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Etudiant en art et ethnologie, rêveur et grand amateur de surfaces libres.

À tout les visiteurs !

Je m'intéresse particulièrement aux sujets politiques qu'ils soient sensibles ou non, je ne suis affilié à aucun groupe politique. Néanmoins je ne suis pas apolitique car je pense que chaque être humain est politique.

Les articles et documentaires que je partage ici posent des questions mais ne reflètent pas nécessairement mon point de vue dans sa totalité sauf si je suis l'auteur du document partagé.

J'ai créé cette plateforme afin de mettre en avant un certain type de contenu, d'informations qui me semblent pertinentes et je vous encourage à faire le tri à votre guise.

Le débat est ouvert !

Bonne visite !

PS : Vous pouvez aussi me retrouver sur http://99lefanzine.com/

Les présidents et l'outre-mer amours et désamours - 1988-2012


"Suite du documentaire sur les relations tumultueuses entre les présidents de la République et l'outre-mer, cette fois du côté des chefs d'Etat contemporains."







Les présidents et l'outre-mer amours et désamours - 1958-1988


"De Charles de Gaulle, qui déplace les essais nucléaires d'Algérie en Polynésie, à François Mitterrand, qui n'en finit pas de promettre l'égalité sociale, en passant par Georges Pompidou, qui ne mettra jamais les pieds dans l'outre-mer, ou encore Valéry Giscard d'Estaing, qui les considère comme «les danseuses de la République», ce documentaire plonge au coeur des relations tumultueuses entre quatre présidents de la République et l'outre-mer. Quatre styles qui ont pesé lourdement sur les destinées de millions de personnes. Des images d'archives viennent illustrer trente ans d'histoire."







PME, sauve qui peut


"Que peut la puissance publique pour venir en aide aux PME ? Le discours politique promet beaucoup pour ces petites et moyennes entreprises, mais sur le terrain, la réalité est particulièrement nuancée. En effet, la situation est différente pour chaque établissement, selon la taille et le potentiel à court terme de l'entreprise, son secteur d'activité, ou encore le territoire sur lequel elle se trouve. La réalisatrice a suivi Arnaud Montebourg, alors ministre du redressement productif, qui avait lancé les commissaires au redressement, vitrine du volontarisme politique."




Les dates de péremption sont-elles périmées ?


"Les dates limites indiquées sur les emballages alimentaires sont-elles fiables, ou même crédibles ? Lorsque la période de consommation est dépassée, certains choisissent de jeter le produit à la poubelle, d'autres s'empressent de le manger pour éviter le gaspillage, bravant ainsi les interdits sanitaires. Ces deux réactions, différentes, ont pourtant le même résultat : un retour au magasin pour se réapprovisionner. Ces indications, censées protéger le consommateur, sont-elles devenues un moyen de pousser à l'achat et d'accélérer les cycles de dépenses ? Comment ces dates sont-elles définies ? Que révèlent-elles des angoisses sanitaires actuelles ?"








Nourriture low-cost à qui profitent les prix


"Face à la crise économique, les Français changent leurs habitudes de consommation. Ils sont à la recherche de solutions moins onéreuses pour se nourrir. Compte tenu de cette demande, les grandes enseignes ont chacune répondu en proposant des produits premiers prix ou de marque distributeur. A présent, ces gammes représentent plus d'un tiers du marché alimentaire. Mais ces aliments ou condiments vendus 30% moins cher sont-ils bons pour la santé ? Zoom sur quatre types de produits : le saumon fumé, la confiture, les crevettes et les oeufs bio. Direction Quimper, la Pologne et le Vietnam à la découverte des circuits de production et d'élevage pour mener l'enquête."






Cash Investigation : Les secrets inavouables de nos téléphones portables


"Aujourd'hui 57 téléphones portables se vendent chaque seconde dans le monde. Mais que se passe-t-il dans les coulisses des multinationales de la téléphonie mobile – Apple, Samsung, Huawei ou Sony – ? Cash Investigation, diffusé mardi 4 novembre à 20h45 et présenté par Elise Lucet, dévoile les secrets inavouables de nos téléphones portables."

(Suite du synopsis ici)










Le marché de la mort est bien vivant !


Aujourd'hui, le marché funéraire est en pleine mutation. Le secteur n'a pas cessé de s'adapter aux tendances sociologiques, économiques et technologiques, et ce depuis la libéralisation de son marché, en 1993. Designers, artistes ou encore concepteurs-web proposent sans cesse de nouvelles manières de célébrer la mort. De la retransmission sur le net d'une cérémonie précédant une crémation aux tombes connectées, sans oublier les sites dédiés à la mémoire des défunts qui fleurissent sur les réseaux sociaux ou encore la fabrication de cercueils en carton, l'offre est de plus en plus variée.





Aux portes du cosmos - Lumières cosmiques


Après un mois passé en orbite autour de la Terre, Satoshi Furukawa livre les premières images de ces étranges phénomènes célestes, les aurores boréales.



Café, du rififi dans nos capsules








Piège de plastique




La voiture électrique, pas si écolo !


Depuis quelques années, de nombreux constructeurs automobiles ont développé des modèles de véhicules électriques aboutis et les ventes commencent à décoller. Les fabricants et les pouvoirs publics misent sur cette alternative, non polluante et silencieuse. Pourtant, certains consommateurs se montrent mécontents à l'usage de ces voitures vertes. En matière d'autonomie, de prix et de facilité de recharge, il semblerait qu'elles aient encore beaucoup de route à faire. La communication des industriels est bien rodée, mais quel impact cette solution a-t-elle réellement sur l'environnement, au-delà des arguments commerciaux ? Renault, leader hexagonal dans ce secteur, ouvre ses portes.





De la drogue dans nos assiettes


Savons-nous exactement ce qu’il y a dans nos assiettes ?

Le dernier scandale sur l’origine de la viande utilisée dans les barquettes de lasagnes préparées prouve que non. La viande chevaline, moins chère et plus rentable à l’industriel, nous était vendue pour de la viande de bœuf, sans scrupule.

S’il fallait déjà être scientifique pour pouvoir décrypter une étiquette parmi les 8000 références en moyenne qui envahissent les rayons des supermarchés, nous, les consommateurs, devons désormais douter de la fiabilité des informations énoncées. Percer le mystère de notre alimentation est devenu un cauchemar. En abusant de notre confiance, l’industrie agroalimentaire, a révélé combien elle était prête à jouer avec notre santé.

Chips, gâteaux, céréales du petit-déjeuner, plats préparés,… en 50 ans, l’alimentation industrialisée a su se rendre indispensable. Les produits de cette industrie florissante occupent trois fois plus de rayonnage que les fruits et légumes dans les supermarchés. A table, dans nos assiettes, elle représente 80 % de ce que nous ingurgitons. Facile, rapide, omniprésente, abordable et pas mauvaise, elle est incontournable et… irrésistible.

Obésité, diabète,… l’OMS a beau tirer le signal d’alarme sur ces épidémies galopantes directement liées à notre régime alimentaire industrialisé, riche en calories et pauvre en éléments nutritifs, nous ne changeons rien à nos habitudes jusqu’à nous rendre de plus en plus malade. Quelle est la recette qui nous rend aussi accrocs à ces aliments ?



La guerre de l'or noir


Première observation : la production des gisements existants connaît un déclin impressionnant. Il faudrait, pour combler le déficit, trouver 5 millions de barils en plus par jour, l'équivalent de la production de l'Iran ou de l'Irak ! Deuxième constat, tout aussi inquiétant : personne ne connaît exactement l'état des réserves. Les chiffres avancés sont probablement surestimés. Or sans pétrole, tout notre système économique s'effondre : transports, médecine, agro-industrie… Il y a donc urgence à trouver le moyen de mieux exploiter les ressources disponibles et à en découvrir de nouvelles. De laboratoire en laboratoire, de champ pétrolifère en plate-forme de forage, le documentaire fait le point sur les recherches en cours : forages de prospection, méthodes d'extraction plus performantes, étude de la formation des hydrocarbures. Sous la direction de Vladimir Kutcherov, des chercheurs russes affirment en effet que le pétrole n'est pas une énergie fossile, mais se forme en continu dans les profondeurs de la terre. Pour l'instant, les experts occidentaux considèrent cette théorie avec réserve, voire avec hostilité. Et continuent de privilégier la recherche de sites de plus en plus difficiles à exploiter comme l'a montré la catastrophe du golfe du Mexique.






La guerre de l'or noir par Lywest

Eau à votre santé


Les Français ont beau faire confiance à l'eau du robinet, ils sont aussi les deuxièmes consommateurs d'eau en bouteille au monde.









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Pour l'amour de l'eau

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Allergies planétaires, à qui la faute


Les allergies sont devenues, en moins de 20 ans, un fléau planétaire. Alors que chacun pensait que le système immunitaire protégeait l'organisme, il lui arrive de s'affoler. Aujourd'hui, les produits les plus inoffensifs peuvent se révéler dangereux : un cosmétique, un détergent, un aliment, un médicament, une plante, l'air que l'on respire ou un simple baiser. Les maladies allergiques, mystérieuses, représentent un défi pour la médecine, confrontée aux changements alimentaires, à l'urbanisation, aux pollutions et espèces végétales qui n'ont plus de frontières. De l'Europe à l'Asie, les chercheurs proposent des solutions pour tenter d'enrayer ce fléau. L'hypothèse hygiéniste tente d'expliquer la résurgence de ces phénomènes.






Les pionniers de l'or noir



Dès 1735, des illuminés avaient commencé en Basse-Saxe à exploiter des sables bitumineux et à creuser un étonnant labyrinthe de galeries. En juin 1859, dans la lande de Lunebourg, une équipe tombe sur du pétrole qui jaillit, trois mois avant que le premier puits ne soit creusé aux États-Unis et provoque une ruée vers l’or noir...









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Surpêche, attention danger !


Les eaux du triangle du Corail, autour de l'Indonésie, de la Thaïlande et des îles Salomon sont gravement menacées par la pêche intensive. L'augmentation de la consommation mondiale a conduit à un appauvrissement dramatique des fonds marins. Pour attraper les spécimens les plus rares des profondeurs, certains plongeurs ont parfois recours à des produits chimiques destructeurs et des explosifs. Les tortues et les thons comptent parmi les premières victimes de ces méthodes agressives. Désireux de s'attaquer à cette activité illégale, le gouvernement indonésien a constitué une patrouille chargée d'intervenir auprès des bateaux clandestins.





Contre-histoire de la France d'outre-mer : Les Positions Des Missionnaires


Dès le XVIe siècle, partout où s’installaient des colons français, l’Eglise dépêchait des missionnaires, chargés de porter la parole du Christ auprès des populations locales. Coupés de leur hiérarchie et de leurs repères, leur comportement sur place reflétait davantage leur personnalité qu’un quelconque dogme. Et leur attitude vis-à-vis de l’esclavage comme de la colonisation a été, au fil des siècles, fluctuante. Au travers de deux grandes figures, le père Labat, missionnaire en Martinique à la fin du XVIIe siècle et Pierre Chanel qui tenta d’évangéliser l’archipel de Wallis et Futuna au XIXe, des témoignages d’historiens et d’ecclésiastes, érudits et accessibles, restituent les rapports complexes entre ces hommes d’Eglise et leurs ouailles.







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"Une histoire de l'outre-mer : L'héritage colonial (1/3)"

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"BUMIDOM : Des français venus d'Outremer"

Contre-histoire de la France d'outre-mer : Les Forçats Du Pacifique


Plutôt que d’évoquer les bagnes guyanais et leurs illustres occupants, du capitaine Dreyfus à Guillaume Seznec, Xavier-Marie Bonnot s’intéresse, dans l’avant-dernier volet de cette excellente série, au sort des 22 000 anonymes expédiés en Nouvelle-Calédonie, autre grande terre d’expiation. Il retrace, avec l’aide des meilleurs spécialistes du sujet, dont les historiens Yves Mermoud et Louis-José Balançon, descendants de bagnards, l’histoire des colonies pénitentiaires calédoniennes. Elle commence le 9 mai 1864 avec l’arrivée des premiers condamnés aux travaux forcés sur l’île Nou. Déchus de leurs noms et droits civiques, ils sont utilisés comme main d’œuvre pour construire bâtiments et routes. Leur histoire a laissé une empreinte profonde dans la société calédonienne.







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Contre-histoire de la France d'outre-mer : Nos Ancêtres Les Gaulois


Au milieu du XIXe siècle, la France devient un État-nation. Il lui faut un mythe fondateur. Quelque chose qui dise aux Bretons, Auvergnats ou Provençaux : « Voilà qui tu es. ». Ce sera Vercingétorix, l’ancêtre héroïque, et ses compagnons les Gaulois. On supprime les langues régionales et on impose un modèle, l’école de la République. Et cette « mission civilisatrice » va s’exporter dans tout l’empire français grâce à une institution, l’école, et une langue, le français. De La Réunion à la Guyane, en passant par les Antilles ou le Pacifique, nos ancêtres les Gaulois ont colonisé les esprits.








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Contre-histoire de la France d'outre-mer : Pour un morceau de sucre


Le long récit de la France ultramarine débute avec des marins intrépides, des planteurs voraces et quatre millions d'hommes machines, tous noirs, tous esclaves. L'impérialisme économique figure parmi les principaux leviers utilisés par la France durant le processus de colonisation. Une colonisation souvent basée sur la satisfaction de futilités, selon Xavier-Marie Bonnot et Dorothée Lachaud. Les deux réalisateurs utilisent ici l'exemple du sucre, «l'or blanc» de l'Ancien Régime, pour montrer comment quatre millions d'individus ont été mis en esclavage pour que d'autres puissent avoir un peu de douceur dans leur café.







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Contre-histoire de la France d'outre-mer : La loi du plus fort


Dans les îles d'esclavage, une société différente a vu le jour. Sans mythes, sans vraies racines, elle est sans doute la plus postmoderne de toutes. Trois grands textes racontent cette évolution hors norme : «Le Code noir», qui règle la société plantationnaire, «Le Discours sur le colonialisme» d'Aimé Césaire et le «Traité du Tout-Monde» d'Édouard Glissant, penseur de la créolité. Trois textes qui disent comment le statut de l'homme noir a évolué.







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Jeu d'influences, les stratèges de la communication : Les politiques


Les stratèges de la communication façonnent l'image des responsables politiques. Ils vendent à l'opinion publique des présidents, des ministres et même des conflits, comme le décrypte un publicitaire, conseiller du ministre de la Défense pendant la guerre au Mali. Des entretiens inédits avec Franck Louvrier, ex-communicant de Nicolas Sarkozy passé chez Publicis, ou encore Harold Hauzy, conseiller en communication de Manuel Valls, permettent de mieux comprendre les méthodes des communicants des responsables politiques, de droite comme de gauche. Ces stratèges sont aussi appelés en urgence pour gérer les crises, lorsque les clients sont foudroyés par la pression médiatique.





Jeu d'influences, les stratèges de la communication : Les crises


Les stratèges de la communication se sont imposés dans toutes les sphères du pouvoir, dans l'ombre des politiques mais aussi des grands patrons. Inconnus du grand public, ces «spin doctors» sont au cœur de la production de l'information. Ils façonnent l'image de leurs clients et influencent les journalistes. Ce premier volet se penche plus précisément sur les stratèges de la communication de crise, appelés en urgence par des grands patrons pris dans la tourmente médiatique. Ainsi l'affaire Kerviel, avec la longue guerre de l'image entre les stratèges de la Société générale et les conseillers du trader. D'autres professionnels, comme Ramzi Khiroun et Anne Hommel, ont sauvé Richard Gasquet, empêtré dans une affaire de dopage. Des agences arrivent aussi à faire émerger des débats de société pour le compte d'intérêts privés, comme le travail le dimanche.





Nickel, le trésor des Kanak


En quelques années seulement, l'usine du Koniambo a jailli de terre dans le nord de la Nouvelle-Calédonie. Cette usine de Nickel, les indépendantistes, tels que Paul Néaoutyine, le président de la Province nord, l'ont voulu. Pour accéder à l'indépendance, il fallait acquérir une force économique, créatrice d'emploi. La Nouvelle-Calédonie qui compte un quart des réserves mondiales de Nickel offrait là une source d'activité évidente.





Photographes contre l'apartheid


Dans les années de guerre civile qui ont mené à la fin de l’apartheid, les célèbres photographes du Bang Bang Club ont contribué à dénoncer l’horreur du régime – quitte à se détruire eux-mêmes.



Oflag 17A, tournage clandestin derrière les barbelés


Au péril de leur vie, des officiers français, internés dans un camp de prisonniers, ont filmé leur quotidien. Ce documentaire revient sur les conditions du tournage, ainsi que sur la vie dans un Oflag pendant la Seconde Guerre mondiale.





Jambons d'exception, pour le meilleur et pour le pire


Dans les grandes surfaces, le jambon sec est devenu un produit d'appel, associé à l'authenticité des terroirs ainsi qu'à un certain prestige. Des jambons dits «d'exception», préparés de manière traditionnelle par des amoureux du goût, y sont vendus à moins de 10 euros le kilo, contre 150 euros dans les épiceries spécialisées ou chez les charcutiers. Mais s'agit-il vraiment du même produit ? Comment distinguer l'original de sa copie ? Gilles de Maistre a parcouru l'Europe à la rencontre de ceux qui entretiennent ce savoir-faire et tente de comprendre comment un produit d'excellence a pu devenir un produit de grande consommation.





Sur un air de Cuba


Ile des Caraïbes située aux portes du continent américain, Cuba a su préserver au fil des siècles les vestiges de son passé fascinant. Ses forteresses, ses palais et ses églises, ainsi que son industrie sucrière ont été les témoins silencieux d'un long processus d'intégration et de mélanges successifs. Au cours de cette évolution, l'identité ethnique et culturelle cubaine a bien failli disparaître. Aujourd'hui, Cuba cultive sa différence. La République socialiste dirigée pendant près de cinquante ans par Fidel Castro s'est ouverte au tourisme. Son histoire, son peuple et ses traditions en font un pays au charme hors du commun.



L'or à prix d'or


Alors que la crise financière fait rage, le monde redécouvre la valeur de l'or. Et son appétit pour cette valeur refuge fait des ravages dans les régions du monde où il se trouve. Comme les Célèbes, en Indonésie. En plein cœur d'un des plus grands parcs naturels du monde, un site aurifère va être mis en exploitation. Il va à l'encontre de tous les principes d'un modèle de développement équitable et respectueux des normes environnementales mais aussi sociales. L'or suscite un tel intérêt qu'en France même, on parle de rouvrir d'anciens sites, qu'en Belgique comme en Indonésie, on récupère soigneusement les moindres particules d'or nécessaires à la fabrication d'appareils électroniques.






La guerre des drones


La mort à distance : depuis 2004, ce sont des milliers de personnes, surtout des civils innocents, qui ont été tuées par des frappes de drones américains au Yemen et dans le nord-ouest du Pakistan. Pourtant, ces pays ne sont pas officiellement en guerre avec les États-Unis. Bavures, crimes de guerre ? Effectués dans la plus grande opacité, ces homicides soulèvent d’importantes questions de droit international.




La Grèce, crise et châtiments


Soumise depuis 2009 à une cure d’austérité qui a laminé les services publics, la Grèce traverse une terrible crise économique. Misère et défiance vis-à-vis des élites ont fait le lit du nationalisme, qui menace la démocratie et la paix civile. 






Aimé Césaire et les révoltes du monde


A travers des extraits de ses pièces de théâtre et de ses nombreux discours, une plongée dans la pensée politique d'Aimé Césaire, chantre de la «négritude».



L'Algérie à l'épreuve du pouvoir, 1962-2012


Après 132 ans d'ère coloniale en Algérie, le général de Gaulle négocie une sortie de crise, censée mettre fin à plusieurs années d'une guerre sous-estimée.





Cartes de fidélité, fidèle un jour, fiché toujours


En quelques années, les cartes de fidélité ont envahi les porte-monnaie des consommateurs. Neuf Français sur dix en possèdent. Au moyen de bons, de cadeaux bien ciblés ou de crédits, les chaînes de la grande distribution récompensent leurs meilleurs clients, les incitent à revenir et en attirent de nouveaux. Les sociétés qui gèrent ces programmes de fidélité font recette en scrutant les habitudes de consommation des ménages et en constituant d'énormes bases de données informatiques. Au bout de la chaîne, des acheteurs plus ou moins consentants, parfois entraînés dans la spirale du surendettement. Enquête dans l'univers de la fidélité programmée.





La guerre d'Hollywood 1939-1945 / Sur tous les fronts


A partir de son entrée en guerre, l'Amérique se doit de célébrer ses alliés : de nombreux films vantent la puissance de la nation russe, la résistance de la Grande-Bretagne, et dénoncent l'invasion de la Chine par le Japon, quitte à tricher avec la réalité. A l'inverse, le Japon est érigé en ennemi juré des Etats-Unis. Il faut venger Pearl Harbor, au travers d'une propagande à la limite de la haine raciale. A la fin du conflit, les caméras d'Hollywood assistent à la libération des camps, fournissant autant de preuves des crimes de guerres de l'ennemi. Mais après la capitulation allemande, il faut encore convaincre le public de la nécessité d'en finir avec le Japon.





Huile d'olive du luxe au trafic


L'huile d'olive est la star des tables gourmandes et familiales d'aujourd'hui. Sa consommation en France a quintuplé en vingt ans. On lui prête de nombreuses vertus : diminution du mauvais cholestérol, protection des membranes cellulaires, atténuation de la formation de cellules cancéreuses. Les amateurs parlent même de grands crus millésimés, et le prix de certaines bouteilles rivalise avec celui des grands vins. Mais cette manne n'attire pas que les amateurs de senteurs provençales. Les trafiquants ont, en effet, trouvé dans l'huile d'olive une nouvelle occasion de contrefaçons et de confusion. Enquête.




Apocalypse, Première Guerre mondiale - Délivrance 5/5


En octobre 1917, à Caporetto, les Italiens s’engagent dans une bataille sanglante qui les oppose aux Austro-Hongrois et aux Allemands. C’est une défaite cuisante pour les Italiens.
Au même moment, en Russie, Lénine, à la tête des bolcheviks, déclenche la Révolution d’octobre. Les nouveaux maîtres communistes de la Russie signent une paix séparée avec les Forces centrales à Brest-Litovsk en mars 1918.

Les Allemands vont alors pouvoir concentrer leurs troupes sur le front occidental. Ils réunissent leurs hommes et se mettent en marche vers la France. Les Parisiens apeurés fuient la capitale. Mais les renforts américains sont sur le pied de guerre, les « Sammies », en juillet 1918, sont désormais 1.300.000 sur le sol européen.

Les grandes offensives allemandes, qui prévoyaient la victoire finale, essuient alors un échec cuisant. Les forces Alliées, épaulées par l’Oncle Sam, vont de succès en succès : Saint-Mihiel, Bois Belleau, Vittorio Veneto ou la Marne. L’Alsace, la Lorraine, et tous les territoires pris à la France au début de la guerre sont libérés. Cette suite de victoires va précipiter la chute de l’Allemagne.
Pendant ce temps, les armées britanniques enchaînent les victoires en Orient : la Palestine, la Syrie, l’Anatolie, l’Iran, l’Irak sont autant de territoires pris aux Ottomans, qui finissent par capituler. Le 11 novembre 1918, sur les champs de bataille de France, le clairon sonne l’armistice : le combat cesse, les soldats vont enfin rentrer dans leurs foyers…

Mais certaines de ses cicatrices, très vite, vont s’ouvrir à nouveau : le règlement de la paix sera humiliant pour l’Allemagne. La « Conférence de la Paix », qui s’achève le 28 juin 1919, à Versailles, porte en elle les germes de la Seconde Guerre mondiale…
Et l’Europe en deuil, décimée, va devoir panser ses plaies et se reconstruire un avenir.



Apocalypse, Première Guerre mondiale - Rage 4/5


Les soldats sont au bord du gouffre. Ils veulent que ça s’arrête. Ils veulent rentrer dans leurs foyers. Chez eux, à l’arrière, la colère gronde, la faim tiraille les populations. La guerre a répandu son malheur dans tous les foyers, elle est présente dans chaque instant de la vie quotidienne. Il faut trouver une solution. Il faut que la guerre se termine.
Alors les révoltes commencent : en Allemagne, l’agitation sociale fait craindre pour l’avenir du Reich. L’Empire austro-hongrois vacille : François-Joseph est mort, et son jeune successeur Charles Ier entame des tentatives de paix.

Sur le front, la bataille du Chemin des Dames va déclencher des mutineries chez les poilus.
Les soldats russes, fatigués d’être tiraillés par la faim et la peur, sr joignent à la Révolution. Le Tsar abdique et se prépare à l’exil.

Mais l’Etat-major allemand commet une faute stratégique qui va changer le cours du conflit : dans une guerre sous-marine « à outrance », il a décidé d’attaquer tous les navires présents en Atlantique, y compris les bateaux américains. Les USA entrent dans la guerre aux côtés des Alliés, et en juin 1917, le géhéral Pershing débarque en France avec les premiers effectifs.
Un mois après leur arrivée, alors que les renforts américains sont encore à l’entraînement, débute en Belgique la bataille de Passchendaele : sous une pluie torrentielle, des milliers de soldats de l’Empire britannique se noient dans une mer de boue. Un nouvel échec, une nouvelle hécatombe vide de sens.

Pourquoi cet entêtement des dirigeants européens ? Ne veulent-ils pas, comme leurs peuples, la délivrance ?



Apocalypse, Première Guerre mondiale - Enfer 3/5


Septembre 1915. Des millions d’hommes sont pris dans le piège d’une guerre immense. Des tranchées de France aux montagnes italiennes ou des Balkans, jusqu’aux portes de l’Orient, l’Europe entière s’est enflammée.

Nouvelles armes, nouvelles défenses, la guerre est désormais industrielle et chimique. Les combats atteignent une violence jusque-là inconnue. L’artillerie pilonne. Les attaques se font au gaz, aux lanceflammes, aux Schrapnels, mélange de poudre et de billes de plomb qui fracassent les visages et les corps. Les assauts sont terrifiants, suicidaires. Des orages d’acier brisent les tympans et rendent fous les soldats. Les blessures sont affreuses, les conditions de vie et d’hygiène dans les zones de combat sont catastrophiques, les épidémies font des ravages… C’est l’enfer.

En France, les Allemands lancent en février 1916 une grande offensive sur Verdun. Les Français tiendront coûte que coûte. Dans la Somme, la bataille la plus sanglante de la guerre commence le 1er juillet 1916. En quelques heures l’armée britannique perd 30.000 hommes. 5 millions d’hommes sont déjà morts en 16 mois. Mais, pour les grands chefs, le coût humain et matériel est tellement élevé qu’il faut que l’ennemi paie et que la guerre continue. Comment arrêter cette folie ? Comment mettre fin à cette rage ?



Apocalypse, Première Guerre mondiale - Peur 2/5


27 août 1933. Prusse orientale. Hitler et Goering, anciens combattants de 14/18, rendent hommage au Maréchal von Hindenburg, dans le cadre démesuré du monument à la bataille de Tannenberg. Hitler dit : « Tannenberg est un symbole. C’est là, en 1914, que s’est joué le destin de l’Allemagne. » Pour Hindenburg, cette bataille a été, vingt ans plus tôt, le moment le plus important de son existence et de la 1ère Guerre mondiale. Alors que les Russes avancent en territoire prussien, provoquant l’exode massif de populations allemandes qui fuient la zone des combats. Hindenburg les arrête à Tannenberg.

A l’Ouest, la percée allemande est stoppée, in extremis, par les Français à la bataille de la Marne. Après que chaque armée ait essayé, en vain, de déborder l’adversaire, le front occidental se fixe et s’enterre de la mer du Nord à la Suisse. Plus au Sud, Italiens, Turcs (alors Ottomans) entrent aussi dans le conflit.

Les alliés britanniques et français font alors appel à leur empire : Canadiens, Australiens, Néo-Zélandais, Sénégalais, Marocains, Algériens, Annamites s’engagent dans la guerre. L’embrasement est maintenant mondial. L’hémorragie semble inéluctable. Les champs de bataille sont un véritable enfer.



Apocalypse, Première Guerre mondiale - Furie 1/5


11 novembre 1918. 11h du matin. Soudain, c’est le silence. Le soldat canadien George Price, vient de tomber, l’un des derniers tués d’un immense carnage qui a fait près de 10 millions de morts chez les militaires, 9 millions chez les civils et 21 millions de blessés.

Comment en est-on arrivé là ? Quelle est l’origine de cette furie qui va s’emparer du monde pendant quatre ans ? Qui va ruiner les pays et provoquer la chute de plusieurs empires ? En ce début de XXème siècle, en Europe, c’est encore la Belle Époque. Mais le 28 juin 1914 à Sarajevo, l’archiduc François-Ferdinand, héritier de l’Empire austro-hongrois, est assassiné. Cet événement, met le feu aux poudres des vieilles rancoeurs nationales et patriotiques des monarchies européennes. Les grands industriels préfèrent sans doute le conflit armé à celui larvé qui monte d’une classe ouvrière. Quelques semaines après l’attentat de Sarajevo, l’Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie et active ainsi le jeu des alliances entre États. Le départ des troupes au combat est le miroir d’une inconscience collective qui pense que la guerre va être courte et glorieuse. En août 1914, les Allemands ne sont pas loin de Paris. Leur victoire semble proche, et l’enthousiasme devient peur.








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Une histoire de l'outre-mer - Les turbulences de la décolonisation (2/3)


Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, l’empire colonial français est à son apogée.
A la Libération, la mobilisation anticoloniale apparaît sur tous les continents. Les peuples d’outre-mer aspirent à l’égalité et à l’indépendance. En Martinique, en Guadeloupe, en Guyane, à La Réunion, c’est l’exigence d’égalité qui domine, avec la revendication d’assimilation pleine et entière à la métropole...






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Pizza industrielle, cherchez les ingrédients !


Les Français dévorent plus de dix kilos de pizza par an et par habitant, loin devant les Italiens et juste derrière les Américains. Vendu entre 1 et 5 euros dans les rayons des hypermarchés, ce plat offre deux avantages aux industriels : elle est un produit refuge de la crise et elle a échappé au scandale de la viande de cheval. Mais le secteur est gagné par une concurrence effrénée et une guerre des prix quasi générale. Quelles sont les techniques des industriels pour gagner quelques centimes d'euro ? Sur quoi les industriels rognent-ils pour afficher des prix toujours plus concurrentiels ? D'où viennent les ingrédients d’une pizza industrielle ? De Naples, le berceau de la pizza, jusque dans les coulisses des plus grands fabricants, enquête sur les secrets de la pizza vendue en grande surface.





Le yaourt est-il blanc comme neige


Naguère, le yaourt était blanc, nature, et n'existait qu'au singulier. Mais ce temps est révolu. Car la consommation de masse est venue changer la donne : le yaourt est pluriel, coloré, sans cesse changeant. Car désormais, c'est la règle, tout se doit d'être original ! Et il est impossible d'être exhaustif tant la liste des yaourts est longue : bifidus, ferme, grec, bulgare, brassé, aux fruits, au soja, bio ou aromatisé. Enquête au coeur de l'industrie des yaourts, un univers où les marques rivalisent de fantaisies pour séduire les consommateurs et augmenter leur part du gâteau.





1950 - 1990 le scandale des armées secrètes de l'Otan


Un documentaire choc sur un sujet ignoré de la Guerre Froide dans l’Europe de l’Ouest. Plusieurs services secrets d’états européens (Italie, Allemagne, Belgique et France principalement), sous la pression des USA, ont commandité des attentats terroristes contre leur propre population pour contraindre les gouvernements démocratiques à renforcer leurs systèmes sécuritaires et/ou empêcher la montée des partis de gauche ou d’extrême gauche au pouvoir.











Les armées secrètes de l'OTAN

Le réseau Gladio, armée secrète d'Europe

Histoire des Services Secrets Français - L'heure des combats (1940 - 1960)

Histoire des Services Secrets Français - Les années chaudes de la guerre froide (1961 - 1981)

Histoire des Services Secrets Français - Le grand malentendu (1981 - 1989)

Histoire des Services Secrets Français - Nouvelles guerre d'un monde nouveau (1989 - 2009)

La stratégie du choc

Les États-Unis encouragent le trafic de drogue en Afghanistan


Source


Pour la troisième année consécutive, l’Afghanistan occupé par l’OTAN a battu tous les records en matière de culture de pavot à opium. Selon unrapport de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, sa production a augmenté à un point tel qu’on peut désormais voir des cultures se répandre dans des zones jusque-là vierges. En dépit de conditions météorologiques défavorables, en particulier dans les parties occidentale et méridionale du pays, les plantations d’opium ont occupé une surface de plus de 209.000 hectares, dépassant de près de 36 % les chiffres de l’année précédente.
Officiellement la culture du pavot, bien connu pour les vertus psychotropes de ses sucs (principales composantes de l’héroïne), est interdite en Afghanistan, bien que le nombre de provinces où il est cultivé soit en constante augmentation. La production d’opium a ainsi atteint 5.500 tonnes, soit une hausse de 49 % par rapport à 2012. La propagande occidentale fait incomber les responsabilités aux talibans et aux membres du régime impliqués dans le commerce de la drogue, mais ces accusations ne coïncident pas vraiment avec la réalité du terrain.
Le commandement de l’OTAN prétend que « les talibans s’opposaient initialement à la drogue, mais ils favorisent désormais sa culture et imposent une taxe aux paysans sur les produits récoltés ». Les leaders des talibans affirment quant à eux que les moudjahidines mènent le djihad contre les occupants et que l’islam interdit strictement les drogues et l’alcool. Les fondamentalistes musulmans suivent cette règle à la lettre.
En ce qui concerne les marionnettes occidentales telles Karzaï et son aréopage, il semble que ces accusations soient vérifiées. Un scandale éclata d’ailleurs en octobre 2013 à Kaboul quand, au cours d’une campagne d’inspections, soixante-cinq officiers de haut rang des services secrets se révélèrent être des héroïnomanes. Quelques années auparavant, il est apparu au grand jour que la CIA finançait Ahmed Wali Karzaï. Le frère cadet de l’actuel président Ahmed Karzaï a ainsi été huit années d’affilée un trafiquant d’opium de premier plan. 
Des journalistes soutiennent que le commerce de l’opium aux États-Unis et les événements d’Afghanistan sont étroitement liés. La CIA y aurait pris une place prépondérante. Selon le New-York Times, « l’argent(des services secrets, NDLR) aurait servi à financer les vastes réseaux clientélistes qui ont permis à M. Karzaï de consolider son pouvoir ». Les liens de certains seigneurs de guerre et politiciens afghans achetés avec le trafic de drogue et les talibans permettent au quotidien de conclure que « les services secrets américains ont graissé la roue des mêmes réseaux que les diplomates américains et les diplomates essayaient, sans succès, de démanteler, et laissé le gouvernement entre les mains de forces qui s’apparentent à un syndicat du crime organisé  ». Dans un entretien au quotidien new-yorkais, de nombreux diplomates américains ont confié leur désarroi : « la principale source de corruption en Afghanistan, c’étaient les États-Unis ».
Si on en croit les media occidentaux, la famille de l’actuel président Karzaï et ses affidés sont les responsables de la large diffusion de l’héroïne à travers le monde. Pourtant, à peine 20 % des pavots sont cultivés dans le centre et le nord de l’Afghanistan, qui sont contrôlés par le gouvernement Karzaï. Le reste est cultivé dans les provinces du sud du pays ou dans celles proches de la frontière pakistanaise, sous contrôle des forces de l’OTAN. Le principal centre de production est le Helmand, qui était encore il y a peu sous la coupe britannique.
Au lieu d’aider des agriculteurs à passer résolument à des cultures alternatives, les « pacifistes » occidentaux se contentent de palabrer sur le phénomène sans apporter de solutions tangibles. Pis, il leur arrive de participer de manière active aux trafics. Certains analystes attribuent cette situation au fait que les États-Unis cherchent à éviter un conflit potentiel avec les barons de la drogue, dont le soutien est important pour l’existence du gouvernement Karzaï. L’Oncle Sam semble cependant ignorer les liens étroits entre le trafic de stupéfiants, la montée de l’instabilité en Afghanistan et l’augmentation des activités de la résistance intérieure. En d’autres termes, tout porte à croire que Washington laisse les coudées franches aux narcotrafiquants en échange d’un soutien politique au gouvernement Karzaï, ce qui est une grave erreur car les objectifs officiels poursuivis (à savoir le retour à la paix et à le sécurité du pays) sont en train de s’éloigner à tire-d’aile.
Des experts occidentaux comme Thomas Ruttig notent qu’avec le retrait imminent des forces de l’OTAN d’Afghanistan, la pression des autorités sur les producteurs de pavot s’est faite plus lâche. Le rapport des Nations Unies montrent ainsi qu’en 2013, ces mêmes autorités ont détruit 24 % de moins de plans de pavot par rapport à l’année précédente. Résultat : l’Afghanistan est solidement installé à la première place mondiale des producteurs d’opium avec pas moins de 90 % de la production totale. Alors que l’ONU avait observé il y a trois ans que le pavot était cultivé dans quatorze régions (sur trente-quatre que compte le pays), vingt régions en cultivaient au tout début de l’année 2014. De vastes plantations sont parallèlement réapparues dans les provinces septentrionales comme celles de Balkh et Faryab qui avaient pourtant déclaré publiquement avoir perdu leur statut de producteur d’opium. Ces provinces sont limitrophes de l’Ouzbékistan et du Turkménistan. 
Dans le même temps, un processus de militarisation des groupes liés au commerce de la drogue est en cours. Viktor Ivanov, chef du service fédéral russe de contrôle des stupéfiants (FSKN), l’affirme sans ambages : « ces groupes armés sont consubstantiels de la recrudescence des activités des cartels dans le nord de l’Afghanistan. Ces groupes ont leurs propres unités de combat. Ils sont très bien armés et leur chiffre d’affaires annuel avoisine les dix-huit milliards de dollars. C’est la raison pour laquelle ces groupes influent de manière extrêmement importante sur la situation politique et économique en Asie centrale ». 
L’Amérique a utilisé pendant des années l’arme de la drogue pour continuer sa guerre froide contre les États post soviétiques et détruire leur potentiel humain. À la veille du retrait d’Afghanistan des forces d’occupation de l’OTAN, les États-Unis continuent d’encourager par tous les moyens possibles la production d’opium. L’Oncle Sam inocule au passage le virus de la guerre en utilisant des groupes armés et des mafias qui se concentrent dans le ventre de l’ex-URSS après leur avoir préalablement fourni tout l’armement nécessaire. Mieux, il leur fournit aussi l’alibi de l’islam derrière lequel ils pourront se cacher.
Capitaine Martin





Fukushima, un désastre illimité


Source


Ça y est, 3 ans viennent de s’écouler, et le bilan est accablant.
Accablant d’abord parce permanent en ce qui concerne les puissants rejets radioactifs, accablant aussi car le démantèlement patauge, les cuves se remplissent d’eau polluée, les fuites via l’océan se multiplient, et parce que la radioactivité dépasse largement le cadre japonais.
Même si les médias européens ont largement mis l’étouffoir sur la situation, laissant envisager que tout est en train de se régler, et qu’il faudra seulement donner du temps au temps, certains médias ont finalement compris que nous nous dirigions vers une contamination planétaire, comme le révélait sur l’antenne de Fr3, le 26 février dernier, à 23h15,Lionel de Coninck, dans l’émission « pièces à conviction ». lien
On sait aujourd’hui, d’après un rapport réalisé par le ministère russe de la défense, que 2 explosions atomiques souterraines ont eu lieu à Fukushima le 31 décembre 2013 : la première avait une intensité de 5,1, et l’autre de 3,6 sur l’échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe d’Hiroshimacorrespondait à un séisme d’une magnitude de 6.
Dans ce même rapport, on apprend aussi que l’architecte du réacteur n°3 avait averti dès le 17 novembre 2011 qu’une explosion hydro-volcanique était inévitable en raison du combustible fondu qui s’échappait de la cuve du réacteur. lien
Seule la volonté des gouvernements désireux de ne pas « provoquer de panique » serait responsable du silence coupable des médias traditionnels à qui la consigne a été donnée de ne pas affoler les populations.
Pour toutes ces raisons, le lobby nucléaire se réuni discrètement à l’Espace Cap 15, 1-15 quai de Grenelle, à Paris, le 11 mars, (lien) afin de peaufiner la stratégie qui consiste à rassurer toujours et encore les populations menacées, ce qui explique la volonté des autorités japonaises d’encourager les populations à retourner dans les zones polluées alors que la radioactivité de celles-ci y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, soit 20 mSv/anlien
Ce séminaire des lobbyistes nucléaires japonais et français a réuni des membres du comité CIPR, et des membres de NPO.
On note au programme de cette journée la « réhabilitation de l’école primaire de Tonimari », « de la radiobiologie pour servir les gens de Fukushima », ou encore « l’endroit où l’on appartient  »…outre le déjeuner prévu à 13 h, la journée sera close par un cocktail, à 18h30.
Fukushima, les inquiétudes concernent toujours la vidange de la piscine de stockage du réacteur n°4, pour laquelle Tepco s’est donné 2 ans pour transvaser les barres combustibles de cette piscine, à une autre, au sol celle là.
Le 25 février dernier, un court circuit a provoqué l’arrêt du refroidissement de cette piscine, ce qui a provoqué la suspension du retrait des assemblages pendant 4 heures. lien
Pour l’instant, à la date du 9 marsTepco a réussi à sortir 462 assemblages sur les 1 533 assemblagesde cette piscine, soit 19 transports effectués. lien
Il faudra ensuite sortir tous les assemblages restant dans les autres piscines, et le calendrier prévu semble difficile à respecter. lien
Une autre problématique concerne le réacteur n°3, car le corium en fusion contient du plutonium, grâce à la « générosité » de l’industrie nucléaire française.
Or ce corium est toujours introuvable, et comme la période du plutonium est de  24 000 an, il sera dangereux pendant au moins 100 000 ans.
Des niveaux de radioactivité intenses sont mesurés régulièrement dans ce secteur, empêchant toute présence humaine prolongée.
C’est l’occasion de remarquer qu’alors que le personnel « officiel » de l’entreprise nucléaire japonaise n’a pas pris plus de 5 mSv en un mois, 247 employés sous-traitants ont largement dépassé cette mesure.lien
A ce jour, ils sont plus de 32 000 à être intervenus sur le site.
Un autre souci concerne les 450 000 tonnes d’eau radioactive stockée dans 1200 énormes réservoirs(lien) sujets à des fuites à répétition, provoquant des rejets radioactifs dans l’océan, et contaminant ainsi de nombreuses espèces marines.
Lors d’un prélèvement effectué le 2 mars, on a mesuré une contamination en tritium de 950 Bq/L, et dans le puits E3 l’eau pompée dans le souterrain atteint 3 500 Bq/L de tritium. lien
Passons maintenant aux travaux de « décontamination », avec l’enlèvement d’une petite partie de la terre contaminée, stockée dans des sacs plastiques sur une aire de plusieurs hectares, laquelle terre devra être transvasée dans quelques années dans d’autres sacs, ceux-ci étant biodégradables.
D’ailleurs ce stockage est problématique car de nombreuses agglomérations s’opposent à celui-ci, et rien que dans le grand Tokyo les boues radioactives des cendres d’incinérateurs se comptent en milliers de tonnes et contiennent plus de 8000 Bq/kg en césium.
Dans la province de Chiba, il y en a 3612 tonnes, dans celle Tokyo, on en compte 982 tonnes, dans celle de Saïtama245 tonnes.
En totalité, pour l’instant, on dénombre 140 843 tonnes de déchets radioactifs réparties dans 12 provinceslien
Une autre préoccupation est l’élargissement de la zone contaminée à plusieurs partie du globe, car d’une part, depuis 3 ans, la radioactivité continue de se répandre, sans qu’il soit possible de la stopper, et d’autre part, les animaux, dont surtout les poissons, parcourent parfois de grandes distances, véhiculant ainsi la pollution japonaise jusqu’aux cotes australiennes, ou américaines. lien
La dernière inquiétude, et pas le moindre, concerne la décision des pouvoirs publics japonais encourageant les populations à retourner dans les zones contaminées alors que la radioactivité de celles-ci y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, soit 20 mSv/anlien
Aujourd’hui, s’il faut en croire une modélisation qu’a fait Météo-France, tout l’hémisphère nord est concerné par les rejets toxiques et invisibles de la centrale dévastée. carte
Le panache radioactif a atteint la côte ouest des Etats Unis dès le 16 mars 2011, les Antilles françaisesà partir du 21 mars, le nord de la Grande Bretagne dès le 22 mars, et la France le 24 mars 2011. lien
Si à l’époque la concentration de césium était trop faible, il est probable que depuis 3 ans, celle-ci ne soit plus négligeable.
Les poissons péchés au large de la Californie en apportent la preuve. lien
Pas étonnant des lors que pendant 50 jours, en France, et pas seulement, les populations inquiètes aient décidé de commémorer les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima.
En Alsace, des ponts ont été occupés par 7000 citoyens responsables, bloquant pendant une heure la circulation, et réclamant l’arrêt immédiat de Fessenheim, sans attendre les promesses présidentielles actées pour 2016lien
La même demande a été faite pour la centrale de Bugey, celle du Tricastin, et pour quelques autres toutes aussi menaçantes.
Ailleurs ce sont des conférences, des films, des débats, des manifestations, des marches et surtout des opérations « ronds points », puisqu’aux quatre coins du pays, les ronds points ont été investis avec forces banderoles et pancartes, tentant d’alerter les français du danger qui les menace, puisque notre pays est pour une fois champion… en densité de centrales nucléaires sur le territoire national, que certaines cuves de réacteurs présentent de fissures, et que les « incidents » se multiplient exponentiellement en proportion de la vétusté des centrales nucléaires. lien
La liste des manifestations prévues est sur ce lien.
Auparavant, Greenpeace avait mobilisé 240 militants dans des actions spectaculaires. lien
Au Japon, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Tokyo le 9 marslien
En France, il est pourtant question d’engager 300 milliards pour tenter de rénover les vieux réacteurs, et on ne peut que regretter que cette manne ne soit pas plutôt investie dans le développement des énergies propres.
Il y a malgré tout de bonnes nouvelles : l’industrie nucléaire mondiale est entrée dans une phase de déclin brutale et irréversible puisque la part du nucléaire dans l’électricité mondiale s’est effondrée passant de 17%à 9% aujourd’hui, et le réacteur EPR finlandais est en cours d’abandon par AREVAlien
D’après l’ACRO, le Japon espère profiter de la catastrophe du 11 mars 2011 pour devenir le leader mondial dans le domaine du démantèlement nucléaire. lien
En effet, il reste dans le monde plus de 400 réacteurs nucléaires, souvent vétustes, aux cuves parfois fissurées, faisant quelquefois l’objet de défauts de fabrication, menacés par des secousses sismiques, par des barrages défaillants,(lien) ou tout simplement sujets à des erreurs humaines, ce qui a décidé des citoyens responsables à engager un jeune pendant toute la journée du 11 mars 2014lien
Comme l’a écrit Genyu Sokya, moine zen, chef du temple de Fukuju-ji, écrivain et essayiste réputé, dans un recueil de nouvelles à paraitre (la Montagne de lumière) : « des victimes condamnées à vivre un désastre illimité  » (lien) et comme dit mon vieil ami africain : « une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer  ».
L’image illustrant l’article vient de « www.japonation.com&nbsp ;... ;
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel




Surface Libre ?

Un liquide dans un récipient, en prend toujours la forme, il n’a donc pas de forme propre.
Lorsqu’il est au repos, sa surface est toujours plane et horizontale : on dit qu’il a une surface libre.
Mais là n'est pas la question...