ainsi, en France, l'affaire Cahuzac a mis en évidence un système opaque au cœur du ministère de l'Économie, des Finances et de l'Industrie. Surnommée le «verrou de Bercy», cette législation propre à la France fait du ministre du Budget la seule personne habilitée à déclencher des poursuites judiciaires en matière d'évitement de l'impôt. Enquête sur cette particularité qui pousse certains à douter de la volonté du pays de lutter contre l'évasion fiscale.





Corée, l'impossible réunification ? (2-2)


Depuis soixante ans, la Corée est divisée en deux États, deux sociétés diamétralement opposées. Comment en est-on arrivé là ? Une réunification est-elle encore possible ? Pour la première fois, au-delà des stéréotypes, des Coréens du Sud et du Nord racontent ensemble leur histoire. Passionnant.






Corée, l'impossible réunification ? (1-2)


Depuis soixante ans, la Corée est divisée en deux États, deux sociétés diamétralement opposées. Comment en est-on arrivé là ? Une réunification est-elle encore possible ? Pour la première fois, au-delà des stéréotypes, des Coréens du Sud et du Nord racontent ensemble leur histoire. Passionnant.






La Grande Pompe à Phynances


Dans ce premier volet, les auteurs remontent au fameux jeudi noir d'octobre 1929 à Wall Street, pour montrer comment une crise boursière se transforme en crise bancaire, qui elle-même se développe en crise économique mondiale. 

Des "barons voleurs" d'hier aux golden boys des années Tapie, des accords de Bretton Woods à la création de l'euro, il retrace ensuite les différentes étapes qui ont conduit à la libéralisation des flux financiers. Assurances, produits dérivés, fonds spéculatifs (hedge funds)… : les dispositifs techniques se succèdent pour accroître les profits, augmentant toujours plus le risque et la fraude systémiques.







1/2 - La Grande Pompe à Finance par sebastienreyes





Suite > Le bal des vautours

Le Bal des Vautours


Le second volet montre comment, à travers l'éclatement de la bulle immobilière et la crise des subprimes des années 2000, le "piège à pauvres" s'est refermé. 

Il décortique les rouages de la "machine à dette" et expose avec clarté les logiques boursières qui ont mené à la crise mondiale actuelle. Dénonçant l'impunité des "banksters" et leur emprise sur la classe politique occidentale (aux États-Unis, on parle même d'un "gouvernement Goldman Sachs"), les réalisateurs concluent leur enquête sur un chiffre éloquent : les principaux dirigeants financiers mondiaux totalisent 95 milliards de dollars de salaire alors qu'ils ont accumulé 1 000 milliards de perte…






2/2 - Le Bal Des Vautours par sebastienreyes





Premier volet > La pompe à Phynance

La grande évasion fiscale - La mise à mort du secret bancaire (2/3)


L'enquête sur la banque UBS se poursuit en Suisse et aux Etats-Unis, où cet établissement bancaire a été pris en flagrant délit d'évasion fiscale.




La grande évasion fiscale - L'honneur perdu d'une banque (1/3)


On le sait désormais, l'évasion fiscale se chiffre en dizaines de milliards d'euros et de dollars. Des milliards qui manquent cruellement aux Etats, incapables de combler les déficits creusés par la folie des banques et la crise économique qu'elles ont engendrée. Dans cette série, un fil conducteur a été choisi : la banque suisse UBS, première banque mondiale de gestion privée, et trois événements. Il est ainsi notamment question de l'affaire judiciaire en cours, dans laquelle la banque UBS France est soupçonnée d'avoir mis en place un système d'évasion fiscale sophistiqué proposé aux clients français.




Les coffres de l'Oncle Sam




Le monde d'Albert Kahn - La fin d'un monde [IX]


Albert Kahn, après avoir été l'un des hommes les plus riches d'Europe, meurt ruiné en 1940. 

 Cette exceptionnelle série documentaire s'achève par le récit poignant de la fin d'Albert Kahn qui, après avoir été l'un des hommes les plus riches d'Europe, meurt ruiné en 1940.
















Le monde d'Albert Kahn - Une vision du monde [I]

Le monde d'Albert Kahn - Hommes du monde [II]

Le monde d'Albert Kahn - La fin d'une Europe [III]

Le monde d'Albert Kahn - Les soldats [IV]

Le monde d'Albert Kahn - Les civils [V]

Le monde d'Albert Kahn - L'Europe après-guerres [VI]

Le monde d'Albert Kahn - Moyen-Orient, la naissance des nations [VII]

Le monde d'Albert Kahn - Extrême-Orient, à la découverte des empires [VIII]

Le monde d'Albert Kahn - La fin d'un monde [IX]

Les drones, un usage controversé


Ces robots volants ont révolutionné la surveillance et la manière de faire la guerre. Comment les drones fonctionnent-ils ? En quoi leur utilisation, leur discrétion et leur rapidité peuvent-elles menacer des civils et les libertés des citoyens ?






Le monde d'Albert Kahn - Extrême-Orient, à la découverte des empires [VIII]


A la découverte des empires de l'Extrême-Orient à travers les collections photographiques d'Albert Kahn.

Le monde des années 1910-1920, à travers l'immense collection de photographies en couleurs initiée par Albert Kahn. Une série exceptionnelle.
















Le monde d'Albert Kahn - Une vision du monde [I]

Le monde d'Albert Kahn - Hommes du monde [II]

Le monde d'Albert Kahn - La fin d'une Europe [III]

Le monde d'Albert Kahn - Les soldats [IV]

Le monde d'Albert Kahn - Les civils [V]

Le monde d'Albert Kahn - L'Europe après-guerres [VI]

Le monde d'Albert Kahn - Moyen-Orient, la naissance des nations [VII]

Le monde d'Albert Kahn - Extrême-Orient, à la découverte des empires [VIII]

Le monde d'Albert Kahn - La fin d'un monde [IX]

« La dette : l’une des arnaques les plus ingénieuses de manipulation sociale jamais créée ! »


Source


La dette existe depuis bien longtemps. Cependant, peu d'entre nous en connaissent l'origine. Actuellement on parle beaucoup de la dette publique que les citoyens et pays doivent s'efforcer de rembourser. Elle est apparue à cause de nombreux facteurs complexes. Mais il existe un grand facteur qui a amorcé celle-ci. Elle ne fera que s'alourdir si on ne change pas radicalement de système bancaire.


Tout d’abord il est intéressant de nous poser ces questions suivantes ;
- Pourquoi travaillons-nous ? Pour avoir de l'argent pour se nourrir et acquérir des biens.
- Mais qui détient et contrôle l'argent ? Les réserves fédérales et les banques commerciales.
- Comment est apparu l’argent (=les billets de banques actuels) ? Lorsque les orfèvres du 17ème siècle ont proposé de rendre un reçu (= devenu les billets d’aujourd’hui) aux clients qui leur confiait leur or destiné au coffre-fort (de l’orfèvre).
- Comment les réserves et les banques d’aujourd’hui créent cet argent ? Lorsque que l'on demande un emprunt.
- A partir de quoi crée-t-elle cet argent ? A partir de rien ! (c'est là que le système bloque).
- Que signifie donc alors l'argent ? C’est une dette, plus on fait d'emprunts, plus il y a dettes, plus l'argent circule, moins cet argent a de la valeur et la vie coûte plus cher. Tout cela fait apparaître l'inflation.
- Et les intérêts demandés par la banque dans tout cela ? C'est un système frauduleux de la banque pour gagner encore plus d’argent, et il n'existe pas assez d'argent permettant de couvrir tous ces intérêts. (Les intérêts excèdent toujours l'argent mis en circulation).
Pourtant il faut savoir qu’il n'existe aucune loi dictant que l'argent peut être créé à partir de rien. Ce n'est donc pas obligatoirement de l'argent qui appartient à une banque qui sera mise en circulation lorsqu'on demande un emprunt. Le système s'effondrerait directement si tout le monde reprenait l'argent des banques. De plus elle s'octroie le droit de nous saisir nos biens si l'on ne peut rembourser les intérêts. Alors que ces derniers proviennent d'un argent dont la banque n’a elle-même jamais eu en sa possession. C’est ce qu'on appelle « l'esclavage moderne ».
Une proposition de loi a été soumise dans le passé proposant une monnaie indépendante, sans création de dette (la green back). Mais le système bancaire à cette époque (et encore aujourd’hui) préconisait que le capital doit contrôler le travail en contrôlant les salaires et donc l’argent. Il refusa alors cette demande.
Les banques sont de véritables calomnies car elles nous soustraient à notre réelle liberté. Si tout le monde prend conscience de cette immense arnaque on pourrait faire changer les choses. L’argent est resté un sujet tabou trop longtemps il est temps que cela change. Je vous invite à en parler autour de vous, à vos proches et votre famille.





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Le monde d'Albert Kahn - Moyen-Orient, la naissance des nations [VII]


La naissance des nations au Moyen-Orient vu à travers l'objectif des photographes sur place dans les années 1910 -1920. 

Le monde des années 1910-1920, à travers l'immense collection de photographies en couleurs initiée par Albert Kahn. Une série exceptionnelle !
















Le monde d'Albert Kahn - Une vision du monde [I]

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Le monde d'Albert Kahn - Extrême-Orient, à la découverte des empires [VIII]

Le monde d'Albert Kahn - La fin d'un monde [IX]

La Chine poursuit son ambitieux programme spatial


Source

Dix ans après l'envoi dans l'espace de son premier astronaute, la Chine poursuit son ambitieux programme spatial, à l'heure où sa rivale américaine, la Nasa, est paralysée pour cause d'impasse budgétaire.
Le 15 octobre 2003, le taïkonaute Yang Liwei avait effectué 14 fois le tour de la Terre en orbite à bord du Shenzhou 5 en 21 heures, ouvrant la voie du cosmos à la Chine.
Plus de 40 ans après le vol historique du Soviétique Youri Gagarine, l'exploit faisait de la Chine le troisième pays, après l'ex-URSS et les États-Unis, capable de réaliser par lui-même un vol habité dans l'espace.
A l'époque, Pékin nourrissait de telles inquiétudes quant à la viabilité de la mission que la transmission télévisée en direct du lancement avait été annulée à la dernière minute.
Depuis, le pays a envoyé 10 astronautes --huit hommes et deux femmes-- dans l'espace lors de cinq missions, ainsi qu'un module spatial placé en orbite, Tiangong-1.
En juin dernier, le dernier vol habité, Shenzhou 10, a non seulement reçu les honneurs d'une couverture télévisée en direct, mais le président Xi Jinping a assisté en personne au lancement et salué l'équipage, dont la mission de 15 jours, a-t-il dit, était une nouvelle étape sur la voie d'une Chine plus forte et de son "rêve spatial".
La régime, qui finance à coups de milliards de dollars ce programme supervisé par l'armée, y voit en effet un marqueur important du nouveau statut international du pays, de sa maîtrise technologique, et aussi de la capacité du PC à modifier le destin d'une nation autrefois accablée par la pauvreté.
Ses ambitions doivent culminer un jour avec un Chinois posant le pied sur la Lune, précédé d'ici à la fin de cette année de l'alunissage d'un véhicule automatisé d'exploration. Un quatrième site de lancement doit en outre s'ouvrir d'ici à deux ans et, d'ici à 2023, une station spatiale orbitant autour de la Terre, Tiangong-3, devrait être terminée.
A la même date, la station spatiale internationale, développée par les États-Unis, l'Europe, la Russie, le Japon et le Canada, devrait être abandonnée après une vingtaine d'années de service.
Basculement des centres de pouvoirs
Symbolique, la coïncidence pourrait aussi refléter le basculement des centres de pouvoir à la surface de la Terre à la prochaine décennie.
Le développement rapide et volontariste du programme spatial chinois contraste vivement avec celui des États-Unis, qui ont lancé leur dernière navette en 2011 et dont les projets sont aujourd'hui dans le flou.
La semaine dernière, les organisateurs d'une conférence de la Nasa ont annoncé que le personnel n'avait plus accès à ses courriels en raison de l'impasse budgétaire.
La mission dans l'espace de Yang Liwei il y a 10 ans "était un signal hautement significatif du rapide progrès technologique et industriel de la Chine", estime Morris Jones, un analyste indépendant basé à Sydney.
Une bonne partie de la technologie utilisée dans l'exploration spatiale a des retombées militaires, selon les experts. Mais la Chine a également engrangé d'autres bénéfices, moins visibles.
"En Asie, la Chine est perçue comme le leader régional en matière spatiale, ce qui lui donne un vrai prestige militaire et économique", estime Joan Johnson-Freese, chargée des affaires de sécurité au Naval War College américain de Newport, et spécialiste des activités spatiales chinoises. "Dans le reste du monde, l'avantage économique pour la Chine est de ne pas être perçue comme seulement capable de produire des vêtements bon marché".
La Chine est encore loin derrière les acquis américains et ex-soviétiques --elle a appris des deux-- et à des années du lancement de sa station spatiale.
En attendant, Yang Liwei, désormais général et vice-directeur de l'Agence chinoise chargée des programmes habités, accueille aujourd'hui des demandes de pays en développement désireux de placer des astronautes en orbite.
"Nous aimerions entraîner des astronautes d'autres pays et organisations qui ont une telle demande et nous serions heureux de réaliser des missions pour des astronautes étrangers", a-t-il déclaré le mois dernier lors d'un séminaire organisé par l'ONU et la Chine à Pékin sur la technologie spatiale.
Le Pakistan a déjà fait savoir qu'il souhaitait figurer parmi les premiers.

Etalé sur 30 ans, le programme spatial chinois repose sur "une volonté politique qui n'a pas à répondre à un électorat pour perdurer, ce qui, évidemment, est beaucoup plus difficile pour les démocraties", souligne Mme Johnson-Freese.
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Le monde d'Albert Kahn - L'Europe après-guerres [VI]


A la fin de la guerre en 1918, la vie reprend... 

 Après la signature de l'armistice en 1918, les caméras saisissent sur le vif les scènes de liesse parisienne, puis le retour progressif à la vie normale. A la découverte du monde des années 1910-1920… en couleurs !
















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Les Médicamenteurs


Alors que la France détient le record du monde de consommation de médicaments, ce documentaire original enquête sur les pratiques de l'industrie pharmaceutique.








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PRISM


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Le FBI a accès aux comptes Facebook, Google, Yahoo!...

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Facebook n’oublie jamais rien de vous !


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Facebook est aujourd’hui l’entreprise privée qui dispose du plus gros fichier mondial de données personnelles. Officiellement, la firme de Marc Zuckerberg vend les profils anonymisés de ses centaines de millions d’utilisateurs pour afficher de la publicité très ciblée sur les ordinateurs, tablettes et smartphones. La gratuité est ici un leurre car un abonné Facebook est le produit que la firme vend à ses annonceurs, au travers de ses données privées, localisation, photos, passions, goûts.
Facebook s’attache à vous comme une moule à son rocher. Pour supprimer un compte Facebook, il faut attendre 14 jours après en avoir fait la demande. Pourquoi ? L’opacité est de mise. Mais ne croyez pas pour autant que vos données ont disparu corps et bien. La matière numérique est duplicable à l’infini et ne meurt jamais. En effet, si votre vie et données privées ne sont plus visibles pour vos amis et le public, elles restent sur les serveurs du réseau social. Encore faudrait-il savoir ce que la firme conserve exactement de vous. Quels types de fichiers ? Quelles informations précises ? L’autrichien Max Shrems, a voulu en avoir le coeur net en 2011. En réponse, Facebook lui a adressé un document de 1222 pages (!) de données dans lequel se trouvaient tous les suggestions du bouton"J’aime", les messages privés et instantanés, les demandes d’amis acceptées ou refusées, les heures et lieux de connexion, les photos et vidéos, les liens postés. Tout cela était conservé soigneusement par le leader des réseaux sociaux. Max Shrems a crée le site Europe v Facebook pour le renforcement de la législation européenne sur les données personnelles. Vous y trouverez la procédure pour demander à l’équivalent de la CNIL en Irlande, la “Data Protection Commissioner” (DPC), plus de transparence de la part de Facebook sur son utilisation des données personnelles. L’irlande est le siège social de nombreuses sociétés, dont Facebook, pratiquant "l’optimisation fiscale" mais l’absence de mesures contraignantes pour la protection de la vie privée est un argument de poids pour la firme.
Facebook affirme n’avoir rien à cacher et tient à le prouver en vous donnant la possibilité de récupérer toutes les données qu’elles détient de votre activité. Mais est-ce vrai ? Faites l’expérience. Dans lesParamètres généraux du compte, cliquez sur Télécharger une copie de vos données sur Facebook.



Vous recevez un e-mail avec une adresse de téléchargement d’un fichier archive.php. Hélas, il s’agit d’un fichier Php crypté à voir ci-dessous, impossible à ouvrir avec une méthode simple, en contradiction totale avec la fameuse expérience utilisateur de Facebook, conviviale par nature. Cette manière de procéder signe bien entendu toute l’ambiguïté de Facebook face aux injonctions des autorités américaines et européennes à opérer en toute transparence. La firme ne souhaite pas manifestement que les utilisateurs mettent le nez dans ses affaires, même s’il s’agit de la vie privée et parfois intime de ses abonnés.



Le fichier de vos archives envoyé par Facebook est illisible



Une notification de Facebook censée montrer son intérêt pour la confidentialité.
Les notifications envoyées par Facebook sur les pages des utilisateurs sont là pour communiquer et montrer qu’on prend bien soin de leur vie privée. Encore une tentative d'esquive, car au delà de la déclamation de grands principes de transparence, le business autour de vos données personnlles continue de plus belle. Sur Internet, pas plus que dans la vie courante, il n'y a pas de repas gratuit. Encore faut-il être parfaitement informé du revers de la médaille ce qui n'est pas le cas, ni avec Facebook, ni avec Twitter ou Google.

En savoir plus :



Le FBI a accès aux comptes Facebook, Google, Yahoo!...


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La page d'accueil de Google. (Photo Nicholas Kamm. AFP)

Les données privées des utilisateurs seraient accessibles en direct pour le renseignement américain.

L’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et le FBI ont accès aux serveurs de neuf géants américains de l’internet, dont Microsoft, Yahoo!, Google et Facebook, pour y surveiller les activités d’étrangers, ont révélé le Washington Post et le Guardian [...][07/06/13].

Le quotidien américain Washington Post a été contacté par un ancien employé du renseignement qui a fourni des documents, dont une présentation PowerPoint de formation décrivant le partenariat entre l’agence d’espionnage NSA et les sociétés internet. Le programme secret, au nom de code «PRISM», est en place depuis 2007 et permet à la NSA de se connecter aux serveurs des entreprises, via un portail, pour consulter des informations sur des utilisateurs dont il existerait des éléments permettant de penser «raisonnablement» qu’ils sont à l’étranger, le tout sans ordonnance de justice.

La loi américaine protège ses citoyens d’une surveillance faite sans ordonnance, mais les personnes hors du territoire ne bénéficient pas de cette protection et peuvent être espionnées en toute légalité. Selon le journal, «les analystes qui utilisent le système sur un portail internet à Fort Meade (une base militaire près de Washington, ndlr) doivent entrer des +sélecteurs+, ou mots-clé de recherche, de façon à ce que la probabilité que la cible soit étrangère dépasse 51%».

Skype, AOL, YouTube, Apple et PalTalk participeraient également au système, et la plate-forme d’hébergement de fichiers Dropbox devrait être ajoutée prochainement. Selon le Guardian, la NSA peut consulter «les courriers électroniques, les chats vidéo et audio, les vidéos, les photos, les chats comme Skype, les transferts de fichiers, les détails des réseaux sociaux, et plus». Les communications par Skype peuvent être espionnées en direct.

Il s’agit de «l’un des accès les plus riches (...) pour la NSA», est-il écrit sur le document PowerPoint, selon le Guardian. Plus de 77 000  rapports de renseignements ont ainsi cité PRISM.

Google a déclaré dans un communiqué aux deux quotidiens qu’il faisait «très attention à la sécurité des données de (ses) utilisateurs». «Nous ne divulguons de données à l’Etat fédéral qu’en accord avec la loi, et nous examinons ces demandes avec attention», dit-il. «Des personnes affirment que nous avons créé une "porte d’entrée cachée" pour l’Etat dans nos systèmes, mais Google n’a pas de "porte d’entrée cachée" pour que l’Etat accède à des données privées d’utilisateurs», poursuit-il.

Cet espionnage a été permis par une loi votée pendant le mandat de George W. Bush, et renouvelée et promulguée par Barack Obama en décembre 2012, malgré l’inquiétude d’élus face à cette carte blanche donnée à la NSA.

«Une expérience directe de ces systèmes et un sentiment d’horreur face à ses possibilités a poussé un officier du renseignement à fournir la présentation PowerPoint sur PRISM et d’autres documents au Washington Post pour révéler ce qu’il estime être une intrusion choquante dans la vie privée», écrit le Washington Post. «Ils peuvent vraiment voir vos idées se former au fur et à mesure que vous les tapez», a confié cet officier au journal.

Ces révélations suivent celles du quotidien britannique sur un autre programme conduit par la NSA, grâce auquel l’agence d’espionnage recueille la totalité des relevés téléphoniques des abonnés de l’opérateur Verizon.

AFP



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Pendant la 1ère guerre mondiale, entre 1914 et 1918, Albert Kahn envoie plusieurs photographes sur les champs de bataille de Verdun. Ils rendent compte des destructions, mais aussi des méthodes chirurgicales expérimentales alors en vigueur.
















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En 1910, Auguste Léon visite la Scandinavie, puis l'Italie et les Balkans...

En 1910, Auguste Léon visite la Scandinavie, puis l'Italie et les Balkans qui seront quelques années plus tard le théâtre des événements à l'origine de la Première Guerre mondiale. À la découverte du monde des années 1910-1920 en couleurs ! Une série exceptionnelle !
















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En 1908, Albert Kahn et son chauffeur-photographe Alfred Dutertre embarquent pour leur premier voyage à la découverte du monde des années 1910-1920 en couleurs !
















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Ce premier volet rappelle tout d'abord le parcours d'Albert Kahn, les origines du projet et les procédés photographiques de l'époque. Puis nous découvrons les images de l'Angleterre et de l'Irlande en 1913.
















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L’Irak depuis l’intervention étasunienne : une décennie mortifère


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Dix ans ont passé depuis l’invasion de l’Irak par les États-Unis. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les objectifs officiels de l’époque, à savoir la libération du peuple irakien de l’oppression de la dictature de Saddam Hussein pour en faire un pays moderne et démocratique, ont lamentablement échoué. Pis, c’est chaque jour un peu plus le chaos dans un pays en ruine.  

Les chiffres parlent malheureusement d’eux-mêmes. Ce sont ainsi plus de 4.700 personnes qui ont perdu la vie dans des attentats depuis le début le l’année. 638 victimes sont à inscrire sur le compte du seul mois d’octobre. Personne n’est en mesure de déterminer exactement combien de personnes ont été tuée en Irak depuis l’invasion étasunienne. Selon une enquête menée conjointement par le gouvernement iraquien et l’Organisation mondiale de la santé, 151.000 Irakiens seraient morts de mort violente entre mars 2003 et juin 2006. Les Nations-Unies ont confirmé qu’en 2006 (dernière année où les données sont réputées fiables), au moins 35.000 personnes avaient été tuées.

Dix ans ont passé. Les media occidentaux semblent avoir perdu tout intérêt pour l’Irak, se concentrant sur des sujets plus consensuels ou attrayants. Entre les rives du Tigre et de l’Euphrate, au cœur du Moyen-Orient, une longue et laborieuse transition démocratique est en train de prendre forme depuis la fin officielle de la guerre, le 1er mai 2003.

Un parcours non sans obstacles tant sont nombreuses les contradictions de l’Irak moderne. Le pays est divisé par une guerre civile féroce entre fractions sunnites et chiites. La violence s’est intensifiée après que les forces de sécurité ont violemment réprimé le 23 avril dernier une manifestation sunnite contre le gouvernement, provoquant la mort de dizaines de personnes. Cet épisode a provoqué la réaction des sunnites, qui se sentent marginalisés par le gouvernement chiite. Les milices d’al-Qaïda tentent de tirer profit de la situation, ce qui touche par ricochet le gouvernement.

Les forces d’intervention étasuniennes n’ont jamais vraiment réussi à stabiliser la situation, allant parfois jusqu’à s’engager dans des opérations contraires au droit des conflits armés. Elles ont ainsi utilisé en novembre 2004 des armes chimiques lors de l’assaut de la ville de Falloujah, considérée par les troupes américaines comme un bastion d’insurgés sunnites. Un an plus tard, une folle équipée de Marines tuaient à Haditha vingt-quatre civils irakiens sans défense. Difficile d’apparaître dans ces conditions comme des libérateurs animés des plus nobles sentiments…

Ni les États-Unis, ni même les Nations-Unies n’ont porté un intérêt suffisant à l’actuel gouvernement irakien du Premier ministre Nouri al-Maliki, rongé par la corruption, par la répression et par la longue série de violations des droits humains. Les forces de police, contrôlées par les ministères de l’intérieur et de la défense, sont intervenues massivement entre la fin 2011 et mars 2012 avant un sommet de la Ligue arabe à Bagdad, et ont arrêté des centaines de personnes manifestant contre le gouvernement comme une mesure pour prévenir d’éventuels attentats terroristes. L’ONG étasunienne Human Rights Watch a critiqué très sévèrement dans son rapport annuel le nouvel Irak, l’accusant de devenir un état policier. Plusieurs détenus ont même témoigné avoir été torturés.

Rien d’étonnant à ce que la peine capitale soit dans ce contexte un sujet brûlant. Au moins 125 personnes ont été exécutées depuis le début de l’année ; quarante-deux l’ont été la semaine où on a célébré la journée mondiale contre la peine de mort. Amnesty international fait notamment remarquer qu’en violation des normes internationales, la loi institue la peine de mort pour certaines infractions dont on ne peut considérer qu'elles entrent dans la catégorie des crimes les plus graves, notamment l'enlèvement n'entraînant pas la mort. La peine capitale est ainsi devenue pour le gouvernement un moyen d’asseoir sa mainmise sur le pays.

Le bilan qu’on peut tirer de ces dix années en Irak ne peut être que négatif. L’intervention étasunienne n’a pas apporté que la misère et et la corruption. Il n’y a pas un eu un jour depuis 2003 sans que le pays ne perde une vie des suites des violences terroristes. Si c’est ça le modèle de démocratie que l’Occident s’évertue à exporter depuis des décennies, il n’y a vraiment pas de quoi s’émerveiller tant l’échec de ce système politique, économique et social, est patent.

Capitaine Martin

Mao, une histoire chinoise - Mao n'est pas mort [IV]


La bataille pour la succession de Mao, affaibli et malade, s'est en partie déroulée sous ses yeux. A sa mort, les «pragmatiques», tels que Hua Guoafeng et Deng Xiaoping, l'ont emporté sur les «durs du régime», incarnés par la «bande des quatre» : la femme de Mao, Jiang Qing, ainsi que Zhang Chunqiao, Yao Wenyuan et Wang Hongwen. 

En raison de leur participation à la Révolution culturelle, ces derniers furent arrêtés par les nouveaux dirigeants de la Chine et jugés au cours d'un procès télévisé spectaculaire. Malgré ce désaveu officiel de la politique de Mao, le «Grand Timonier» est toujours considéré dans son pays comme le constructeur de la Chine moderne.








Mao, une histoire chinoise - La révolution n'est pas un dîner de gala [III]


Ecarté du pouvoir après l'échec du Grand Bond en avant et remplacé par des réformistes comme Liu Shaoqi et Deng Xiaoping, Mao Zedong tente de reprendre les rênes du pays en s'appuyant sur la jeunesse. 

Des groupes de jeunes Chinois, les «gardes rouges», inspirés par les principes du «Petit Livre rouge», recueil de maximes tirées d'anciens discours de Mao, deviennent le bras armé de son action. Il s'agit de remettre en cause toute hiérarchie, de dénoncer les valeurs occidentales et de mener la guerre contre les «vieilleries». D'anciens gardes rouges témoignent des humiliations, tortures, déportations et exécutions. L'image de Mao ressortit paradoxalement grandie de cette expérience chaotique et traumatisante.
















Mao, une histoire chinoise - L'apprenti sorcier [II]


Après la fin de l'occupation japonaise et la chute des nationalistes, Mao entre triomphalement à Pékin et fait l'expérience du pouvoir en lançant des campagnes hasardeuses destinées à renforcer sa mainmise sur l'empire défunt. 

En 1957, les Cent Fleurs, vaste appel au débat critique sur le fonctionnement du régime, se transforme en épuration «anti-droitiers» qui se solde par l'envoi de 500 000 personnes vers les camps de travail. En 1958, le Grand Bond en avant, destiné à doubler la production d'acier, débouche sur un vaste mouvement de collectivisation qui provoque une effroyable famine. Elle fera entre vingt et trente millions de victimes. Mao quitta son poste de président de la République populaire de Chine suite à cet échec dramatique. Il est remplacé par Liu Shaoqí.








Sortir de l’OTAN ?


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Wikipédia définit l’Otan comme«  une organisation politico-militaire qui rassemble de nombreux pays occidentaux, dans le but premier d’assurer leur défense commune contre les menaces extérieures ainsi que la stabilité du continent européen. »
Première contradiction. Dans OTAN, il y a AN, pour Atlantique Nord. Comprendre par là, les Etats-Unis d’Amérique.
Même si cela fait un an que j’ai arrêté les cours, je crois me souvenir que le continent européen n’abrite pas encore les Etats-Unis et le Canada.
Mais poursuivons.
L’Otan, c’est douze pays en 1949, vingt-huit en 2013. Le pasteur a doublé son troupeau. Cette alliance pour le continent européen, on la retrouve notamment dans le Golfe, au large de la Somalie, en Asie centrale. Pas très européens comme endroits.
Militaire au départ, l’OTAN est devenue politico-militaire. Elle était défensive, la voilà privée d’ennemi. Mais à l’offensive, partout, pour défendre la démocratie dans les pays du Moyen-Orient, sous le joug des méchantes dictatures arabo-musulmanes (que voulez-vous, « c’est dans les gênes »). Sa Majesté Bernard Henri-Lévy, grand humaniste, nous a par ailleurs exhorter d’intervenir en Libye, où tout va maintenant pour le mieux.
Pour ma part, je m’en tiendrai à l’appréciation de Gabriel Robin, ambassadeur de France, notre représentant permanent auprès de l’OTAN et du Conseil de l’Atlantique nord de 1987 à 1993.
Je le cite :
« L’OTAN pollue le paysage international dans toutes les dimensions. Elle complique la construction de l’Europe. Elle complique les rapports avec la Russie, ce qui n’est pas négligeable. Elle complique même le fonctionnement du système international parce que, incapable de signer une convention renonçant au droit d’utiliser la force, l’OTAN ne se conforme pas au droit international.
Le non-recours à la force est impossible à l’OTAN car elle est précisément faite pour recourir à la force quand bon lui semble. Elle ne s’en est d’ailleurs pas privée, sans consulter le Conseil de sécurité des Nations unies.
Par conséquent, je ne vois pas très bien ce qu’un pays comme la France peut espérer de l’OTAN, une organisation inutile et nuisible, sinon qu’elle disparaisse. »
Nicolas Sarkozyqui avait bien compris le message, nous a donc tout naturellement ré-imposé l’entrée de la France dans le commandement intégré de l’Otan le 4 avril 2009.
Un gentil bras d’honneur à Charles de GaulleDécision qui avait divisé jusque dans son propre camp, qui criait à la perte d’un nouveau pan de souveraineté. En effet, en 1966, sous De Gaulle, la France quitte le commandement intégré afin de retrouver une plus grande indépendance par rapport aux Etats-Unis.
Selon lui, l’OTAN entravait l’autonomie de décision indispensable à une puissance nucléaire :
« La France considère que les changements accomplis ou en voie de l’être, depuis 1949, en Europe, en Asie et ailleurs, ainsi que l’évolution de sa propre situation et de ses propres forces ne justifient plus, pour ce qui la concerne, les dispositions d’ordre militaire prises après la conclusion de l’Alliance. 
La France se propose de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entamé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation habituelle qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN. La France reste disposée à s’entendre avec [ses alliés] quant aux facilités militaires à s’accorder mutuellement dans le cas d’un conflit où elle s’engagerait à leurs côtés. » - 7 avril 1966
L’OTAN est donc une survivance d’une ère révolue, sachant qu’il n’y a plus aucune menace ou guerre en cours pour Europe.
Mais en fait, le commandement intégré de l’Otan, c’est quoi ?
Depuis 1966 et avant Sarkozy, la France faisait partie de l’OTAN en tant que nation susceptible d’intervenir aux côtés de l’Otan MAIS avec des forces restant sous commandement français. Depuis Sarkozy, la France, de nouveau dans le commandement intégré, peut intervenir en fournissant des forces à l’OTAN et en acceptant d’être sous les ordres d’un commandement OTAN : c’est-à-dire d’un État-major choisi parmi les nations appartenant à l’OTAN. 28 nations, donc une chance sur 28 de pouvoir commander à sa propre armée…
La France participera en outre désormais aux plans préparés par l’État-major de l’OTAN, très souvent suiveuse comme vous le savez des guerres du pétrole lancées par les USA- ce n’est plus à prouver !
Vous soulignerez par ailleurs que cette idée de sortie de l’OTAN n’est ni extrémiste, ni marginale, car une simple recherche Google vous prouve que même des gens totalement favorables à l’UE ou à l’euro veulent se défausser de l’Otan. Ces gens ne connaissent malheureusement pas l’article 50 du TUE, banni des médias, qui propose à un Etat de sortir de l’UE (annulant ainsi sa subordination à l’Otan due à l’article 42 du TUE). Les plus tordus, bornés, prétendument gaullistes, vendus ou suicidaires me rétorqueront qu’il suffit de quitter de nouveau le commandement intégré, et pas l’OTAN dans son ensemble.
Le constat de De Gaulle à l’époque était pourtant déjà suffisamment criant.
Simplifions-le :
Quitter le commandement intégré car PLUS DE MENACE directe. Pour parer à toute éventualité, restons dans l’OTAN, je ne suis pas devin.
Or, aujourd’hui, 47 ans après, c’est bien pire.
Que vous a apporté l’Otan, ce projet américain ?
Si ce n’est une soumission supplémentaire ?
Si ce n’est une perte de contrôle sur notre armée ?
Si ce n’est une situation catastrophique partout où elle est passée avec ses grandes cautions humanitaires ?
Des pipelines, au profit unique des USA sur sols colonisés, bon j’avoue, c’est pas rien, y a moyen d’un p’tit billet.
Mais l’Albanie ? Le Kosovo ? La Yougoslavie ? L’Afghanistan ? L’Irak ?
Allez donc leur demander ce qu’ils pensent de l’intervention de l’Otan dans leur pays, vous allez vous faire chasser à coup de babouches.
Et demandez vous comment vous vous sentiriez si demain des forces armées soi-disant là pour protéger les Droits de l’Homme se pointaient par la méditerranée et l’Océan Atlantique sans votre avis.
L’Otan depuis 1966 n’a plus de raison d’être. Elle ne protège pas l’Europe car aucune menace ne s’y trouve. D’ailleurs elle le prouve en intervenant sur des terres non-européennes constamment.
Pour autant que je m’en souvienne on était bien parti pour aller « botter le cul » de la Syrie, non ?
La vérité est donc que l’alternative s’offrant à la France s’avère d’une grande limpidité :
- Soit la France continue à rester membre de l’Union européenne, et elle est alors ipso facto condamnée à s’enfermer dans l’Alliance atlantique, tant l’UE et l’OTAN ne sont en réalité que les deux faces de la même médaille, celle de l’asservissement géopolitique, diplomatique, militaire, économique et culturel aux États-Unis d’Amérique.
- Soit la France décide de redevenir la nation libre et souveraine qu’elle doit redevenir pour le plus grand bien de son peuple ; et il faut alors sortir à la fois de l’Union européenne et de l’OTAN, l’un n’allant pas sans l’autre selon l’article 50.
Voila quelle était la conclusion logique à laquelle était parvenu le président Charles de Gaulle, en faisant sortir la France du commandement militaire intégré de l’OTAN en 1966, la même année qu’il imposait le droit de veto à toute dérive supranationale de la construction européenne.
Je vous rappelle également que de nos jours, pour adhérer à l’UE, il faut d’abord accepter d’être membre de l’OTAN.
Donc UE = OTAN (= USA)

L’Union Européenne, c’est la guerre.

Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...