Le refroidissement climatique est en route
Article tiré du blog Suivi Soleil
De plus en plus de signes et de scientifiques se penchent sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler le «refroidissement global», ou «Global cooling». A l’inverse du réchauffement climatique, il est ici question de la régression des températures.
Les signes concrets sont déjà visibles puisque ces dernières années montrent une baisse des températures (graphique 1, cliquer pour agrandir). Entre 2005 et 2010 nous aurions perdu presque un demi degré.
Les annales météo signalent que les hivers de ces 2-3 dernières années sont parmi les plus froids connus depuis le début des relevés systématiques. Cela concerne l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. Il semble que l’hiver de l’hémisphère sud soit également très froid cette année. La banquise qui perdait de plus en plus de glaces en été, s’est entièrement reconstituée l’hiver dernier.
La baisse des températures semble même brutale au niveau de la troposphère, soit la partie de l'atmosphère terrestre dans laquelle nous sommes et qui monte à plus ou moins 10 km de hauteur - voir le graphique 2. Celui-ci illustre les variations depuis 1980. Après une montée régulière jusqu’en 2005, la baise est marquée depuis cinq ans.
Le graphique 3 montre qu’après un dernier pic en 2005, les températures baissent régulièrement. La ligne verte indique la tendance.
En plus de ces constatations météorologiques, deux autres facteurs laissent penser que l’on va vers un rafraîchissement global - certains scientifiques parlent même de nouveau mini-âge glaciaire. D’une part l’activité solaire est en net ralentissement. Ce fut le cas pendant ce que l’on appelle le minimum de Maunder, entre les années 1645 et 1715. Cette période est nommée mini-âge glaciaire. Pendant cette période l’activité solaire fut très basse, ce qui se mesure par le taux de carbone 14 dans le bois. Le graphique 4 se lit de droite à gauche.
L’autre facteur est la modification des températures de l’Atlantique nord. L’Oscillation Nord Atlantique (NAO) est un phénomène qui ressemble à El Niño en plus lent. Le cycle complet dure 60 à 70 ans. Il influence le climat européen et nord américain. Il pourrait entraîner une période de refroidissement de 20 à 30 ans - certains pensent plus.
Il faut savoir aussi que dans le passé, selon les études des carottes de glace, des refroidissement brutaux se sont produits, soit une perte de plusieurs degrés en à peine quelques années. Un refroidissement a des conséquences immédiates plus graves qu’un réchauffement: de grandes parties de l’hémisphère nord seraient sous la glace pendant de longs mois, avec ralentissement ou arrêt partiel de l’activité économique, voire totale dans certaines régions. Transports ralentis ou immobilisés, mortalité forte due au froid, coût phénoménal du chauffage, agriculture régionale arrêtée, réduction des échanges, émigration vers le sud. Il faut ajouter que si de fortes explosions volcaniques se produisent, dont les cendres obscurciraient le ciel, le froid sera accentué.
Il faut plus de temps pour évaluer une tendance. Cinq ans c’est encore court, et cela pourrait faire partie des fluctuations naturelles du climat. Si elle se confirme, cela indiquerait que probablement l’aspect anthropique du réchauffement doit être relativisé: d’autres mécanismes climatiques sont en jeu, plus fort que l’accumulation de gaz à effet de serre. Il serait d’ailleurs amusant que ces gaz nous préservent d’un refroidissement trop brutal.
Mais un refroidissement ne devrait pas inciter à abandonner la lutte contre la pollution. Que le réchauffement des 20 dernières années soit de cause majoritairement anthropique ou non, la qualité de l’air fait partie du patrimoine de santé de l’humanité. Mais on peut imaginer que l’espèce humaine s’adapte à un environnement plus acide. On doit aussi savoir que si le réchauffement de ces 20 dernières années est réellement dû aux gaz à effets de serre, ce réchauffement recommencera dès la fin de cette période fraîche, plus brusquement encore. Et puis un autre aspect doit continuer à être développé: l’indépendance énergétique aussi complète que possible, à partir d’énergies durables et renouvelables. Cela, ce n’est même plus de l’écologie, c’est du simple bon sens.
Quelques articles pouvant vous intéresser :
La Grande fraude du réchauffement climatique
Réchauffement climatique : c’est l’astrophysique, andouille !
Le Secret des nuages (document Arte)
Dans l'ombre du ciel
Biocarburant, le mensonge vert
BP, les médias et Obama mentent: impossible de colmater le volcan de pétrole
Crash pétrolier : Cruel sera le réveil
GasLand
De plus en plus de signes et de scientifiques se penchent sur ce qu’il est désormais convenu d’appeler le «refroidissement global», ou «Global cooling». A l’inverse du réchauffement climatique, il est ici question de la régression des températures.
Les signes concrets sont déjà visibles puisque ces dernières années montrent une baisse des températures (graphique 1, cliquer pour agrandir). Entre 2005 et 2010 nous aurions perdu presque un demi degré.
Les annales météo signalent que les hivers de ces 2-3 dernières années sont parmi les plus froids connus depuis le début des relevés systématiques. Cela concerne l’Europe, l’Asie et l’Amérique du Nord. Il semble que l’hiver de l’hémisphère sud soit également très froid cette année. La banquise qui perdait de plus en plus de glaces en été, s’est entièrement reconstituée l’hiver dernier.
La baisse des températures semble même brutale au niveau de la troposphère, soit la partie de l'atmosphère terrestre dans laquelle nous sommes et qui monte à plus ou moins 10 km de hauteur - voir le graphique 2. Celui-ci illustre les variations depuis 1980. Après une montée régulière jusqu’en 2005, la baise est marquée depuis cinq ans.
Le graphique 3 montre qu’après un dernier pic en 2005, les températures baissent régulièrement. La ligne verte indique la tendance.
En plus de ces constatations météorologiques, deux autres facteurs laissent penser que l’on va vers un rafraîchissement global - certains scientifiques parlent même de nouveau mini-âge glaciaire. D’une part l’activité solaire est en net ralentissement. Ce fut le cas pendant ce que l’on appelle le minimum de Maunder, entre les années 1645 et 1715. Cette période est nommée mini-âge glaciaire. Pendant cette période l’activité solaire fut très basse, ce qui se mesure par le taux de carbone 14 dans le bois. Le graphique 4 se lit de droite à gauche.
L’autre facteur est la modification des températures de l’Atlantique nord. L’Oscillation Nord Atlantique (NAO) est un phénomène qui ressemble à El Niño en plus lent. Le cycle complet dure 60 à 70 ans. Il influence le climat européen et nord américain. Il pourrait entraîner une période de refroidissement de 20 à 30 ans - certains pensent plus.
Il faut savoir aussi que dans le passé, selon les études des carottes de glace, des refroidissement brutaux se sont produits, soit une perte de plusieurs degrés en à peine quelques années. Un refroidissement a des conséquences immédiates plus graves qu’un réchauffement: de grandes parties de l’hémisphère nord seraient sous la glace pendant de longs mois, avec ralentissement ou arrêt partiel de l’activité économique, voire totale dans certaines régions. Transports ralentis ou immobilisés, mortalité forte due au froid, coût phénoménal du chauffage, agriculture régionale arrêtée, réduction des échanges, émigration vers le sud. Il faut ajouter que si de fortes explosions volcaniques se produisent, dont les cendres obscurciraient le ciel, le froid sera accentué.
Il faut plus de temps pour évaluer une tendance. Cinq ans c’est encore court, et cela pourrait faire partie des fluctuations naturelles du climat. Si elle se confirme, cela indiquerait que probablement l’aspect anthropique du réchauffement doit être relativisé: d’autres mécanismes climatiques sont en jeu, plus fort que l’accumulation de gaz à effet de serre. Il serait d’ailleurs amusant que ces gaz nous préservent d’un refroidissement trop brutal.
Mais un refroidissement ne devrait pas inciter à abandonner la lutte contre la pollution. Que le réchauffement des 20 dernières années soit de cause majoritairement anthropique ou non, la qualité de l’air fait partie du patrimoine de santé de l’humanité. Mais on peut imaginer que l’espèce humaine s’adapte à un environnement plus acide. On doit aussi savoir que si le réchauffement de ces 20 dernières années est réellement dû aux gaz à effets de serre, ce réchauffement recommencera dès la fin de cette période fraîche, plus brusquement encore. Et puis un autre aspect doit continuer à être développé: l’indépendance énergétique aussi complète que possible, à partir d’énergies durables et renouvelables. Cela, ce n’est même plus de l’écologie, c’est du simple bon sens.
Quelques articles pouvant vous intéresser :
La Grande fraude du réchauffement climatique
Réchauffement climatique : c’est l’astrophysique, andouille !
Le Secret des nuages (document Arte)
Dans l'ombre du ciel
Biocarburant, le mensonge vert
BP, les médias et Obama mentent: impossible de colmater le volcan de pétrole
Crash pétrolier : Cruel sera le réveil
GasLand
Anonyme
3 septembre 2014 à 16:04
Remarkable things here. I'm very glad to see your article.
Thanks a lot and I am taking a look ahead to contact you. Will you please drop me a e-mail?
My weblog :: beginner hatha yoga dvds